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p 01 modalites dutilisation du letermovir dans la prevention du cmv chez les patients presentant une greffe allogenique de cellules souches hematopoietiques etude en vie reelle portant sur les donnees du snds auteurs ducastelle s 1 durand zaleski i 2 bensimon l 3 castagne c 3 apert m 3 bourge x 3 tournaire g 3 cancalon c 4 chillotti l 4 bugnard f 4 benard s 4 peffault de latour r 5 etablissement 1 centre hospitalier lyon sud hospices civils de lyon lyon france 2 universite paris xii assistance publique hopitaux de paris paris france 3 msd france puteaux france 4 steve consultants a cytel company oullins france 5 universite paris cite hopital saint louis assistance publique hopitaux de paris paris france presentateur tournaire guilhem |
P-01 - MODALITÉS D’UTILISATION DU LETERMOVIR DANS LA PRÉVENTION DU CMV CHEZ LES PATIENTS PRÉSENTANT UNE GREFFE ALLOGÉNIQUE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES : ÉTUDE EN VIE RÉELLE PORTANT SUR LES DONNÉES DU SNDS
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : DUCASTELLE S. (1), DURAND-ZALESKI I. (2), BENSIMON L. (3), CASTAGNÉ C. (3), APERT M. (3), BOURGE X. (3), TOURNAIRE G. (3), CANCALON C. (4), CHILLOTTI L. (4), BUGNARD F. (4), BÉNARD S. (4), PEFFAULT DE LATOUR R. (5)
Présentateur : TOURNAIRE Guilhem
Etablissement : (1) Centre hospitalier Lyon Sud, Hospices civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (2) Université Paris XII, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Paris, FRANCE; (3) MSD France, Puteaux, FRANCE; (4) stève consultants - a Cytel company, Oullins, FRANCE; (5) Université Paris Cité, Hôpital Saint-Louis, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Paris, FRANCE
Résumé Introduction: Le Letermovir (LET) est le seul traitement indiqué en prophylaxie de la réactivation du cytomégalovirus (CMV) après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-GCSH). Actuellement, ce dernier doit être poursuivi jusqu’à 100 jours post-GCSH. Cependant, de récentes études soulignent l’impact positif d’une extension du traitement par Letermovir jusqu’à 200 jours post greffe. Cette étude vise à (i) décrire les caractéristiques des patients traités par LET en France et (ii) décrire les modalités d’utilisation du LET.
Méthode: Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle basée sur les données du SNDS. Les patients traités par LET entre le 1e mars 2020 (i.e., remboursement en droit commun) et le 31 décembre 2021 et présentant au moins une consommation de soins de santé dans les 12 mois précédant l’initiation du LET ont été extraits. Parmi eux, les patients AME et ceux ayant initié LET en ATU ont été exclus. Enfin, les patients présentant une allo-GCSH dans les 30 jours précédant ou suivant l’initiation du LET, et avec ≥6 mois de données disponibles, ont été suivis depuis l’initiation du LET jusqu'à la fin de l'étude ou jusqu'au décès, pour estimer la survie sans arrêt du LET par méthode Kaplan-Meier. La durée du traitement a été évaluée dans un sous-groupe de patients présentant une cure de LET identifiée comme complète (i.e., date de fin de traitement antérieure à la fin de suivi).
Résultats: Parmi les 1 706 patients initiant LET, 1 649 ont été inclus après exclusion des patients AME. Parmi eux, 511 (31,0%) patients présentaient une allo-GCSH et un suivi ≥6 mois, dont 304 avaient une 1e cure complète. Parmi les 511 patients greffés, l'âge médian (IQR) à l’initiation du LET était de 58,0 (46,0–65,0) ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient les pathologies cardiovasculaires (66,7%), l’insuffisance hépatique (28,8%), les pathologies respiratoires chroniques (20,5%) et le diabète (13,3%). Le score de Charlson médian (IQR) était de 6 (5–7). A 90 jours, 80,8% (IC95% : [76,8%–84,1%]) des patients étaient toujours traités par letermovir. La durée médiane (IQR) avant arrêt de traitement était de 192 (173–204) jours. Parmi les 304 patients présentant une 1e cure complète, la durée moyenne (ET) de celle-ci était de 152 (96) jours, quel que soit le nombre de cures. Parmi eux, près des deux tiers (64,1%, n=195) présentaient une seule cure de LET, avec une durée moyenne de traitement (ET) de 180 (94) jours. Parmi les 109 (35,9%) patients avec une 2e cure, les durées moyennes (ET) des 1e et 2e cures étaient respectivement de 102 (77) et 103 (82) jours, correspondant à une durée moyenne totale de 205 (154) jours.
Conclusion: Il s’agit de la première étude en vie réelle décrivant l'utilisation du LET chez les patients avec une allo-GCSH en France. La durée moyenne d’une 1e cure (avec ou sans 2e cure) de LET est de 152 jours, soit plus que les 100 jours actuellement recommandés. Plus d’un tiers des patients ont une 2e cure de letermovir, attestant d’une persistance du besoin d’un traitement prophylactique. Les patients nécessitant une 2e cure de LET ont une 1e cure plus courte que ceux traités avec une seule cure de LET. Ces résultats suggèrent qu'une exposition initiale plus longue du LET serait associée à une diminution du recours à une seconde cure de prophylaxie.
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p 02 description des patients et de la prise en charge de la maladie chronique du greffon contre l hote cgvhd en france basee sur le traitement du langage naturel nlp a partir des comptes rendus medicaux electroniques auteurs colas s 1 gilles v 1 chantepie s 2 daguindeau e 3 huynh a 4 loschi m 5 robin m 6 raus n 6 requillard c 7 chuttoo l 7 poplu a 7 allali n 1 kiprijanovski d 1 le ouay f 7 jeanbat v 8 kirion j 8 cottin j 8 buchbinder n 9 francois s 10 villate a 11 bouee s 8 etablissement 1 sanofi gentilly france 2 chu de caen caen france 3 chu de besancon besancon france 4 oncopole de toulouse toulouse france 5 chu de nice nice france 6 sfgm tc paris france 7 lifen paris france 8 cemka bourg la reine france 9 chu de rouen rouen france 10 chu d angers angers france 11 chu de tours tours france presentateur kiprijanovski darko |
P-02 - DESCRIPTION DES PATIENTS ET DE LA PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE CHRONIQUE DU GREFFON CONTRE L'HÔTE (CGVHD) EN FRANCE BASÉE SUR LE TRAITEMENT DU LANGAGE NATUREL (NLP) À PARTIR DES COMPTES-RENDUS MÉDICAUX ÉLECTRONIQUES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : COLAS S. (1), GILLES V. (1), CHANTEPIE S. (2), DAGUINDEAU E. (3), HUYNH A. (4), LOSCHI M. (5), ROBIN M. (6), RAUS N. (6), REQUILLARD C. (7), CHUTTOO L. (7), POPLU A. (7), ALLALI N. (1), KIPRIJANOVSKI D. (1), LE OUAY F. (7), JEANBAT V. (8), KIRION J. (8), COTTIN J. (8), BUCHBINDER N. (9), FRANÇOIS S. (10), VILLATE A. (11), BOUÉE S. (8)
Présentateur : KIPRIJANOVSKI Darko
Etablissement : (1) Sanofi, Gentilly, FRANCE; (2) CHU de Caen, Caen, FRANCE; (3) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (4) Oncopole de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (5) CHU de Nice, Nice, FRANCE; (6) SFGM-TC, Paris, FRANCE; (7) Lifen, Paris, FRANCE; (8) CEMKA, Bourg-la-Reine, FRANCE; (9) CHU de Rouen, Rouen, FRANCE; (10) CHU d'Angers, Angers, FRANCE; (11) CHU de Tours, Tours, FRANCE
RésuméIntroduction / Objectifs
La maladie chronique du greffon contre l'hôte (cGVHD) est la complication la plus fréquente et la plus grave après une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-HSCT). En Europe, il n'existe pas d’algorithme thérapeutique pour les patients en échec de la deuxième ligne de traitement systémique (LOT).
L'objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques des patients présentant une cGVHD ainsi que leurs lignes de traitement, en utilisant une approche innovante basée sur une méthode de traitement du langage naturel par intelligence artificielle (AI-NLP) pour structurer les données à partir des comptes-rendus médicaux électroniques (Figure 1).
Matériel & Méthode
Une cohorte de patients atteints de cGVHD a été identifiée de la façon suivante: l'AI-NLP a été appliquée à tous les dossiers médicaux électroniques des patients ayant reçu une allo-HSCT, puis a identifié parmi eux, ceux ayant eu un diagnostic de cGVHD et ayant été suivi au moins 12 mois après l'apparition de la cGVHD (critères d'éligibilité). Elle a ensuite extrait les variables d’intérêt définies dans le protocole de l’étude.
Pour garantir l'exhaustivité et l'exactitude des données ainsi dérivées, un contrôle qualité en trois étapes a été effectué:
-contrôle par un attaché de recherche clinique (ARC)
-comparaison avec le registre de transplantation de moëlle osseuse de la SFGM-TC
-validation par des experts investigateurs
Résultats
Parmi les dossiers médicaux de 306 patients ayant eu une allo-HSCT, 20 répondaient aux critères d'éligibilité.
Dans cette cohorte, 60,0% étaient des hommes et l'âge moyen au moment de la greffe était de 49,6 ans.
Les indications de la greffe étaient la leucémie myéloïde aiguë (50,0%), le lymphome non hodgkinien (27,8%) et la leucémie lymphoblastique aiguë (11,1%). Le délai médian entre greffe et cGVHD était de 128 jours (moyenne: 245,1 jours). Huit patients ont présenté une GVHD sévère (gravité non disponible pour 9 patients).
Les organes touchés étaient : la peau (65%), la bouche (40%), le système digestif (40%), le foie (15%), les poumons (10%) et les yeux (5%).
Les lignes de traitements systémiques (LOT) de la cGVHD (détaillées Table 1) étaient principalement :
LOT-1 corticostéroïdes (41,2%), LOT-2 ruxolitinib (60,0%), LOT-3 belumosudil (57,1%).
Huit patients avaient reçu au moins 3 LOTs à la date d’extraction des données.
L'exhaustivité des données variait selon la nature des variables, en fonction des informations documentées dans les dossiers médicaux : caractéristiques sociodémographiques et traitements de la cGVHD (100%), caractéristiques du greffon (>75%). Le contrôle réalisé par l'ARC n'a pas relevé de discordances, excepté pour les traitements de la cGVHD, pour lesquels quelques corrections ont été apportées. La comparaison avec le registre de la SFGM-TC a montré des taux de concordance élevés avec les données extraites (Table 2). La validation par les experts est en cours.
Discussion / Conclusion
Cette méthode innovante d’extraction de données à l’aide de l’AI-NLP a permis de générer avec un temps humain réduit, une base de données structurée, exhaustive, robuste et fiable incluant tous les patients atteint de cGVHD, à partir de données dispersées dans l’ensemble des documents des dossiers médicaux, très complexes à examiner par un ARC. Les analyses descriptives de ces données structurées apportent un premier aperçu de la prise en charge en vie réelle de la cGVHD en France.
Etude financée par Sanofi.
Table 1 - Traitements de la cGVHD
Table 2 - Taux de concordance entre les données extraites par AI-NLP et celles du registre SFGM-TC
Figure 1 - Fonctionnement du Process d’AI-NLP
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p 03 design de l etude respect comparaison de la rezafungine une fois par semaine versus prophylaxie antimicrobienne standard chez les adultes recevant une allogreffe de cellules hematopoietiques auteurs robin c 5 martens j 2 winston d 3 haider s 4 sandison t 6 etablissement 1 mundipharma paris france 2 universite de leuven leuven belgique 3 university de california los angeles etats unis 4 juravinski hospital hamilton canada 5 hopital henri mondor creteil france 6 cidara san diego etats unis presentateur robin christine |
P-03 - DESIGN DE L'ÉTUDE RESPECT : COMPARAISON DE LA REZAFUNGINE UNE FOIS PAR SEMAINE VERSUS PROPHYLAXIE ANTIMICROBIENNE STANDARD CHEZ LES ADULTES RECEVANT UNE ALLOGREFFE DE CELLULES HÉMATOPOÏÉTIQUES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : ROBIN C. (5), MARTENS J. (2), WINSTON D. (3), HAIDER S. (4), SANDISON T. (6)
Présentateur : ROBIN Christine
Etablissement : (1) Mundipharma, Paris, FRANCE; (2) Université de Leuven, Leuven, BELGIQUE; (3) University de california, Los Angeles, ETATS-UNIS; (4) Juravinski hospital, Hamilton, CANADA; (5) Hôpital Henri Mondor, Creteil, FRANCE; (6) CIDARA, San Diego, ETATS-UNIS
Résumé Les recommandations actuelles préconisent une prophylaxie antifongique de première intention au décours d’une allogreffe allogénique de cellules hématopoïétiques (alloGCH) par le fluconazole, ou voriconazole/posaconazole,Le posaconazole étant recommandé pour les patients développant une maladie du greffon contre l'hôte (GVHD), et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) en prévention de la pneumocystose (PCP) 1, 2, 3 . Les problèmes de résistance, de sécurité et de tolérance ainsi que les interactions médicamenteuses sont des préoccupations majeures pour la prophylaxie antifongique chez ces patients. L'étude ReSPECT en cours vise à évaluer l'efficacité et l'innocuité de la rezafungine intraveineuse (IV) une fois par semaine, une échinocandine de nouvelle génération en développement de phase 3, dans la prévention des infections fongiques à Aspergillus, Candida et Pneumocystis jirovecii versus une prophylaxie antifongique standard chez les adultes recevant une alloGCH .
Méthodes : ReSPECT est un essai de phase 3, international, prospectif, multicentrique, randomisé, en double aveugle, évaluant la prophylaxie antifongique chez des adultes (âgés de ≥ 18 ans) recevant une alloGCH apparentée génoidentique ou haploidentique ou non apparentée avec ou sans mismatch. Les sujets inclus à ce jour ont été randomisés selon un rapport de 2:1 lors de l’alloGCH pour recevoir soit une perfusion IV de rezafungine une fois par semaine (jour 0 : 400 mg ; à partir du jour 7 : 200 mg) soit une prophylaxie standard comprenant du fluconazole oral (400 mg par jour à partir du jour 0) et du triméthoprime/sulfaméthoxazole (80 mg/400 mg ; quotidiennement à partir de la sortie d’aplasie ou au plus tard à 30) jusqu'au jour 90. Le fluconazole peut être remplacé par le posaconazole (300 mg deux fois par jour le premier jour et 300 mg par jour par la suite) en cas de GVHD aiguë. Le critère de jugement principal de l'efficacité est la survie sans infection fongique (SSIF) au jour 90. Les principaux critères de jugement secondaires comprennent l'arrêt de la prophylaxie dû à la toxicité/intolérance, la survie sans infection fungique SSIF chez les sujets avec/sans GVHD au jour 90 et le délai avant la survenue d’une infection fongique invasive (IFI) ou le décès. La mortalité globale et la mortalité attribuable à une IFI sont évaluées ainsi que les événements indésirables.
Résultats : En Août 2024, 393 patients ont été randomisés dans ReSPECT en Belgique, au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis. L'objectif de randomisation est de 600 patients.
Conclusion : L’essai ReSPECT a inclus plus de 50% de patients par rapport au recrutement prévu. Le critère de jugement principal (SSIF au jour 90) vise à évaluer l'efficacité pendant la phase aiguë de l’alloGCH. L'essai sera le premier à évaluer l'efficacité d'une échinocandine dans la prévention des infections à Candida, Aspergillus et Pneumocystis au décours d’une alloGCH.
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p 04 treosulfan vs busulfan as part of clofarabine based reduced intensity conditioning regimen before allotransplant for myeloid malignancies auteurs prin felix l 1 julien m 1 le bourgeois a 1 garnier a 1 peterlin p 1 vantyghem s 1 fourmont a 1 guillaume t 1 chevallier p 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur le bourgeois amandine |
P-04 - TREOSULFAN VS BUSULFAN AS PART OF CLOFARABINE-BASED REDUCED-INTENSITY CONDITIONING REGIMEN BEFORE ALLOTRANSPLANT FOR MYELOID MALIGNANCIES.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : PRIN FELIX L. (1), JULIEN M. (1), LE BOURGEOIS A. (1), GARNIER A. (1), PETERLIN P. (1), VANTYGHEM S. (1), FOURMONT A. (1), GUILLAUME T. (1), CHEVALLIER P. (1)
Présentateur : LE BOURGEOIS Amandine
Etablissement : (1) CHU Nantes, NANTES, FRANCE
Résumé This was a monocentric retrospective study comparing adult patients allotransplanted for myeloid malignancies with either a Clofarabine/busulfan or a Clofarabine/treosulfan reduced-intensity conditioning (RIC) regimen. The former consisted of clofarabine 30 mg/m2/day 5 days, busulfan 3.2 mg/kg/day 2 days and 2.5 mg/kg/day of rabbit anti-thymocyte globulin (ATG) 1 or 2 days (CLOB2A1/A2). The latter consisted of clofarabine 30 mg/m2/day 5 days, treosulfan 10 g/m²/day 3 days and 2.5 mg/kg/day of ATG 2 days (CLOT3A2, thereafter CloT3 group). Beside ATG, graft-versus-host disease (GVHD) prophylaxis consisted for both groups of ciclosporine and mycophenolate mofetil. All patients received peripheral blood stem cell as source of graft. Various outcomes were considered: neutrophils (>0.5 Giga/L) and platelets (>50 Giga/L) recoveries, overall survival (OS), disease-free survival (DFS), non-relapse mortality (NRM), relapse incidence (RI), acute and chronic GVHD. Stastistical analyses were performed in July 2024 using R version 4.2.2.
A total of 142 adult patients were transplanted between August 2010 and July 2023 (CloB2A1/A2 n=108, CloT3A2 n=34). Having comparable outcomes (OS, DFS, NRM, RI, acute and chronic GVHD), patients receiving CloB2A2 (n=27) and CloB2A1 (n=81) were thus combined for the purpose of this study (CloB2 group). Patient characteristics were similar between CloB2 and CloT3 in terms of median age (65 yo vs 62 yo) and HCT-CI score (3 vs 3), disease (AML 67% vs 71%), donor type (all matched donors, median age 40 yo vs 37 yo, female donor to male recipient 12% vs 3%), ELN2017-risk for AML patients (adverse 60% vs 67%), CMV status (Recipient-/Donor- 46% vs 59%), median graft CD34+ and CD3+ cells infused. When comparing both groups, neutrophil recovery was significantly faster for the CloT3 sub-group (median 10 vs 16 days, p<0.001) while platelets recovery delay was similar (13 vs 11 days, p=0.2) Other outcomes were similar: 18-month OS (CloB2 69% vs CloT3 79%, p=0.3), DFS (63% vs 70%, p=0.4), NRM (15% vs 15%, p>0.9), RI (22% vs 15%, p=0.3), day-100 grade 2-4 (18% vs 24%, p=0.4) and grade 3-4 (13% vs 21%, p=0.2) aGVHD, chronic GVHD (41% vs 56%, p=0.06) and extensive chronic GVHD (16% vs 18%, p=0.8). The causes of death were not significantly different (p=0.4).
We then focused only on AML patients (CloB2 n=71, CloT3 n=24). The two groups had similar characteristics. 18-month OS (CloB2 72% vs CloT3 79%, p=0.6), DFS (68% vs 75%, p=0.5), NRM (9.9% vs 21%, p=0.13), day-100 grade 2-4 (18% vs 25%, p=0.5) and grade 3-4 (13% vs 21%, p=0.2), chronic GVHD (42% vs 46%, p=0.5) and moderate/severe chronic GVHD (20% vs 21%, p=0.9) were comparable. However, CloT3 was associated with significant lower 18-month RI (4.4% vs 23%, p=0.04). This was confirmed by multivariate analysis (HR: 0.14; 95%CI: 0.02-1.00, p=0.05). The main cause of deaths was GVHD in the CloT3 sub-group (n=5/5, 100%) while it was relapse in the CloB2 sub-group (n=24/35, 69%), p=0.006.
In conclusion, the use of a CloT3 RIC regimen provides similar outcomes compared to the use of a CloB2 RIC regimen in adults with myeloid malignancies receiving a PBSC matched transplant, with the exception of a faster neutrophils recovery. However, CloT3 is associated with significant lower RI but higher incidence of GVDH-related deaths in AML patients. These results have to be confirmed on larger prospective studies using maybe reinforced GVHD prophylaxis.
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p 05 exploring the impact of chronic graft versus host disease on the health related quality of life of patients and caregivers a qualitative survey based study in france auteurs michonneau d 1 2 huynh a 3 bouguet g 4 chauvet d 5 hebrard marichal l 6 huet a 7 vitou l 8 kiprijanovski d 9 stoessel i 9 etablissement 1 hematology transplantation ap hp saint louis hospital paris france 2 universite paris cite inserm u976 paris france 3 transplantation unit hematology department chu university cancer institute toulouse france 4 ensemble leucemie lymphomes espoir ellye paris france 5 association laurette fugain paris france 6 restart association marseille france 7 entraide aux greffes de moelle osseuse egmos paris france 8 patient author cgvhd patient toulouse france 9 sanofi gentilly france presentateur michonneau david |
P-05 - EXPLORING THE IMPACT OF CHRONIC GRAFT-VERSUS-HOST DISEASE ON THE HEALTH-RELATED QUALITY OF LIFE OF PATIENTS AND CAREGIVERS: A QUALITATIVE SURVEY-BASED STUDY IN FRANCE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : MICHONNEAU D. (1,2), HUYNH A. (3), BOUGUET G. (4), CHAUVET D. (5), HEBRARD MARICHAL L. (6), HUET A. (7), VITOU L. (8), KIPRIJANOVSKI D. (9), STOESSEL I. (9)
Présentateur : MICHONNEAU David
Etablissement : (1) Hematology Transplantation, AP-HP Saint Louis Hospital, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, INSERM U976, Paris, FRANCE; (3) Transplantation Unit, Hematology Department, CHU/University Cancer Institute, Toulouse, FRANCE; (4) Ensemble Leucémie Lymphomes Espoir (ELLyE), Paris, FRANCE; (5) Association Laurette Fugain, Paris, FRANCE; (6) RESTART Association, Marseille, FRANCE; (7) Entraide aux Greffés de Moelle Osseuse (EGMOS), Paris, FRANCE; (8) Patient author, cGvHD patient, Toulouse, FRANCE; (9) Sanofi, Gentilly, FRANCE
Résumé Objective
Chronic graft-versus-host disease (cGvHD) is a disabling condition that impairs quality of life with limited research focusing on its health-related impacts. The objective of this qualitative study was to understand the patient journey since the onset of cGvHD by evaluating the experience of cGvHD, its impact on daily life, and its management and analyzing the needs and expectations of patients and caregivers.
Material & Method
This qualitative survey-based study included phone or video-conference interviews (duration: 75 minutes) with participants across France (Paris, Occitanie, Hauts-de-France, Normandie, Bretagne, Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, and Provence-Alpes-Côte d'Azur) conducted between 15 April and 15 May 2024.
Results
A total of 22 in-depth interviews were conducted with 17 patients (12 female; age ≤50 years [n = 9] and >50 years [n = 8]) and 5 informal caregivers. All patients had received ≥1 systemic treatment with a cGvHD diagnosis of >12 months (≤10 years [n = 14]; >10 years [n = 8]).
Survey responses indicated that patients and caregivers were aware of the risk of GvHD prior to transplant but with a focus on acute GvHD. cGvHD was diagnosed within the first year post transplant, while other complications emerged later. Nevertheless, cGvHD was perceived as a new disease affecting daily life as a “price to pay” for surviving the original disease. Respondents were able to distinguish cGvHD symptoms from treatment side effects but experienced these concurrently. cGvHD presented in various forms: patients were prepared for the cutaneous form except scleroderma, while the ocular and pulmonary forms were less expected, with ocular treatments being burdensome and pulmonary form causing significant disability and anxiety. Gastrointestinal and buccal forms impacted self-image, and the gynaecological form deeply affected personal identity and sexuality.
Patients experienced suboptimal symptom management. Haematologists were commended for their expertise and care, whereas organ specialists often lacked cGvHD expertise, leading to suboptimal patient–physician relationships, despite good coordination between healthcare professionals. Treatments were deemed insufficiently effective with severe side effects. These life-sustaining treatments greatly limited daily activities, which prompted some patients to explore alternative treatments, despite limited information and support. cGvHD affected all aspects (routine, family, friends, leisure, work) of a patient’s daily life, often leading to emotional and psychological distress. Caregivers, considering their supporting role, were also impacted in terms of their own psychological well-being. Patients and caregivers expected improvements in cGvHD management, including enhanced treatment efficacy and tolerability, improved physician training (particularly non-haematologists) and psychological support, increased public awareness, and access to organ specialists beyond haematological care.
Discussion
This qualitative study elucidated the perceptions of patients and caregivers regarding the management of cGvHD. However, this study offers limited generalizability due to the differences in cGvHD forms and patient standard-of-care across France.
Conclusion
This study highlighted the intense and multifaceted burden of cGvHD on the daily life of patients and caregivers, underscoring the need for better treatments and multidisciplinary coordinated disease management.
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p 06 lallogreffe de cellules souches hematopoietiques a lere des nouvelles therapies cellulaires pour les lymphomes b lexperience dun centre canadien tertiaire auteurs castonguay m 1 claveau j 1 roy j 1 cohen s 1 lachance s 1 ahmad i 1 bambace n 1 bernard l 1 delisle j 1 kiss t 1 fleury i 1 mollica l 1 roy d 1 sauvageau g 1 veilleux o 1 etablissement 1 institut universitaire dhemato oncologie et de therapie cellulaire hopital maisonneuve rosemont universite de montreal montreal qc canada montreal canada presentateur roy jean |
P-06 - L’ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES À L’ÈRE DES NOUVELLES THÉRAPIES CELLULAIRES POUR LES LYMPHOMES B : L’EXPÉRIENCE D’UN CENTRE CANADIEN TERTIAIRE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : CASTONGUAY M. (1), CLAVEAU J. (1), ROY J. (1), COHEN S. (1), LACHANCE S. (1), AHMAD I. (1), BAMBACE N. (1), BERNARD L. (1), DELISLE J. (1), KISS T. (1), FLEURY I. (1), MOLLICA L. (1), ROY D. (1), SAUVAGEAU G. (1), VEILLEUX O. (1)
Présentateur : ROY Jean
Etablissement : (1) Institut Universitaire d’hémato-oncologie et de thérapie cellulaire, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada. , Montréal, CANADA
RésuméIntroduction
Le rôle de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (alloHSCT) dans le traitement des lymphomes B (BCL) rechutant ou réfractaires est incertain à l'ère des nouvelles thérapies cellulaires. L'alloHSCT peut être curative, mais les réponses sont hétérogènes selon les sous-types histologiques. De plus, la mortalité non liée à la rechute (NRM) limite son utilisation. De nouveaux régimes de conditionnement et stratégies pour prévenir et traiter la maladie du greffon contre l’hôte (GVH) ont également modifié la morbidité et la mortalité associées à la greffe.
Matériel & Méthode
Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique chez les patients atteints de BCL traités par alloHSCT à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2023. Les objectifs primaires étaient l’évaluation de la survie globale (OS) et la survie sans progression (PFS). Les objectifs secondaires comprenaient l’évaluation de la NRM, la rechute et l'incidence de la GVH aiguë et chronique (GVHa, GVHc). Les sujets inclus sont le lymphome à grandes cellules B (LBCL) et ses sous-types, le lymphome du manteau (MCL) et les lymphomes B indolents (iBCL) définis comme le lymphome folliculaire (FL) et le lymphome de la zone marginale (MZL).
Résultats
55 patients ont été traités avec une alloHSCT. Le tableau 1 détaille les caractéristiques des patients et de leur maladie. La population était enrichie en caractéristiques à mauvais pronostic (FL avec POD24, MCL avec morphologie blastique/pléomorphe ou expression/mutation de P53/TP53). Les patients avaient reçu en médiane 3 lignes de traitement et 61,8 % une autoHSCT antérieurement. Aucun patient n'avait reçu de CAR-T. Les sources de greffon ainsi que les régimes de conditionnement utilisés sont détaillés dans le tableau 1.
Les PFS/OS à 5 ans de l'ensemble de la cohorte étaient de 59,6/74,4%. Après un suivi médian de 6,1, 5,8 et 2,4 ans pour les LBCL, iBCL et MCL, les PFS/OS à 5 ans étaient de 62,1/66,8%, 80,0/93,3% et 39,0/68,8%, respectivement. La PFS/OS médiane n'a pas été atteinte (NA) pour les LBCL et iBCL. La PFS/OS médiane pour les MCL était de 1,72 ans/NA.
La NRM globale à 5 ans était de 15,8% avec une incidence de rechute de 24,5%. La GVHa est survenue chez 43,6% des patients, dont 18,1% de grade III-IV. À 3 ans, l'incidence globale de la GVHc (modérée/sévère) était de 55,8% (34,5%).
Discussion & Conclusion
Nos données soutiennent le rôle de l'alloHSCT pour les lymphomes B avec des taux de réponse particulièrement élevés et prolongés pour les iBCL et LBCL. Une explication possible des résultats impressionnants observés dans les cas de BCL est que plusieurs pourraient provenir de maladies indolentes, connues pour être plus sensibles à l'effet greffon contre lymphome. Bien que la NRM reste un défi majeur dans l'alloHSCT, nos résultats montrent des taux globaux de NRM faibles et comparables à certaines séries de patients recevant une thérapie CAR-T. Il est important de souligner la nature hétérogène de notre population et le fait que la relation clonale entre la transformation de Richter et leucémie lymphoïde chronique n'a pas pu être évaluée. En conclusion, l'alloHSCT demeure une option potentiellement curative et cette modalité thérapeutique devrait être envisagée pour les patients atteints de lymphomes B chimiosensibles.
Tableau 1 : caractéristiques des patients avec BCL traités par alloHSCT
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p 07 recherche du bk virus associe a la cystite hemorragique apres allogreffe de cellules souches hematopoietiques auteurs ait ouali d 1 mehdid f 1 benarfa m 2 rahmani a 2 souai n 3 baazizi m 1 rahmoune n 1 zerkout s 1 louar f 1 akhrouf s 1 bouarab h 1 korichi ouar m 2 mohammedi d 3 benakli m 1 etablissement 1 service d hematologie greffe de moelle osseuse cpmc alger algerie 2 laboratoire de microbiologie cpmc alger algerie 3 laboratoire herpes virus papillomavirus et autres institut pasteur d algerie alger algerie presentateur ait ouali dina |
P-07 - RECHERCHE DU BK-VIRUS ASSOCIÉ À LA CYSTITE HÉMORRAGIQUE APRÈS ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : AIT OUALI D. (1), MEHDID F. (1), BENARFA M. (2), RAHMANI A. (2), SOUAI N. (3), BAAZIZI M. (1), RAHMOUNE N. (1), ZERKOUT S. (1), LOUAR F. (1), AKHROUF S. (1), BOUARAB H. (1), KORICHI-OUAR m. (2), MOHAMMEDI D. (3), BENAKLI M. (1)
Présentateur : AIT OUALI Dina
Etablissement : (1) Service d'Hématologie-Greffe de moelle osseuse, CPMC, Alger, ALGERIE; (2) Laboratoire de Microbiologie, CPMC, Alger, ALGERIE; (3) Laboratoire Herpes virus, Papillomavirus et autres, Institut Pasteur d'Algérie, Alger, ALGERIE
Résumé INTRODUCTION : La cystite hémorragique (CH) est une complication majeure de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-CSH), son incidence est variable selon les séries (16-26%), elle est nettement supérieure dans les greffes haplo-identiques. Dans sa forme précoce (24 à 72 heures post-greffe), la cause principale est toxique avec l’utilisation du cyclophosphamide. La forme tardive (> 7 jours) est plus souvent liée à une réactivation virale [polyomavirus (BKV), adénovirus, cytomégalovirus (CMV) favorisée par l’importance de l’immunosuppression (SAL, greffe haplo-identique, GVHD). Nous avons étudié les caractéristiques des patients (pts) présentant les signes de CH avec virurie et virémie à BKV dans cette population, durant une période de 6 mois.
MATERIEL ET METHODES : De Novembre 2023 à Avril 2024, 43 pts (dont 22 <18 ans) ont bénéficié d’une allo-CSH pour hémopathie maligne (32 pts) ou non maligne (11 pts). L’âge moyen est de 21ans (3-59) avec un sex-ratio H/F de 3,77. L’allo-CSH est effectuée à partir d’un donneur géno-identique chez 37 pts, et haplo-identique chez 6 pts. Le Cyclophosphamide a été utilisé dans le conditionnement chez 22 pts et dans la prophylaxie de la GVHD chez 17 pts. Un greffon fait de cellules souches périphériques est utilisé chez 41 pts et médullaire chez 2 pts. La prophylaxie pour la CH a consisté en l’utilisation de Ciprofloxacine (22 pts) et Aciclovir (6 pts) en fonction du type de greffe. La recherche du BK-virus a consisté à effectuer des prélèvements urinaires et sanguins avec mesure de la charge virale par PCR, après la prise de greffe chez tous les pts de façon soit systématique ou lors d’une symptomatologie urinaire.
RESULTATS : Une CH, de grade 2 à 4, a été observée chez 7 pts (16%) après un délai moyen postgreffe de 35 jours (31-57) dont 4 ont nécessité une hospitalisation. Tous ont reçu Cyclophosphamide dans le conditionnement (1 patient) ou en prophylaxie de la GVHD (6 pts). La symptomatologie clinique a consisté en une hématurie macroscopique chez 6 pts (85%), des douleurs pelviennes chez 4 pts (57%) et des brulures mictionnelles chez 2pts. L’échographie abdomino-pelvienne retrouve un épaississement de la paroi vésicale allant de 5 à 7 mm chez 5 pts. L’étude bactériologique des urines est positive chez un seul patient (Klebsiella pneumoniae). Au diagnostic de CH, 4 pts étaient sous corticostéroïdes pour une GVHD aigue, et 3 pts sont sous traitement préemptif pour réactivation CMV. Tous avaient bénéficié d’une prophylaxie par Ciprofloxacine et/ou Aciclovir. La recherche du BKV est négative dans tous les prélèvements sanguins et la virurie est positive chez 18 pts avec un taux entre1,28x107 et 2,78x1010 copies/mL (dont 11pts asymptomatiques sans CH). Les pts avec CH ont tous bien évolué après lavage vésical (1 pt) avec une hyperhydratation et Aciclovir (indisponibilité de Cidofovir).
CONCLUSION : La CH est une complication relativement fréquente des allo-CSH. En présence des facteurs de risque, la réalisation d’une PCR quantitative du BK-Virus est recommandée permettant un traitement préemptif en cas d’augmentation ≥ 7 log10 de la charge virale urinaire.
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p 08 letermovir provides protection against clinically significant cmv infections in cmv seronegative recipients of an allotransplant from a cmv seropositive donor auteurs letailleur v 1 jullien m 1 le bourgeois a 1 garnier a 1 peterlin p 1 vantyghem s 1 fourmont a 1 guillaume t 1 chevallier p 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur letailleur valentin |
P-08 - LETERMOVIR PROVIDES PROTECTION AGAINST CLINICALLY SIGNIFICANT CMV INFECTIONS IN CMV-SERONEGATIVE RECIPIENTS OF AN ALLOTRANSPLANT FROM A CMV-SEROPOSITIVE DONOR
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : LETAILLEUR V. (1), JULLIEN M. (1), LE BOURGEOIS A. (1), GARNIER A. (1), PETERLIN P. (1), VANTYGHEM S. (1), FOURMONT A. (1), GUILLAUME T. (1), CHEVALLIER P. (1)
Présentateur : LETAILLEUR Valentin
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
RésuméLetermovir, an inhibitor of the cytomegalovirus (CMV) DNA terminase complex, has been a major breakthrough for the prophylaxis of CMV infection and disease in recipients of both organ or allogeneic hematopoietic stem cell (allo-HSCT) transplant. It is now approved up to day +200 post-transplant in CMV-seropositive (R+) allo-HSCT patients (pts) whatever the CMV status of the donor and in CMV-negative (R-) recipients of renal transplant from a a CMV-positive donor (D+). Little is known however about letermovir efficacy in a D+/R- situation after allo-HSCT. Here, this retrospective monocentric study is presented aimed at demonstrating that letermovir could be of benefit this context. As D+/R- Allo-HSCT may represent a risk of CMV reactivation, infection or disease post-transplant, some D+/R- pts in our department have been proposed letermovir as part of a local practice. A retrospective analysis of Allo-HSCTpts performed between January 2015 and December 2023 allowed to retrieve 49 CMV D+R- cases. The incidence of CMV clinically significant (CS) infections (requiring antiviral treatment or resulting in CMV disease) was then compared, according to the use of letermovir or not. High-risk CMV pts were defined as per Marty et al. (NEJM 2017), i.e. unrelated donor with at least one mismatch at one of the HLA gene loci HLA-A, B, C, and DRB1, haploidentical donor or acute graft-versus-host disease (aGVHD) of grade 2 or greater that led to the use of ≥ 1 mg/kg of prednisone daily.
Among the 49 D+/R- pts retrieved, 15 (median age 56 years, median follow-up [FU] 86.1 months [interquartile range, IQR] 35.6-88.4) were treated with letermovir while 34 (median age 56 years, median FU 16 months [IQR 14.6-19.2]) did not receive CMV prophylaxis. There was no statistically significant difference between the two groups in terms of age, gender, disease, donor type, conditioning, high-risk of CS CMV infections and steroid-treated aGVHD incidence.
In the letermovir group, no CS CMV infection was documented. Conversely, in the absence of prophylaxis, 7 CS CMV infections were observed, including 1 CMV-related meningoencephalitis, at a median of 44 days post-transplant. The 1-year cumulative incidence of CS CMV infections was thus 0% in the letermovir group vs 19% (95% confidence interval [CI] 4-31) in the group without letermovir (p=0.08). Comparable cumulative incidences of CS CMV infections were observed between pts who received steroid for aGVHD (14%; 95%CI 0-28) or not (12%; 95%CI 0-23, p=0.8), and pts with haplo/mis-matched unrelated donors (12%; 95%CI 0-26) vs other donors (13%; 95%CI 0.3-25, p=0.9). The use of letermovir was not associated with overall (p=0.13) nor disease-free (p=0.11) survival, non-relapse-mortality (p=0.15), nor cumulative incidence of relapse (p=0.6). Also, letermovir was not associated with significant toxicity. A bootstrap resampling approach was used, combined with Cox regression, to evaluate the effect of letermovir on CS CMV infections incidence in a multivariate analysis. The use of letermovir was the sole factor found to be highly significantly protective for CS CMV infections (Hazard Ratio: 2.55 10-9, 95%CI: 4.38 10-10-3.77 10-9, p=0.001).
As for renal transplant, letermovir therefore appears to provide an efficient non-toxic protection against CS CMV infections in D+/R- allo-HSCT. Larger cohorts and comparative prospective studies are needed to confirm these results.
Table : Patient characteristics.
CS CMV infections according to the use of letermovir or not after allotransplant in CMV- recipients with a CMV+ donor.
Bibliographie
Marty FM, Ljungman P, Chemaly RF, Maertens J, Dadwal SS, Duarte RF, et al. Letermovir Prophylaxis for Cytomegalovirus in Hematopoietic-Cell Transplantation. New England Journal of Medicine. 2017 Dec 21;377(25):2433–44. |
p 09 post transplantation cyclophosphamide improves survival over antithymoglobulin after hla mismatched unrelated stem cell transplantation auteurs bordat j 1 kaphan e 1 robin m 1 xhaard a 1 sicre de fontbrune f 1 chevillon f 1 socie g 1 peffault de latour r 1 michonneau d 1 etablissement 1 hopital saint louis paris france presentateur bordat jonathan |
P-09 - POST TRANSPLANTATION CYCLOPHOSPHAMIDE IMPROVES SURVIVAL OVER ANTITHYMOGLOBULIN AFTER HLA-MISMATCHED UNRELATED STEM CELL TRANSPLANTATION
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BORDAT j. (1), KAPHAN E. (1), ROBIN M. (1), XHAARD A. (1), SICRE DE FONTBRUNE F. (1), CHEVILLON F. (1), SOCIE G. (1), PEFFAULT DE LATOUR R. (1), MICHONNEAU D. (1)
Présentateur : BORDAT jonathan
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Louis, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction:
Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (alloSCT) is a major treatment for malignant hematological diseases. Mismatched unrelated donor (MMUD) is an alternative when a matched related or unrelated donor is not available, but it is associated with poorer outcomes due to increased non-relapse mortality (NRM) and graft-versus-host disease (GVHD). Retrospective studies suggest PTCY may offer better outcomes than rabbit anti-thymocyte globulin (ATG), potentially due to lower NRM and GVHD rates. However, results are inconsistent across studies, often involving heterogeneous ATG doses. This retrospective single-center study compares outcomes after GVHD prophylaxis with PTCY to high or low doses of ATG in MMUD alloSCT for hematological malignancies.
Method and results:
We retrospectively analyzed patients who received MMUD (9/10 HLA) alloSCT for malignant hematological diseases between January 2010 and February 2024 at our center. Patients received high-dose ATG (HD group: ATG-T 10 mg/kg or ATG-F 60 mg/kg), low-dose ATG (LD group: ATG-T 5 mg/kg or ATG-F 30 mg/kg), or PTCY (PTCY 50mg/kg at day +3 and +4) as GVHD prophylaxis, along with cyclosporin and methotrexate or mycophenolate mofetil.
155 patients were included (41 in the PTCY group, 93 in the HD group, and 21 in the LD group), with median follow-ups of 15.2, 16.3, and 22.5 months, respectively. The PTCY group was transplanted more recently, with a median year in 2022 compared to 2013 and 2016 for the HD and LD groups. Most patients were transplanted for acute leukemia (53.6%, 59.2%, and 66.6%, p=0.48). The proportion of patients with a high/very high Disease Risk Index (36.6%, 31.2%, and 42.8%, p=0.32) or receiving a myeloablative conditioning regimen (46.4%, 43%, and 42.9%, p=0.93) was similar among the PTCY, HD, and LD groups.
At 1 year, the PTCY group showed better overall survival (OS: 78.4% vs 56.5% and 64.8%, p=0.05), progression-free survival (PFS: 74.8% vs 50% and 54%, p=0.02) and lower NRM (8.7% vs 34.6% and 35.7%, p=0.02) than HD and LD groups respectively. These results were confirmed in multivariate analysis. There were no significant differences in the cumulative incidences of relapse (18.1% vs 30.1% and 21.7%, p=0.3) or GVHD-Free, Relapse-Free Survival (48.9% vs 33.0% and 28.5%, p=0.17) despite a trend toward better outcomes in the PTCY group. The day-100 incidences of grade II-IV (61.4%, 62.1%, and 52.9%, p=0.9) and grade III-IV acute GVHD (23.0% vs 38.8% and 26.0%, p=0.5) did not differ significantly. 1-year chronic GVHD (59.7% vs 60.0% and 69.3%, p=0.4) and extensive chronic GVHD incidences (22.4% vs 31.6% and 48.6%, p=0.5) were not significantly different between the 3 groups. (Figure 1 and 2)
The PTCY group presented lower CMV (9.8% vs 35.5% and 33.3%; p<0.01) and EBV (7.3% vs 48.4% and 33.3%, p<0.01) infection rates at 1 year. Relapses were the main cause of death in all groups, followed by infectious complications. GVHD-related deaths tended to be higher in HD and LD groups compared to PTCY (28.8% and 23.1% vs. 9.6%).
Conclusion:
Compared with high dose or low dose of ATG, the use of PTCY was associated with improved OS and PFS, and lower NRM. No differences in the cumulative incidence of GVHD or relapse were observed. However, the PTCY group exhibited lower infection rates and GVHD-related mortality. These results suggest that PTCY provides added value as GVHD prophylaxis in MMUD alloSCT.
Figure 1: Main survival outcomes between the three groups. A: overall survival (OS); B: progression-free survival (PFS); C: non relapse mortality (NRM); D: severe GVHD/relapse-free survival (GRFS).
Figure 2: GVHD and relapse incidence between the three groups. A: incidence of acute GVHD grade II-IV, B: incidence of acute GVHD grade III-IV, C: incidence of moderate or severe (M/S) chronic GVHD, D: incidence of relapse.
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p 10 membranous nephropathy following hematopoietic stem cell transplantation retrospective analysis of 8 cases auteurs eloit m 1 peraldi m 2 villate a 1 sicre de fontbrune f 2 robin m 2 xhaard a 2 socie g 2 michonneau d 2 etablissement 1 chru tours tours france 2 aphp saint louis paris france presentateur eloit martin |
P-10 - MEMBRANOUS NEPHROPATHY FOLLOWING HEMATOPOIETIC STEM CELL TRANSPLANTATION : RETROSPECTIVE ANALYSIS OF 8 CASES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : ELOIT M. (1), PERALDI M. (2), VILLATE A. (1), SICRE DE FONTBRUNE F. (2), ROBIN M. (2), XHAARD A. (2), SOCIE G. (2), MICHONNEAU D. (2)
Présentateur : ELOIT Martin
Etablissement : (1) CHRU TOURS, Tours, FRANCE; (2) APHP - SAINT LOUIS, PARIS, FRANCE
RésuméIntroduction. Renal alteration is a frequently encountered complication following hematopoietic stem cell transplantation (HSCT), but among the many causes of renal complications, little is known about nephrotic syndrome (NS) following HSCT, with only few case reports published in the literature. The main objective of this work was to report clinical, biological, and histological descriptions with focus on treatment response. Methods. We retrospectively collected cases with membranous nephropathy (MN) proved by kidney biopsy, following HSCT, from patient transplanted in our institution.
Results. We reported 8 cases of MN following HSCT, mostly from matched related donor 6/8, with most of the time reduced intensity conditioning (7/8), and PBSC for all cases, with varios hematologic diseases. Median occurrence of NS following transplantation was 39 [23.7, 46.0] months, with median time from immunsuppressor (IS) removal of 7 month [5.41,12.4]. We found that NS occured most of the time in patient with chronic graft versus host (cGVHD) (7/8), with for some of them active cGVHD (3/8) at the moment of diagnosis, among them 2 were still under IS, supporting the hypothesis of MN following HSCT as a renal manifestation of cGVHD. Histological and biological features shown that PLA2R antibody was found in 2/5 cases (when documentation was available), as described in non-transplanted patient with MN. Clinically, 4 patients presented with nephrotic syndrome, with acute kidney injury observed in all cases, haematuria in 2, and arterial hypertension in 3. Median proteinuria at diagnosis was 4.17 g/24h [1.99, 6.91] with median serum albumin at 21.00 [19.67, 27.50]. Regarding treatment, we found partial efficacy of the combination of CsA, with or without CS, in 6 patients (2/6 achieved complete remission, 2/6 achieved partial remission, and 2/6 showed no response). Eventually, we described use of rituximab for 4 patients with among them 2 patients with CR and 2 with PR.
Conclusion. Retrospective analysis of these data suggests MN as renal manifestation of cGVHD. with support on use of CsA and CS in first intention and then rituximab for patients without response.
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p 11 comparative analysis between mismatched unrelated donors and haplo identical donors in the era of post transplant cyclophosphamide as gvhd prophylaxis a single center retrospective study auteurs bordat j 1 kaphan e 1 robin m 1 xhaard a 1 sicre de fontbrune f 1 chevillon f 1 socie g 1 peffault de latour r 1 michonneau d 1 etablissement 1 hopital saint louis paris france presentateur bordat jonathan |
P-11 - COMPARATIVE ANALYSIS BETWEEN MISMATCHED UNRELATED DONORS AND HAPLO-IDENTICAL DONORS IN THE ERA OF POST-TRANSPLANT CYCLOPHOSPHAMIDE AS GVHD PROPHYLAXIS: A SINGLE-CENTER RETROSPECTIVE STUDY
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BORDAT j. (1), KAPHAN E. (1), ROBIN M. (1), XHAARD A. (1), SICRE DE FONTBRUNE F. (1), CHEVILLON F. (1), SOCIE G. (1), PEFFAULT DE LATOUR R. (1), MICHONNEAU D. (1)
Présentateur : BORDAT jonathan
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Louis, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction:
Post-transplant cyclophosphamide (PTCY) has greatly improved outcomes in haplo-identical (HAPLO) and 9/10 HLA mismatched unrelated donor (MMUD) allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-SCT). As PTCY has become widely adopted, several studies have compared HAPLO and MMUD allo-SCT, but with controversial findings. In this single-center retrospective study, we aim to evaluate the differences in outcomes between HAPLO and MMUD transplants using PTCY as GVHD prophylaxis in patients receiving an allo-SCT for a hematological malignancy.
Methods:
We retrospectively analyzed patients with hematologic malignancies who underwent an allo-SCT from a 9/10 HLA mismatched unrelated donor (defined as one allelic mismatch at one of the HLA-A, B, C, DQ, and DR loci) or a haplo-identical donor between January 2015 and February 2024 at Saint-Louis Hospital, Paris, France. Only patients who received PTCY-based GVHD prophylaxis, with no other in vivo or ex vivo T-cell depletion were included.
Results:
176 patients who received a MMUD (n=41) or an HAPLO (n=135) transplantation were included, with a median follow-up of 15.2 and 23.8 months, respectively. Group characteristics were balanced with no mean age (47.5 vs. 45.5 years, p=0.47) or sex ratio (male: 53.7 vs. 65.9, p=0.20) differences between MMUD group and HAPLO group respectively. Most patients were transplanted for acute leukemia (53.6% vs. 57.8%, p=0.80). Myeloablative regimens were used at comparable rates between the two groups (46.4% vs. 40.7%, p=0.59). The rate of second allo-SCT was low and similar between the two groups (2,4% vs 6,7%). The prior use of PTCY in haplo-identical transplantation led to an earlier median year of transplantation in the HAPLO group compared to the MMUD group (2020 vs. 2022, p<0.01).
At one year, there were no significant differences in terms of overall survival (OS) (79.3% vs. 79.8%, p=0.9) or progression-free survival (PFS) (74.9% vs. 73.2%, p=0.74) with similar cumulative incidences of relapse (CIR) (18.1% vs. 18.7%, p=0.71) and non-relapse mortality (NRM) (8.7% vs. 11.9%, p=0.72) between the MMUD and HAPLO groups, respectively. One-year GRFS (Graft-versus-Host Disease-Free, Relapse-Free Survival) was similar in both groups (50.1% vs. 49.0%, p=0.99). Despite a lower day-100 incidence of grade II-IV acute GVHD (49.2% vs. 71.6%, p=0.02), the incidences of 100-day grade III-IV acute GVHD (15.9% vs. 23.0%, p=0.25), one-year chronic GVHD (40% and 42.6%, p=0.99) and one-year moderate/severe chronic GVHD (28.6% vs. 34.2%, p=0.73) were not significantly different. (Figure 1 and 2)
On peripheral blood lymphocyte immunophenotyping, both groups exhibited lymphopenia with a persistent inversion of the CD4/CD8 ratio up to 2 years post-transplant. PTCY prophylaxis appears to predominantly affect naive T cells while sparing memory T cells, potentially reducing the risk of infection. B-cell reconstitution was also much slower, with significant recovery beginning around one year in both groups.
Conclusion:
This study found similar outcomes between the HAPLO and MMUD groups, not favoring one over the other. This approach expands the range of potential donors available for our patients, thereby enhancing the chances of identifying a suitable donor. All studies comparing HAPLO and MMUD are retrospective; therefore, prospective studies are necessary to clearly evaluate the impact of the donor source.
Figure 1: Main survival outcomes between the three groups. A: overall survival (OS); B: progression-free survival (PFS); C: non relapse mortality (NRM); D: severe GVHD/relapse-free survival (GRFS).
Figure 2: GVHD and relapse incidence between the three groups. A: incidence of acute GVHD grade II-IV, B: incidence of acute GVHD grade III-IV, C: incidence of moderate or severe (M/S) chronic GVHD, D: incidence of relapse.
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p 12 faisabilite d un traitement de maintenance par azacytidine dans les suites d une allogreffe de cellules souches hematopoietiques pour syndrome myelodysplasique ou leucemie aigue myeloide de haut risque de rechute auteurs nykolyszyn c 1 harbi s 1 pagliardini t 1 bouchacourt b 1 pagnussat f 1 jaselme p 1 furst s 1 hicheri y 1 calmels b 1 lemarie c 1 chateau a 1 demerle c 1 chabannon c 1 weiller p 1 blaise d 1 devillier r 1 etablissement 1 institut paoli calmettes marseille france presentateur nykolyszyn charlotte |
P-12 - FAISABILITE D'UN TRAITEMENT DE MAINTENANCE PAR AZACYTIDINE DANS LES SUITES D'UNE ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES POUR SYNDROME MYELODYSPLASIQUE OU LEUCEMIE AIGUE MYELOIDE DE HAUT RISQUE DE RECHUTE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : NYKOLYSZYN C. (1), HARBI S. (1), PAGLIARDINI T. (1), BOUCHACOURT B. (1), PAGNUSSAT F. (1), JASELME P. (1), FURST S. (1), HICHERI Y. (1), CALMELS B. (1), LEMARIE C. (1), CHATEAU A. (1), DEMERLE C. (1), CHABANNON C. (1), WEILLER P. (1), BLAISE D. (1), DEVILLIER R. (1)
Présentateur : NYKOLYSZYN Charlotte
Etablissement : (1) INSTITUT PAOLI CALMETTES, Marseille, FRANCE
RésuméL’administration d'un traitement dit "de maintenance", capable d'augmenter l'effet du greffon contre la maladie ou d'exercer une activité anti tumorale directe représente une solution prometteuse pour éviter les rechutes des myélodysplasies (SMD) ou leucémies aigües myéloïdes (LAM) en post allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (AlloCSH). Cependant, il reste difficile d’identifier une stratégie thérapeutique adaptée chez ces patients fragiles.
Au regard des différentes publications disponibles dans la littérature, depuis le début de l’année 2020, nous avons adopté, à l’Institut Paoli Calmettes, une stratégie thérapeutique post AlloCSH utilisant l’Azacytidine (AZA) chez les patients allogreffés pour un SMD ou une LAM à haut risque de rechute.
Nous avons réalisé une étude monocentrique examinant la faisabilité et l’efficacité de l’AZA faible dose en entretien post AlloCSH chez les patients atteints de LAM ou de SMD de haut risque (LAM de risque défavorable selon l’ELN 2022, incluant les SMD/LAM, LAM ou SMD avec blastose médullaire ≥ 5% blastes au moment de l’allogreffe, LAM ou SMD/LAM en rémission complète avec maladie résiduelle positive au moment de la greffe, en l’absence de thérapie ciblée disponible).
Les patients éligibles bénéficient à partir du J60 post allogreffe du traitement suivant : AZA 32 mg/m2, en injection sous cutanée de J1 à J5. La durée du traitement prévue est de 12 cycles de 28 jours au total.
Entre le 01 janvier 2020 et le 30 juin 2023, 106 patients allogreffés sur l’Institut Paoli Calmettes étaient éligibles à cette stratégie. 45 d’entre eux ont pu recevoir au moins une cure sur les 12 prévues. Le nombre médian de cycles reçus était de 4. La majorité des patients (n = 32) ont également bénéficié d'injection de lymphocytes du donneur (DLI) prophylactiques.
La tolérance du traitement est correcte avec principalement des cytopénies (un seul cas de grade 4) et des altérations du bilan hépatique (toutes de grades 1 ou 2). On ne constate pas d’excès de GVH chez les patients ayant reçu le traitement. La survie globale (OR 0,17 ; p 0,00047) et la survie sans progression (0,27 ; p 0,00254) étaient très significativement améliorées par le traitement par AZA (figure 1).
Nous avons confirmé ici, dans cette étude rétrospective monocentrique, la faisabilité d’un traitement de maintenance post AlloCSH basé sur l’AZA faible dose. Nous rapportons un net bénéfice de survie globale et de survie sans progression (PFS) chez les patients ayant bénéficié de ce traitement de maintenance. Cette étude comporte cependant plusieurs biais, notamment un manque d’homogénéité du traitement reçu intra et inter groupes. En effet, des DLI prophylactiques ont été réalisées au sein des deux groupes de patients. Par ailleurs, le nombre de cures d’AZA reçu est très variable. Enfin, on note une majorité de LAM au sein du groupe n’ayant pas reçu l’AZA versus plus de SMD au sein du groupe AZA.
Pour conclure, l’AZA faible dose en traitement de maintenance post AlloCSH peut être une stratégie prometteuse, éventuellement en association avec d’autres thérapeutiques pour limiter les rechutes chez les patients allogreffés pour SMD ou LAM de haut risque. De futures études sont nécessaires afin de déterminer le schéma thérapeutique le plus adéquat et efficace dans cette indication.
Résultats de l'analyse univariée : PFS et OS à 3 ans.
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p 13 evolution des pratiques et impact des nouvelles strategies therapeutiques dans les rechutes de leucemies aigues myeloides apres une allogreffe de cellules souches hematopoietiques une etude retrospective multicentrique de la sfgm tc auteurs couturier a 1 peffault de latour r 2 devillier r 3 forcade e 5 huynh a 5 daguindau e 6 srour m 7 benakli m 8 poirie x 9 chalandon y 10 castilla llorente c 11 chevallier p 12 gabellier l 13 malard f 14 bulabois c 15 maertens j 16 labussiere wallet h 17 bay j 18 nguyen s 19 rubio m 20 cornillon j 21 suarez f 22 lioure b 23 chantepie s 24 maury s 25 loschi m 26 baron f 27 bazarbachi a 28 francois s 29 charbonnier a 41 lewalle p 30 turlure p 31 maillard n 32 contentin n 33 couturier m 34 villate a 35 bekadja m 36 sterin a 37 pranger d 38 renard c 39 bruno b 40 mear j 1 marchand t 1 etablissement 1 chu rennes rennes france 2 chu saint louis paris france 3 institut paoli calmette marseille france 4 chu bordeaux bordeaux france 5 oncopole toulouse toulouse france 6 chu besancon besancon france 7 chu lille lille france 8 chu alger alger algerie 9 bruxelles saint luc bruxelles belgique 10 hug geneve geneve suisse 11 institut gustave roussy villejuif france 12 chu nantes nantes france 13 chu montpellier montpellier france 14 chu saint antoine paris france 15 chu grenoble grenoble france 16 chu leuwen louvain belgique 17 chu lyon sud lyon france 18 chu clermont ferrand clermont ferrand france 19 chu la pitie salpetriere paris france 20 chu nancy nancy france 21 chu saint etienne saint etienne france 22 necker enfants malades paris france 23 canceropole est strasbourg france 24 chu caen caen france 25 chu henri mondor creteil france 26 chu nice nice france 27 chu liege liege france 28 american university of beirut medical center beirut liban 29 chu angers angers france 30 institut jules bordet bruxelles belgique 31 chu limoges limoges france 32 chu poitiers poitiers france 33 chu rouen becquerel rouen france 34 chu brest brest france 35 chu tours tours france 36 chu oran oran algerie 37 chu la timone marseille france 38 grand hopital de charleroi charleroi france 39 institute of hematology and pediatric oncology lyon france 40 lille jeanne de flandres lille france 41 chu amiens amiens france presentateur couturier audrey |
P-13 - ÉVOLUTION DES PRATIQUES ET IMPACT DES NOUVELLES STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES DANS LES RECHUTES DE LEUCÉMIES AIGUËS MYÉLOÏDES APRÈS UNE ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES : UNE ÉTUDE RÉTROSPECTIVE MULTICENTRIQUE DE LA SFGM-TC.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : COUTURIER A. (1), PEFFAULT DE LATOUR R. (2), DEVILLIER R. (3), FORCADE E. (5), HUYNH A. (5), DAGUINDAU E. (6), SROUR M. (7), BENAKLI M. (8), POIRIÉ X. (9), CHALANDON Y. (10), CASTILLA LLORENTE C. (11), CHEVALLIER P. (12), GABELLIER L. (13), MALARD F. (14), BULABOIS C. (15), MAERTENS J. (16), LABUSSIERE-WALLET H. (17), BAY J. (18), NGUYEN S. (19), RUBIO M. (20), CORNILLON J. (21), SUAREZ F. (22), LIOURE B. (23), CHANTEPIE S. (24), MAURY S. (25), LOSCHI M. (26), BARON F. (27), BAZARBACHI A. (28), FRANCOIS S. (29), CHARBONNIER A. (41), LEWALLE P. (30), TURLURE P. (31), MAILLARD N. (32), CONTENTIN N. (33), COUTURIER M. (34), VILLATE A. (35), BEKADJA M. (36), STERIN A. (37), PRANGER D. (38), RENARD C. (39), BRUNO B. (40), MEAR J. (1), MARCHAND T. (1)
Présentateur : COUTURIER Audrey
Etablissement : (1) CHU Rennes , Rennes, FRANCE; (2) CHU Saint-Louis, Paris , FRANCE; (3) Institut Paoli & Calmette, Marseille, FRANCE; (4) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (5) Oncopole Toulouse, Toulouse, FRANCE; (6) CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (7) CHU Lille, Lille, FRANCE; (8) CHU Alger, Alger, ALGERIE; (9) Bruxelles Saint Luc, Bruxelles, BELGIQUE; (10) HUG Genève, Genève, SUISSE; (11) Institut Gustave Roussy, Villejuif, FRANCE; (12) CHU Nantes, Nantes, FRANCE; (13) CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE; (14) CHU Saint-Antoine, Paris, FRANCE; (15) CHU Grenoble, Grenoble, FRANCE; (16) CHU Leuwen, Louvain, BELGIQUE; (17) CHU Lyon Sud, Lyon, FRANCE; (18) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (19) CHU La Pitié Salpêtrière , Paris, FRANCE; (20) CHU Nancy, Nancy, FRANCE; (21) CHU Saint-Etienne, Saint-Etienne, FRANCE; (22) Necker Enfants malades, Paris, FRANCE; (23) Cancéropôle Est, Strasbourg, FRANCE; (24) CHU Caen, Caen, FRANCE; (25) CHU Henri Mondor, Créteil, FRANCE; (26) CHU Nice, Nice, FRANCE; (27) CHU Liège, Liège, FRANCE; (28) American University of Beirut Medical Center, Beirut, LIBAN; (29) CHU Angers, Angers, FRANCE; (30) Institut Jules Bordet, Bruxelles, BELGIQUE; (31) CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (32) CHU Poitiers, Poitiers, FRANCE; (33) CHU Rouen Becquerel, Rouen, FRANCE; (34) CHU Brest, Brest, FRANCE; (35) CHU Tours, Tours, FRANCE; (36) CHU Oran, Oran, ALGERIE; (37) CHU La Timone, Marseille, FRANCE; (38) Grand Hôpital de Charleroi, Charleroi, FRANCE; (39) Institute of Hematology and Pediatric Oncology, Lyon, FRANCE; (40) Lille Jeanne de Flandres, Lille, FRANCE; (41) CHU Amiens, Amiens, FRANCE
RésuméIntroduction : La rechute d’une leucémie aiguë myéloïde (LAM) après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) survient chez 20 à 40 % des patients et est associée à un pronostic défavorable. Récemment, de nouveaux traitements ont enrichi l’arsenal thérapeutique dans le traitement des LAM. L’objectif de cette étude était d’analyser l’évolution des pratiques dans la prise en charge des rechutes après allogreffe entre 2013 et 2023, et d’évaluer son impact sur le pronostic.
Matériel & Méthodes : Nous avons mené une étude de registre multicentrique rétrospective sous l’égide de la société francophone de greffe de moelle et thérapie cellulaire (SFGM-TC). Les données de 2134 patients ayant rechuté après avoir reçu une allogreffe de CSH entre janvier 2013 et mai 2023 ont été collectées. Les patients ayant présenté une rechute avant octobre 2019 ont été comparés à ceux ayant rechuté après cette date. Une analyse pondérée en fonction du score de propension a été réalisée afin d’évaluer l’impact des différentes stratégies thérapeutiques utilisées à la rechute.
Résultats : La prise en charge des rechutes de LAM après allogreffe a fortement évolué au cours du temps avec notamment un recours plus large aux thérapies ciblées à partir de 2019. En termes de pronostic, le taux de survie globale à 2 ans était estimé à 15 % chez les patients ayant présenté une rechute avant octobre 2019, et de 20 % chez les patients ayant rechuté après octobre 2019 (95% IC [13 - 17%], 95% IC [16 - 23%], respectivement, p < 0.001). L’analyse pondérée en fonction du score de propension révèle que le traitement de sauvetage par thérapie ciblée est associé à une amélioration de la survie globale (p < 0.001). En analyse multivariée, l’utilisation d’une thérapie ciblée, un délai greffe – rechute plus long, la présence d’une GVH chronique et le recours à une seconde allogreffe ou aux injections de lymphocytes du donneur (DLI) sont associés à une amélioration de la survie globale. A l’inverse, un caryotype intermédiaire ou défavorable, le recours à un donneur haplo-identique et l’utilisation d’un traitement de maintenance avant la rechute apparaissent comme des facteurs associés à une diminution de la survie globale.
Conclusion : Cette étude met en évidence une amélioration du pronostic chez les patients présentant une rechute de LAM après allogreffe de CSH après octobre 2019. Nos résultats suggèrent qu’un rattrapage utilisant une thérapie ciblée pourrait être associé à une survie plus longue. Néanmoins, le recours à une seconde thérapie cellulaire, 2e allogreffe ou DLI, représente un facteur prédictif d’une survie prolongée et ce, indépendamment de la stratégie de rattrapage mise en œuvre.
Unadjusted post-relapse survival curves according to period of relapse.
. Overall survival according to the choice of salvage treatment. Figure shows IPTW adjusted Kaplan-Meier analysis of overall survival according to choice of salvage treatment.
Forest plot of factors associated with outcome. Figure shows IPTW-adjusted HRs and 95% CI for Overall Survival.
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p 14 cryoconservation de cellules souches hematopoietiques dans le cadre des greffes allogeniques impact sur la population lymphocytaire et retentissement clinique auteurs grant f 1 borel c 1 huynh a 1 fleury s 2 soler p 2 etablissement 1 iuct onocopole toulouse france 2 etablissement francais du sang occitanie toulouse france presentateur grant fiona |
P-14 - CRYOCONSERVATION DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES DANS LE CADRE DES GREFFES ALLOGÉNIQUES : IMPACT SUR LA POPULATION LYMPHOCYTAIRE ET RETENTISSEMENT CLINIQUE.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : GRANT F. (1), BOREL C. (1), HUYNH A. (1), FLEURY S. (2), SOLER P. (2)
Présentateur : GRANT Fiona
Etablissement : (1) IUCT-Onocopole, Toulouse, FRANCE; (2) Etablissement Francais du Sang - Occitanie, Toulouse, FRANCE
Résumé Introduction/ Objectifs :
La cryoconservation est d’usage répandu dans l’autogreffe mais reste peu employée dans le cadre de l’allogreffe alors que son utilisation permettrait une plus grande flexibilité.
Notre étude évaluait l’impact de la congélation et décongélation sur la population lymphocytaire et son retentissement sur le risque de rechute, de rejet ou de GVH.
Matériels et Méthodes :
Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique incluant des patients ayant reçu entre 2020 et 2022 une allogreffe provenant d’un donneur géno-identique ou phéno-identique pour une hémopathie maligne (LAM, LAL, SMD, SMP, SMD/SMP).
Nous avons comparé l’incidence de GVH tous grades, et la survie sans rechute, rejet, GVH aigue grade 3-4 ni GVH chronique extensive chez les patients ayant reçu une greffe de cellules souches périphériques congelées (groupe CSP congelées) ou fraîches (groupe CSP fraîches). Les CSP étaient congelées par descente en température contrôlée, dans une solution de cryoprotection composée de DMSO et d’albumine.
Résultats :
96 patients ont reçu une greffe de CSP congelées et 85 patients ont reçu des CSP fraîches. La médiane d’âge était de 61.3 ans, les greffes géno-identiques étaient plus souvent des CSP fraîches et les phéno-identiques, des CSP congelées.
Le procédé de congélation-décongélation était responsable d’une perte de cellules souches hématopoïétiques et lymphocytes entre 20 à 30%. Les greffons de CSP fraîches étaient significativement plus riches en CSH (teneurs médianes respectives 6.42 vs 4.83 10 6/kg, p<0.001) et en lymphocytes T CD4 (teneurs médianes respectives 121.26 vs 76.6 10 6/kg, p<0.001), sans différence de teneur en lymphocytes T CD8.
La survie sans évènement médiane était de 18.2 mois (CI 95% 8.73 - NA) dans le groupe CSP congelées et de 20.6 mois (CI 95 % 11.23 - NA) dans le groupe CSP fraîches, sans différence significative entre les deux groupes (HR 1.07, CI 95% 0.7-1.6, p=0.725). La survie globale à 3 ans était de 62.7% (CI 95% 50-72.1) dans le groupe CSP congelées et de 72.2% (CI 95% 60.4-82.2), sans différence entre les deux groupes (HR 1.29, CI 95 % 0.76-2.21, p=0.35). La teneur en lymphocytes n’impactait pas la survie globale, une teneur élevée en lymphocytes T CD4 était associée à une moins bonne survie sans évènement.
Le risque de GVH aigue était plus important dans le groupe CSP congelées avec 73% de GVH aiguë dans le groupe CSP congelées vs 53% dans le groupe CSP fraîches (OR 2.39, CI 95% 1.29-4.45, p=0.005), sans incidence sur le risque de GVH aigue grade 3-4. Le risque de GVH chronique était lui plus élevé dans le groupe CSP fraîches avec 17% de GVH chronique vs 34% de GVH chronique dans le groupe CSP fraîches (OR 0.39, CI 95% 0.19-0.78, p=0.007), sans incidence sur le risque de GVH chronique extensive. La cellularité du greffon n’était pas corrélée à la survenue de GVH aigue ou chronique.
Discussion/ Conclusion
Le procédé de congélation- décongélation était responsable d’une perte cellulaire modérée mais significative, sans répercussion sur la survie sans évènement ni la survie globale. Notre étude trouvait chez les patients ayant reçu des CSP congelées un risque plus élevé de GVH aigue et plus faible de GVH chronique, cette différence n’était cependant pas significative pour les GVH aigues grade 3-4 ni les GVH chroniques extensive. Notre étude est donc en faveur d’une utilisation plus large de la cryoconservation de CSP allogéniques.
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p 15 posaconazole versus fluconazole as primary antifungal prophylaxis for patients at high risk of invasive fungal infections receiving allogeneic hematopoietic stem cell transplantation auteurs letailleur v 1 jullien m 1 garnier a 1 peterlin p 1 vantyghem s 1 fourmont a 1 guillaume t 1 chevallier p 1 le bourgeois a 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur letailleur valentin |
P-15 - POSACONAZOLE VERSUS FLUCONAZOLE AS PRIMARY ANTIFUNGAL PROPHYLAXIS FOR PATIENTS AT HIGH RISK OF INVASIVE FUNGAL INFECTIONS RECEIVING ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC STEM CELL TRANSPLANTATION.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : LETAILLEUR V. (1), JULLIEN M. (1), GARNIER A. (1), PETERLIN P. (1), VANTYGHEM S. (1), FOURMONT A. (1), GUILLAUME T. (1), CHEVALLIER P. (1), LE BOURGEOIS A. (1)
Présentateur : LETAILLEUR Valentin
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
RésuméPosaconazole is recommended as primary antifungal prophylaxis (PAP) for prolonged neutropenia or acute graft versus host disease with steroid use (aGvHD) (1, 2). Data is too scarce about its use after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT) outside of severe aGvHD context. Yet, mold infections, not covered by fluconazole (standard PAP) spectrum, are predominant in patients defined at high-risk (HR) of invasive fungal infections (IFI). The aim of this retrospective monocentric study was to compare, for adult pts at HR of IFI, posaconazole as PAP after allo-HSCT, to an historical cohort of pts treated with fluconazole.
As part of local practice, HR pts were given posaconazole as PAP since 2020. Definition of HR was (at least 1 criterium) 1/use of alternative donor or use of high-dose post-transplant cyclophosphamide (HD PTCy) 2/active disease at transplant 3/previous allo-HSCT. We considered 96 HR pts with fluconazole (2017-2019) and 63 with posaconazole (2020-2021) as PAP. Pts received PAP from day (D) 1 to D100 post-transplant. Primary endpoint was incidence of IFI (possible, probable, proven (3)) between D0 to D100 post-transplant with grade II-IV aGvHD + ≥1 mg/kg of corticosteroids and death as competing risks (D100 IFI).
Table I shows pts’ characteristics. 96 (60%) and 63 (40%) pts had respectively 1 or ≥2 HR of IFI criteria.
2y CI of IFI in the whole cohort was 22.6% (n=36), including 8 (22.2%) from yeasts 27 (75%) from molds and 1 (2.3%) other. IFI was associated with worst 2y outcomes (Table II). CI of D100 IFI was 12% (7.5-18%). No factor was identified as predicting D100 or 2y IFI by multivariate analysis.
Median duration of IFI prophylaxis was 65.5D (IQR: 25-95) with posaconazole compared to 45D (23.25-91) with fluconazole (p = 0.291). Pharmacologic management details are shown in Table III.
Main outcomes (OS, DFS, NRM and RI, grade II-IV or grade III-IV aGvHD, chronic extensive GVHD) were not influenced by the type of antifungal prophylaxis (Table II). The CI of D100 IFI were similar between both groups (posaconazole 9.5% (95%CI: 3.8-18%) vs. fluconazole 14% (7.6-21%), p=0.2). Pts developed an IFI in the posa and the fluco groups at a median of 13.5 (IQR: 9-36.75) and 16 (5-29) D post-transplant, respectively. However, the number of proven IFI was higher in the fluco group (n=4/13, 31% vs 0/6, 0%, p=0.12) while no mucormycosis infection and no IFI-related deaths were documented in the posa group (vs 2 and 3 in the fluco group) (Table IV).
Posaconazole is not superior to fluconazole as IFI prophylaxis in HR IFI recipients of allo-HSCT in terms of decreasing IFI incidences or improving outcomes but it may be superior to prevent severe complications related to IFIs. It was well tolerated but issues about its pharmacokinetics and management were identified. This study also showed that IFI are still source of non-relapse mortality despite use of PAP.
Table I: Patients characteristics. 1Median (IQR); n (%) ; 2Wilcoxon rank sum test; Pearson's Chi-squared test; Fisher's exact test.
Table II: D100 and 2y outcomes according to IFI incidence and primary antifungal prophylaxis. 1% (95%CI); 2Gray's test ; 3log-rank test; 4With grade II-IV aGVHD requiring > 1mg/kg of corticosteroids and death as competing risks; 5With death as competing
Table III: Pharmacologic description of posaconazole or fluconazole prophylaxis. 1: 300 mg/12h the first day 2: Last day of prophylaxis was also set at first day of grade II-IV aGvHD incidence as we only analyze primary prophylaxis outside of aGvHD
Table IV: Description of D100 IFI events (with aGvHD II-IV requiring > 1mg/mg and death as competing events). 1: according to EORTC criteria (3) according to EORTC criteria (3)
Bibliographie1- Cornely OA, Maertens J, Winston DJ, Perfect J, Ullmann AJ, Walsh TJ et al. Posaconazole vs. fluconazole or itraconazole prophylaxis in patients with neutropenia. N Engl J Med. 2007 Jan 25;356(4):348-59.
2- Ullmann AJ, Lipton JH, Vesole DH, Chandrasekar P, Langston A, Tarantolo SR et al. Posaconazole or fluconazole for prophylaxis in severe graft-versus-host disease. N Engl J Med. 2007 Jan 25;356(4):335-47.
3- Donnelly JP, Chen SC, Kauffman CA, Steinbach WJ, Baddley JW, Verweij PE et al. Revision and update of consensus definitions of invasive fungal disease from the european organization for research and treatment of cancer and the mycoses study group education and research consortium. Clin Infect dis 2020 ; 71(6) : 1367-1376.
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p 17 caracteristiques clinico biologiques et therapeutiques des hemopathies avec exces de pdc en france auteurs labaigt t 1 roussel x 1 etablissement 1 chu besancon besancon france presentateur labaigt tony |
P-17 - CARACTÉRISTIQUES CLINICO-BIOLOGIQUES ET THÉRAPEUTIQUES DES HÉMOPATHIES AVEC EXCÈS DE PDC EN FRANCE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : LABAIGT T. (1), ROUSSEL X. (1)
Présentateur : LABAIGT Tony
Etablissement : (1) CHU Besançon, Besançon, FRANCE
RésuméROMI-E2S, une étude rétrospective, multicentrique, conduite au CHU de Besançon sur les caractéristiques épidémiologiques, clinico-biologiques et thérapeutiques des hémopathies myéloïdes avec excès de cellules dendritiques plasmocytoïdes.
Tony LABAIGT 1
Xavier ROUSSEL 1,2
1 – Service d’Hématologie, CHU Besançon, Besançon, France ;
2 – Université de Bourgogne Franche-Comte, INSERM, Etablissement Français du Sang Bourgogne/Franche-Comte, Unite Mixte de Recherche (UMR) 1098, RIGHT (Interactions Greffon Hôte Tumeur / Ingenierie Cellulaire et Genique), Besançon, France
Introduction :
Les proliférations de cellules dendritiques plasmocytoïdes matures (MPDCP), associés aux hémopathies myéloïdes ont été récemment inclues dans la classification OMS-2022. Quelques données observationnelles, issues d’un nombre restreint d’étude, ont montré que cette entité serait de mauvais pronostic, avec récurrence des mutations intéressant le gène RUNX1, où l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (ACSH) pourrait permettre une rémission durable.
Objectif :
L’objectif de cette étude était de décrire et d’analyser les caractéristiques clinico-biologiques et thérapeutiques des patients atteints d’une hémopathie myéloïde avec excès de pDC matures, en particulier les LAM-pDC
Matériel et méthode :
Nous avons analysé rétrospectivement et de façon multicentrique, 39 patients, pris en charge en France, de plus de 18 ans atteints de MPDCP associée à une hémopathie myéloïde, diagnostiqués entre janvier 2008 et mai 2023.
Résultats :
L’âge médian était de 68 ans, le diagnostic de LAM était le plus fréquent, dans plus de 75% des cas. Nous avons montré que le diagnostic de MPDCP était difficile, car les pDC sont peu rapportées en cytologie, avec un apport important de la cytométrie en flux. Les LAM-pDC étaient principalement des LAM-M0 et des LAM-M4/5 selon la classification FAB, et la majorité des cas étaient des LAM-MR (myelodysplasia-related), de-novo selon la classification OMS-2022. La mutation la plus fréquemment rencontrée était celle de RUNX1, dans presque 70% des cas, associée à des caryotypes normaux ou simples, responsable d’un pronostic défavorable selon l’ELN-2022. La plupart d’entre elles ont été traitées selon le protocole BIG-1, avec une association de cytarabine et d’anthracycline, suivie d’une allogreffe. La survie globale (SG) médiane était de 371 jours, avec une survie à 2 ans et à 5 ans de 37% et de 20%, respectivement ( Figure 1). Les patients avaient une moins bonne SG à 5 ans s’ils étaient traités par chimiothérapie intensive sans consolidation par allogreffe, par chimiothérapie non intensive, ou par un traitement palliatif, comparée aux patients traités par chimiothérapie intensive avec une consolidation par allogreffe ( Figure 2).
Discussion :
Les MPDCP associées à une hémopathie myéloïde et notamment associées aux LAM sont des entités de mauvais pronostic. Le diagnostic passe principalement par l’immunophénotypage et la stratégie thérapeutique par chimiothérapie intensive et allogreffe permet de compenser l’effet péjoratif des mutations RUNX1, observée dans 70% des cas.
Conclusion :
La poursuite du projet avec l’inclusion d’autres centres est en cours et augmenterait la puissance de cette étude. Des études de prévalence, de fonctionnalité, et de criblage pharmacologique des MPDCP et de leurs hémopathies sous-jacentes pourraient permettre une meilleure compréhension de mécanismes d’échappement et l’adaptation des stratégies thérapeutiques
Survie globale des MPDCP, (A) cohorte MPDCP issue des 78 cas du réseau ROMI ; (B) cohorte de MPDCP issue des 39 cas de l'étude ROMI-E2S, (C) cohorte des LAM-pDC de l'étude ROMI-E2S, (D) cohorte des SMD/NMP-pDC de l'étude ROMI-E2S
Réponse et survie des LAM-pDC selon la stratégie de prise en charge avec, (A) taux et type de réponse selon le traitement de première intention, (B) survie globale selon le type de traitement de première intention
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p 18 comparaison du fludarabine treosulfan au fludarabine melphalan en conditionnement des allogreffes de cellules souches hematopoietiques dans le traitement des myelofibroses auteurs drillet g 1 bahaoui h 2 baron f 3 poire x 4 mediavilla c 5 maillard n 6 nguyen s 7 rubio m 8 srour m 9 daguindau e 10 cornillon j 11 charbonnier a 12 turlure p 13 marcais a 14 villate a 15 alani m 16 bilger k 17 lioure b 17 chantepie s 18 bay j 19 francois s 20 bernard m 1 bulabois c 21 ceballos p 22 loron s 23 curis e 2 24 robin m 25 etablissement 1 chu rennes rennes france 2 ur 7537 biostm faculte de pharmacie de paris universite paris cite paris france 3 chu liege liege belgique 4 cliniques universitaires saint luc uclouvain bruxelles woluwe belgique 5 chu bordeaux bordeaux france 6 chu poitiers poitiers france 7 hopital de la pitie salpetriere ap hp paris france 8 chru de nancy nancy france 9 chu lilles lilles france 10 chu besancon besancon france 11 chu saint etienne saint etienne france 12 chu amiens picardie amiens france 13 chu limoges limoges france 14 hopital necker enfants malades ap hp paris france 15 chru tours tours france 16 centre henri becquerel rouen france 17 icans chu strasbourg strasbourg france 18 chu caen normandie caen france 19 chu clermont ferrand clermont ferrand france 20 chu angers angers france 21 chu grenoble alpes grenoble france 22 chu montpellier montpellier france 23 hospices civils lyon hopital lyon sud lyon france 24 laboratoire dhemostase hopital lariboisiere ap hp paris france 25 hopital saint louis ap hp paris france presentateur drillet gaelle |
P-18 - COMPARAISON DU FLUDARABINE-TREOSULFAN AU FLUDARABINE-MELPHALAN EN CONDITIONNEMENT DES ALLOGREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES DANS LE TRAITEMENT DES MYELOFIBROSES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : DRILLET G. (1), BAHAOUI H. (2), BARON F. (3), POIRE X. (4), MEDIAVILLA C. (5), MAILLARD N. (6), NGUYEN S. (7), RUBIO M. (8), SROUR M. (9), DAGUINDAU E. (10), CORNILLON J. (11), CHARBONNIER A. (12), TURLURE P. (13), MARCAIS A. (14), VILLATE A. (15), ALANI M. (16), BILGER K. (17), LIOURE B. (17), CHANTEPIE S. (18), BAY J. (19), FRANÇOIS S. (20), BERNARD M. (1), BULABOIS C. (21), CEBALLOS P. (22), LORON S. (23), CURIS E. (2,24), ROBIN M. (25)
Présentateur : DRILLET Gaëlle
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (2) UR 7537 BioSTM, faculté de pharmacie de Paris, université Paris Cité , Paris, FRANCE; (3) CHU Liège, Liège, BELGIQUE; (4) Cliniques universitaires Saint-Luc , UCLouvain Bruxelles Woluwe, BELGIQUE; (5) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (6) CHU Poitiers, Poitiers, FRANCE; (7) Hôpital de la Pitié Salpêtrière, AP- HP, Paris, FRANCE; (8) CHRU de Nancy, Nancy, FRANCE; (9) CHU Lilles, Lilles, FRANCE; (10) CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (11) CHU Saint-Etienne, Saint-Etienne, FRANCE; (12) CHU Amiens-Picardie, Amiens, FRANCE; (13) CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (14) Hôpital Necker Enfants malades, AP-HP, Paris, FRANCE; (15) CHRU Tours, Tours, FRANCE; (16) Centre Henri Becquerel, Rouen, FRANCE; (17) ICANS, CHU Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (18) CHU Caen Normandie, Caen, FRANCE; (19) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (20) CHU Angers, Angers, FRANCE; (21) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (22) CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE; (23) Hospices civils Lyon, hôpital Lyon Sud, Lyon, FRANCE; (24) Laboratoire d’hémostase, hôpital Lariboisière, AP- HP , Paris, FRANCE; (25) Hôpital Saint Louis, AP- HP, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction
L’étude de phase 3 montrant de meilleurs résultats de l’association fludarabine treosulfan (FT) par rapport à fludarabine busulfan dans la leucémie aiguë myéloïde, de plus en plus de centres l’utilisent dans d’autres indications (1–4). La dernière étude prospective de la SFGM-TC préconisait l’association fludarabine melphalan (FM) pour les patients atteints de myélofibrose, mais des taux élevés de maladie du greffon contre l’hôte (GVH) aiguë sévère et de mortalité ont été décrits (5–8).
Dans cette étude rétrospective, FM sera comparée à FT chez des patients atteints de myélofibrose.
Matériels et méthodes
Sont inclus les patients âgés de plus de 50 ans du registre SFGM-TC ayant subis une allogreffe génoidentique ou phénoidentique 10/10e pour myélofibrose primitive ou secondaire entre janvier 2016 et juin 2023, recevant un conditionnement fludarabine-melphalan 140 mg/m2 ou fludarabine-tréosulfan 30 g/m2. Afin de rendre les deux cohortes comparables, les patients n’ayant pas reçu de sérum anti-lymphocytaire (SAL) pour une allogreffe phénoidentique et les patients splénectomisés ont été exclus. Les données à l’inclusion ont été comparées à l’aide de tests non-paramétriques ; les données de suivi, en survie par un modèle de Cox (fin de suivi à 1 an). Toutes les analyses ont été réalisées avec le logiciel R et la bibliothèque survival.
Résultats
Dans cette cohorte de 87 patients FM et 27 patients FT, les deux groupes différaient principalement par la prophylaxie de la GVH, assurée majoritairement par l’association ciclosporine/mycophénolate mofétil dans le groupe FM et par l’association ciclosporine/méthotrexate dans le groupe FT ( tableau 1). Plus de la moitié des patients FM ont reçu 90 mg/m² de fludarabine ; l’ensemble des patients FT ont reçu de la fludarabine à 150 ou 120 mg/m². Tous les patients FT ont été allogreffés après décembre 2021, expliquant le suivi médian de 528 jours pour FM et de 367 jours pour FT.
Deux patients FT n’ont pas eu de prise de greffe, un patient FM a eu un rejet de greffe précoce. La sortie d’aplasie et le délai de reconstitution plaquettaire étaient plus tardives pour FT (médiane : 24 jours et 25 jours, respectivement) que pour FM (médiane : 14 jours et 18 jours, respectivement ; p < 0,001, p = 0,02 ; tableau 2). Les GVH aiguës de grade 3-4 à J100 étaient nettement plus fréquentes chez les patients traités par FM (33 % des patients) que chez ceux recevant du FT (1 seul patient sur 27 soit 4 % ; p = 0.005). Nous rapportons 34 décès secondaires à une GVH parmi les 50 décès à 1 an dans le groupe FM et aucun dans le groupe FT. La NRM à 1 an était de 36 % pour FM et de 11 % pour FT, sans différence statistiquement significative ( p = 0,09). Quoique le taux de rechute à 1 an soit deux fois plus élevé dans le groupe FT (19 %) par rapport au groupe FM (9 %), cette différence n’était pas significative ( p = 0,2). Enfin, il n’y avait pas de différence significative de survie globale à 1 an entre les deux groupes (58 % pour FM et 80 % pour FT ; p = 0,07).
Discussion, conclusion
Nous avons observé que le conditionnement FT, comparé au FM, dans l’allogreffe des myélofibroses, permettait d’assurer une prise de greffe satisfaisante malgré une augmentation du délai de sortie d’aplasie, en étant bien moins pourvoyeur de GVH aiguës sévères. Il faudra augmenter les effectifs pour vérifier l’absence d’excès de rechute après conditionnement FT, ainsi qu’une éventuelle meilleure survie globale.
Tableau 1 – Caractéristiques de la population
Tableau 2 – Incidence de GVH aiguë, de NRM, taux de survie globale et de rechute
Bibliographie1. Shimoni A, Labopin M, Savani B, Hamladji RM, Beelen D, Mufti G et coll. Intravenous Busulfan Compared with Treosulfan-Based Conditioning for Allogeneic Stem Cell Transplantation in Acute Myeloid Leukemia: A Study on Behalf of the Acute Leukemia Working Party of European Society for Blood and Marrow Transplantation. Biol Blood Marrow Transplant. 1 avr 2018 ; 24(4):751?7.
2. Beelen DW, Trenschel R, Stelljes M, Groth C, Masszi T, Reményi P et coll. Treosulfan or busulfan plus fludarabine as conditioning treatment before allogeneic haemopoietic stem cell transplantation for older patients with acute myeloid leukaemia or myelodysplastic syndrome (MC-FludT.14/L): a randomised, non-inferiority, phase 3 trial. Lancet Haematol. 1 janv 2020 ; 7(1):e28?39.
3. Claudiani S, Marktel S, Piemontese S, Assanelli A, Lupo-Stanghellini MT, Carrabba M et coll. Treosulfan based reduced toxicity conditioning followed by allogeneic stem cell transplantation in patients with myelofibrosis. Hematol Oncol. 2016 ; 34(3):154?60.
4. Atagunduz IK, Klyuchnikov E, Wolschke C, Janson D, Heidenreich S, Christopeit M et coll. Treosulfan-Based Conditioning Regimen for Second Allograft in Patients with Myelofibrosis. Cancers. 23 oct 2020 ; 12(11):3098.
5. Robin M, Porcher R, Wolschke C, Fontbrune FS de, Alchalby H, Christopeit M et coll. Outcome after Transplantation According to Reduced-Intensity Conditioning Regimen in Patients Undergoing Transplantation for Myelofibrosis. Biol Blood Marrow Transplant. 1 juil 2016 ; 22(7):1206?11.
6. Rondelli D, Goldberg JD, Isola L, Price LS, Shore TB, Boyer M et coll. MPD-RC 101 prospective study of reduced-intensity allogeneic hematopoietic stem cell transplantation in patients with myelofibrosis. Blood. 14 août 2014 ; 124(7):1183?91.
7. Robin M, Porcher R, Orvain C, Bay JO, Barraco F, Huynh A et coll. Ruxolitinib before allogeneic hematopoietic transplantation in patients with myelofibrosis on behalf SFGM-TC and FIM groups. Bone Marrow Transplant. août 2021 ; 56(8):1888?99.
8. Murthy GSG, Kim S, Estrada-Merly N, Abid MB, Aljurf M, Assal A et coll. Association between the choice of the conditioning regimen and outcomes of allogeneic hematopoietic cell transplantation for myelofibrosis. Haematologica. 9 févr 2023 ; 108(7):1900?8.
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p 19 approach based on reduced intensity conditioning regimen and low dose of post transplant cyclophosphamide for allogeneic stem cell transplantation in t cell lymphoma a single center case series auteurs messeant o 1 drillet g 1 le bars l 1 nimubona s 1 bernard m 1 marchand t 1 mear j 1 etablissement 1 chu pontchaillou rennes france presentateur drillet gaelle |
P-19 - APPROACH BASED ON REDUCED-INTENSITY CONDITIONING REGIMEN AND LOW-DOSE OF POST-TRANSPLANT CYCLOPHOSPHAMIDE FOR ALLOGENEIC STEM CELL TRANSPLANTATION IN T-CELL LYMPHOMA: A SINGLE-CENTER CASE SERIES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : MESSEANT O. (1), DRILLET G. (1), LE BARS L. (1), NIMUBONA S. (1), BERNARD M. (1), MARCHAND T. (1), MEAR J. (1)
Présentateur : DRILLET Gaëlle
Etablissement : (1) CHU Pontchaillou, Rennes, FRANCE
RésuméIntroduction/Objectives
Allogeneic stem cell transplantation (alloSCT) represents the sole potentially curative option for patients with relapsed or refractory (R/R) T-cell non-Hodgkin's lymphomas (T-NHL), yet is frequently associated with considerable toxicity. Studies support the efficiency of a reduced-intensity conditioning (RIC) regimen in this context. The efficacy of post-transplant cyclophosphamide (PtCy) in the prevention of graft-versus-host disease (GvHD) has been well-established. A recent Phase I/II study from the University of Pennsylvania indicated that a PtCy dose of 25 mg/kg/day on days 3 and 4 post-graft resulted in accelerated engraftment with minimal toxicity and relapse incidence.
The aim of this study was to standardise the alloSCT strategies employed for patients with T-NHL with the lightest conditioning regimen and a low-dose PtCy.
Patients & Methods
A monocentric pilot study was conducted, including adult patients diagnosed with R/R T-NHL who received an alloSCT between November 2022 and August 2024.
All patients received the same RIC regimen (Baltimore), followed by low-dose (25 mg/kg) PtCy on days 3 and 4. A comparison was made between two groups: the new strategy group (NSG) and the historical group (HG), comprising patients who received an allograft for T-cell NHL between 2018 and 2022.
Results
Between November 2022 and August 2024, 8 patients underwent an alloSCT in the NSG, while 15 consecutive patients were identified in the HG. The median age at transplant was 62 [43-69] in the NSG and 56 years [21-69] in the HG. The median number of prior treatment lines was 2. Four patients (50%) had a Sorror score ≥ 3, which was not significantly different from the HG. A total of 6 patients (75%) received grafts from matched donors in the NSG, compared to 11 patients (73%) in the HG. Three patients (20%) in the HG received myeloablative conditioning (MAC).
At the time of publication, 7 patients have reached day 100, and 6 patients have reached one year post-transplant in the NSG. All patients successfully engrafted, with a median time of 14.5 days [11-17] in the NSG and 17 days [0-34] in the HG. The incidence of acute GvHD grades III–IV and chronic GvHD was 13% and 25%, respectively, in the NSG and 53% and 27%, respectively, in the HG. There were no deaths in the NSG. In the HG, mortality was 27% at D+100 and 47% at one year. The one-year relapse incidence was 1/6 in the NSG and 3/15 in the HG.
Discussion
The results indicate that non-relapse mortality (NRM) was the primary cause of death among patients with T-NHL who underwent alloSCT. The patients studied in the NSG were found to exhibit neither a lower disease burden nor a lower level of frailty than those in the HG. Severe toxicities occur less frequently in the NSG group, and haematological reconstitution occurs more rapidly. The apparent reduction in toxicity was not associated with an increased risk of GVHD, although further observation is necessary. The incidence of relapse was not increased in the NSG. These findings are in accordance with other studies that have reduced the doses of PtCy. Eventually, this approach facilitated the identification of an appropriate donor for most patients, thereby reducing the number of alloSCT cancellations.
Conclusion
This study provides preliminary support for the use of the Baltimore regimen with low-dose PtCy in T-NHL alloSCT. However, a longer follow-up period and prospective comparative data are necessary to extend this strategy.
Patient outcomes.
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p 20 revisiting vaccination protocols after allogeneic stem cell transplantation in light of new advances auteurs saade a 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur saade anastasia |
P-20 - REVISITING VACCINATION PROTOCOLS AFTER ALLOGENEIC STEM CELL TRANSPLANTATION IN LIGHT OF NEW ADVANCES
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : SAADE A. (1)
Présentateur : SAADE Anastasia
Etablissement : (1) CHU de RENNES, RENNES, FRANCE
Résumé Introduction. International guidelines for the prevention of infectious risks following allogeneic stem cell transplantation date back to the 2013 IDSA recommendations. Specific vaccination guidelines are provided by the 2017 ECIL recommendations and the 2023 BIA/BSBMTCT/CCLG guidelines. These recommendations are based on a limited number of studies, most of which evaluate pneumococcal vaccination by measuring IgG titers or conducting opsonophagocytosis assays. However, a validated correlate of protection for pneumococcal vaccination is still lacking. Most studies use the threshold of 0.35 μg/mL, a benchmark established for vaccine licensing but not necessarily indicative of an optimal immune response.
In 2024, the introduction of PREVENAR 20 presents an opportunity to reconsider vaccination strategies post-allogeneic transplant. To date, there are no studies evaluating the role of PREVENAR 20 in the post-transplant vaccination regimen. However, replacing PREVENAR 13 with PREVENAR 20 appears to be a logical step forward.
Methods. We propose revisiting the post-transplant vaccination schedule to integrate new vaccine developments, account for immune reconstitution, and adjust for concurrent infectious prophylaxis.
Results. We propose a vaccination schedule to be initiated 6 months after allogeneic stem cell transplantation, tailored to the patient’s immune recovery status and concurrent infectious prophylaxis. The schedule includes new vaccines such as RSV, varicella zoster (ZONA), and pneumococcus .
Conclusion. Updating vaccination schedules for post-transplant patients should consider factors such as immune reconstitution and concurrent infectious prophylaxis. Furthermore, in the absence of correlates of protection, prospective studies involving international collaboration among hematologists, infectious disease specialists, microbiologists, and immunologists are essential to optimize these protocols.
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p 22 allogreffe de cellules souches hematopoietiques dans le deficit dexpression des molecules en cmh de classe ii auteurs mehdid f 1 baazizi m 1 rahmoune n 1 ait ouali d 1 zerkout s 1 louar f 1 benouattas r 1 akhrouf s 1 bouarab h 1 harieche f 1 ahmed nacer r 1 hamladji r 1 benakli m 1 etablissement 1 centre pierre et marie curie alger algerie presentateur ait ouali dina |
P-22 - ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES DANS LE DÉFICIT D’EXPRESSION DES MOLÉCULES EN CMH DE CLASSE II
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : MEHDID F. (1), BAAZIZI M. (1), RAHMOUNE N. (1), AIT OUALI D. (1), ZERKOUT S. (1), LOUAR F. (1), BENOUATTAS R. (1), AKHROUF S. (1), BOUARAB H. (1), HARIECHE F. (1), AHMED NACER R. (1), HAMLADJI R. (1), BENAKLI M. (1)
Présentateur : AIT OUALI Dina
Etablissement : (1) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE
Résumé Introduction : Le déficit d’expression des molécules en complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II est une forme de déficit immunitaire combiné sévère entrant dans le cadre des Erreurs Innées de l’Immunité (IEI), rare, mais potentiellement mortel. La majorité des patients est d’origine Nord-Africaine. L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-HSCT) reste le seul traitement curatif. Nous avons analysé les résultats chez 5 patients (pts) qui ont bénéficié de cette procédure dans notre centre.
Patients et méthodes : De février 2022 à février 2024, 5 pts présentant un déficit d’expression des molécules en CMH de classe II ont bénéficié d’une allo-HSCT. L’âge médian est de 5 ans (6-9), sex-ratio (M/F) de 1,5 et 2 pts sont issus d’un mariage consanguin. L’Age au diagnostic est de 36 mois (16-60) et il est confirmé par phénotypage lymphocytaire (5pts) et génétique (RFXANK chez 2 pts). Tous ont reçu une prophylaxie anti-infectieuse et immunoglobulines (4 pts). L’allo-HSCT est réalisée après un délai diagnostic-greffe de 38 mois (3-63). Une ou plusieurs comorbidités sont retrouvées chez chacun des pts : ulcérations coliques multiples, DDB, épilepsie, diverticulose colique). Le conditionnement a associé l'administration Busulfan-Fludarabine et la prévention de la GVHD a comporté l’association Ciclosporine-Méthotrexate. Quatre pts ont reçu un greffon de cellules souches périphériques (CSP), après mobilisation par G-CSF, avec un taux moyen de cellules CD34+ de 9,26.106/kg (5,04–11,51). Un pt a reçu un greffon médullaire avec un taux de cellules nucléées de 6,95.108/kg.
Résultats : Tous les pts ont présenté une aplasie. La sortie d’aplasie est observée en moyenne à J14 (16-18). Aucun rejet n’est constaté. Une GVH aiguë est survenue chez un patient (20 %) de grade I. Aucun patient n’a présenté de GVH chronique, ni réactivation CMV. Le phénotypage lymphocytaire effectué à distance de la greffe, est normal chez 2 pts (28 et 30 mois), en cours d’évaluation chez les 2 autres. Après un suivi médian de 17 mois (8-32), 4 pts (80%) sont vivants et bien portant avec chimérisme donneur. Un pt est décédé de cardiomyopathie….après greffe. Les survies actuarielles globales et sans événements sont de 75 % à 36 mois.
Conclusion : Cette étude limitée d’allo-HSCT avec un conditionnement associant Busulfan et Fludarabine et un greffon CSP est une option de traitement sûre et efficace, avec une greffe rapide, sans complications majeures, et d'excellents résultats à long terme ; à condition qu’elle soit effectuée avant l’apparition de complications viscérales graves.
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p 23 cellules souches mesenchymateuses en support de greffe dans les deuxiemes greffes pour hemopathies non malignes auteurs le moignic a 1 tardy c 1 sirvent a 3 fahd m 1 etablissement 1 aphp paris france 2 sorbonne universite paris france 3 chu de montpellier montpellier france presentateur le moignic aline |
P-23 - CELLULES SOUCHES MESENCHYMATEUSES EN SUPPORT DE GREFFE DANS LES DEUXIEMES GREFFES POUR HEMOPATHIES NON MALIGNES
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LE MOIGNIC A. (1), TARDY C. (1), SIRVENT A. (3), FAHD M. (1)
Présentateur : LE MOIGNIC Aline
Etablissement : (1) APHP, Paris, FRANCE; (2) Sorbonne Université, Paris, FRANCE; (3) CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Résumé Le rejet de greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est une complication sévère qui représente 3,8% à 5,6% des greffes de CSH1,2. L’un des facteurs de risque est le diagnostic initial, puisque les patients greffés pour des hémopathies non malignes ont un risque 3,3 fois supérieur de présenter un rejet de greffe3. La prévention de ce rejet repose principalement sur la gestion des facteurs de risque bien connus dont la sélection du donneur (HLA, sexe, immunisation) et le type de conditionnement3. Les cellules souches mésenchymateuses (CSM) sont des cellules souches multipotentes naturellement présentes dans la moelle osseuse. Elles assument une fonction de tissu de soutien ainsi qu’un rôle d’immuno-régulation par leurs interactions étroites avec les CSH. Les CSM peuvent être obtenues à partir de plusieurs tissus comme la moelle ou le sang et sont facilement cultivables in vitro, ce qui en fait un outil de choix dans différents modèles de thérapie cellulaire. Plusieurs études ont suggéré l’intérêt des CSM dans la prévention et le traitement de la GvH après une greffe de CSH4–6. Par ailleurs, un essai randomisé contrôlé de phase 2 a montré en 2017 la sécurité d’utilisation des CSM dans le cadre des greffes haplo-identiques7.
L’objectif de cette étude est d’étudier le rôle des CSM dans le soutien à la prise de greffe et la prophylaxie du rejet chez des enfants greffés pour des hémopathies non malignes après un premier rejet de greffe.
De manière rétrospective, nous avons analysé les données cliniques des 9 patients des centres de R. Debré et de Montpellier qui ont été greffés pour des hémopathies non malignes entre 2004 et 2024, et qui, suite à un premier rejet de greffe, ont bénéficié d’une seconde greffe de moelle avec adjonction de CSM. L’advenue d’un rejet primaire ou secondaire de greffe a été étudié, ainsi que les délais de sortie d’aplasie et d’indépendance transfusionnelles et les complications infectieuses et dysimmunes.
Sur les 9 patients inclus dans l’étude, tous avaient reçu un conditionnement d’intensité réduite (8 conditionnements type Baltimore). 6 des donneurs étaient haplo-identiques, 1 était géno-identique et 2 phéno-identiques 9/10e. La source du greffon était médullaire pour 7 patients sur 9 avec une richesse médiane de 6,4x108 CNT (3x108 à 12,4x108) et de 9,1x106 CD34+ (4,8x106 à 12,4x106). Les 2 autres patients ont reçu des CSH périphériques avec des richesses supérieures (moyenne de 23,5x108 CNT et 10,9x106 CD34+). Sur les 9 patients, 8 ont reçu 30x106 CSM à J0 de greffe, toutes issues d’un même pool de donneur (Obnitix) et 1 a reçu 3x106 CSM issue d’un donneur haplo-identique, à J0 de greffe et à J48. Aucun rejet primaire n’a été observé et un seul rejet secondaire été rapporté. Le délai de sortie d’aplasie médian était de 18 jours (11-34j) ; l’autonomie transfusionnelle était obtenue en un temps médian de 75 jours (10-158j) pour les CGR et 76 jours (16-157j) pour les CPA. L’incidence cumulée de GvH aigue (grade III-IV) était de 22%.
Les données de cette étude suggèrent que les CSM pourraient être une approche intéressante et sécurisée dans la prévention du rejet dans les secondes greffes, en particulier lorsque l’indication repose sur un diagnostic d’hémopathie non maligne, exposées à un plus grand risque de rejet. Des données supplémentaires sont en cours d’analyse afin de comparer ces résultats avec une cohorte historique de patients ayant bénéficié d’une seconde greffe sans adjonction de CSM.
Bibliographie 1. Ozdemir, Z.N., and Bozda?, S.C. (2018). Graft failure after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation. Transfus. Apher. Sci. 57, 163–167. https://doi.org/10.1016/j.transci.2018.04.014.
2. Cluzeau, T., Lambert, J., Raus, N., Dessaux, K., Absi, L., Delbos, F., Devys, A., De Matteis, M., Dubois, V., Filloux, M., et al. (2016). Risk factors and outcome of graft failure after HLA matched and mismatched unrelated donor hematopoietic stem cell transplantation: a study on behalf of SFGM-TC and SFHI. Bone Marrow Transplant. 51, 687–691. https://doi.org/10.1038/bmt.2015.351.
3. Olsson, R., Remberger, M., Schaffer, M., Berggren, D.M., Svahn, B.-M., Mattsson, J., and Ringden, O. (2013). Graft failure in the modern era of allogeneic hematopoietic SCT. Bone Marrow Transplant. 48, 537–543. https://doi.org/10.1038/bmt.2012.239.
4. Gao, L., Zhang, Y., Hu, B., Liu, J., Kong, P., Lou, S., Su, Y., Yang, T., Li, H., Liu, Y., et al. (2016). Phase II Multicenter, Randomized, Double-Blind Controlled Study of Efficacy and Safety of Umbilical Cord–Derived Mesenchymal Stromal Cells in the Prophylaxis of Chronic Graft-Versus-Host Disease After HLA-Haploidentical Stem-Cell Transplantation. J. Clin. Oncol. 34, 2843–2850. https://doi.org/10.1200/JCO.2015.65.3642.
5. Liu, Z., Zhang, Y., Xiao, H., Yao, Z., Zhang, H., Liu, Q., Wu, B., Nie, D., Li, Y., Pang, Y., et al. (2017). Cotransplantation of bone marrow-derived mesenchymal stem cells in haploidentical hematopoietic stem cell transplantation in patients with severe aplastic anemia: an interim summary for a multicenter phase II trial results. Bone Marrow Transplant. 52, 704–710. https://doi.org/10.1038/bmt.2016.347.
6. Wang, Z.-K., Yu, H.-J., Cao, F.-L., Liu, Z.-H., Liu, Z.-Y., Feng, W.-J., Liu, X.-L., Yu, Y.-Y., Xiao, Y., Li, L.-M., et al. (2019). Donor-derived marrow mesenchymal stromal cell co-transplantation following a haploidentical hematopoietic stem cell transplantation trail to treat severe aplastic anemia in children. Ann. Hematol. 98, 473–479. https://doi.org/10.1007/s00277-018-3523-2.
7. Liu, K., Chen, Y., Zeng, Y., Xu, L., Liu, D., Chen, H., Zhang, X., Han, W., Wang, Y., Zhao, T., et al. (2011). Coinfusion of mesenchymal stromal cells facilitates platelet recovery without increasing leukemia recurrence in haploidentical hematopoietic stem cell transplantation: a randomized, controlled clinical study. Stem Cells Dev. 20, 1679–1685. https://doi.org/10.1089/scd.2010.0447.
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p 24 mise en place d entretiens pharmaceutiques post greffe en oncohematologie pediatrique dans un centre hospitalier universitaire auteurs wald c 1 el aatmani a 1 nazon c 1 gourieux b 1 paillard c 1 etablissement 1 hopital de hautepierre hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur paillard catherine |
P-24 - MISE EN PLACE D'ENTRETIENS PHARMACEUTIQUES POST-GREFFE EN ONCOHEMATOLOGIE PEDIATRIQUE DANS UN CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : WALD C. (1), EL AATMANI A. (1), NAZON C. (1), GOURIEUX B. (1), PAILLARD C. (1)
Présentateur : PAILLARD Catherine
Etablissement : (1) Hôpital de Hautepierre, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
RésuméIntroduction : L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est un traitement reconnu de certaines hémopathies malignes et pathologies non malignes en pédiatrie nécessitant l’hospitalisation du patient pendant plusieurs semaines puis un suivi très régulier et une prise quotidienne de médicaments. Le pronostic du patient et l’adhésion au traitement médicamenteux post-greffe étant étroitement liés, la mise en place d’entretiens pharmaceutiques (EP) auprès de cette population présente un intérêt. L’objectif de ce travail était de mettre en place des EP en sortie d’hospitalisation et lors du suivi post-greffe, et d’évaluer leur impact à travers les interventions pharmaceutiques (IP) réalisées et la satisfaction des patients.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude prospective et monocentrique réalisée au sein du service d’onco-hématologie pédiatrique de juillet 2022 à juillet 2024, incluant les enfants nouvellement allogreffés et parlant français (le patient et son/ses aidant(s)). Le patient était vu par l’interne en pharmacie quelques jours avant la sortie pour préparer le retour à domicile. Des informations étaient données sur chaque médicament de l'ordonnance : indication, modalités de prise, conservation, conduite à tenir en cas d'oubli et risque lié aux interactions médicamenteuses (IM). Un plan de prise personnalisé et une fiche de bon usage médicamenteux étaient remis au cours de l'entretien. Un ou plusieurs EP de suivi étaient ensuite proposés pour répondre aux questions et adapter les outils. Un questionnaire de satisfaction était remis aux participants 3 à 6 mois après le dernier EP.
Résultats : Au total, 38 EP post-greffe ont été effectués chez 17 patients et 35 IP ont été réalisées : 20 auprès des médecins (taux d’acceptation de 85%) et 15 auprès des patients (taux d’acceptation de 100%). Elles concernaient une modification de la forme galénique (22,9%), une adaptation posologique (20%), une modification de l’horaire de prise (8,6%), une demande d’autorisation d’accès compassionnel non réalisée (5,7%) et une interaction médicamenteuse (IM) (42,8%) avec d’autres médicaments ou thérapies complémentaires. Parmi les 12 réponses obtenues (70,5%) au questionnaire de satisfaction, les EP répondaient globalement aux attentes et étaient d’une durée optimale ; les supports d’information ont été jugés très clairs (100%) et utiles (92%) tout comme les réponses apportées aux questions des patients.
Discussion/Conclusion : L’analyse pharmacologique et réglementaire de la prescription et la personnalisation des outils étaient réalisées en amont de l’EP de sortie et tracées dans le dossier médical. Un bénéfice pour les patients a été constaté à de nombreux égards : détection précoce des problèmes liés aux médicaments, meilleure compréhension de l’indication des traitements, adhésion médicamenteuse renforcée, meilleure adaptation face aux situations de stress et sensibilisation au risque d’IM.
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p 25 analyse pharmaceutique de l utilisation de therapies complementaires dans une cohorte de patients pediatriques allogreffes auteurs wald c 1 el aatmani a 1 nazon c 1 gourieux b 1 paillard c 1 etablissement 1 hopital de hautepierre hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur paillard catherine |
P-25 - ANALYSE PHARMACEUTIQUE DE L'UTILISATION DE THERAPIES COMPLEMENTAIRES DANS UNE COHORTE DE PATIENTS PEDIATRIQUES ALLOGREFFES
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : WALD C. (1), EL AATMANI A. (1), NAZON C. (1), GOURIEUX B. (1), PAILLARD C. (1)
Présentateur : PAILLARD Catherine
Etablissement : (1) Hôpital de Hautepierre, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
RésuméIntroduction : A la suite de l'allogreffe, les patients pédiatriques sont traités plusieurs mois par immunosuppresseurs, anti-infectieux, protecteurs hépatiques et autres médicaments. Pour en limiter les effets indésirables, certains patients ont recours à des thérapies complémentaires (TC), définies par l'OMS comme des "approches, pratiques, produits de santé et dispositifs médicaux qui ne sont pas habituellement considérés comme faisant partie de la médecine conventionnelle". Il peut s’agir d’une initiative directe du patient ou bien d’une proposition de proches aidants. Il est rare que l'équipe médicale soit informée de leur utilisation, exposant les patients à une iatrogénie médicamenteuse non négligeable. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’efficacité de la recherche des TC par le pharmacien et le risque lié à leur utilisation par les patients.
Matériel et méthode : Lors de l’entretien pharmaceutique (EP) post-greffe, le pharmacien questionne le patient sur son utilisation de TC et autres produits de santé non prescrits. Il réalise une analyse pharmaceutique complète et recherche d'éventuelles interactions médicamenteuses (IM). La/les TC utilisées, l’analyse et les sources (MSKCC, Hédrine, ouvrages de référence et recherches bibliographiques) sont consignées dans le dossier médical du patient.
Résultats : Parmi les 26 patients greffés entre juillet 2022 et juillet 2024, 17 ont bénéficié d’au moins un EP ; 14 (63,6%) patients ont mentionné l’utilisation d’une ou plusieurs TC et 15 des 19 produits cités présentaient un risque d’IM. Les catégories de TC les plus souvent mentionnées étaient l’aromathérapie (50%) utilisée per os, en diffusion ou topique, la phytothérapie (30%) et la supplémentation en vitamines/minéraux (15%) ou probiotiques (5%). Les interactions potentielles ciblaient majoritairement le cytochrome P450 (CYP450) : induction/inhibition modérée à puissante du CYP450 3A4 (millepertuis, ginseng, ravintsara/nigelle, gingembre, passiflore, valériane), inhibition puissante du CYP450 2C9 (menthe poivrée/verte), inhibition modérée des CYP450 1A2 (spiruline), 2C19 et 2E1 (propolis). L’huile essentielle (HE) de niaouli était contre-indiquée chez l’enfant de moins de 3 ans en raison de sa teneur en 1,8-cinéole. Une absence d’IM a été confirmée pour la vitamine E, le zinc, le sélénium et la lavande, permettant leur utilisation sans risque. Les données de la littérature étaient insuffisantes/contradictoires pour les probiotiques et ont conduit le pharmacien à en déconseiller l’usage par précaution. Des interactions avec les protéines de transport ont pu être relevées mais concernaient des TC déjà à risque d’IM avec le CYP450 3A4. Les médicaments post-greffe les plus impliqués dans le risque d’IM étaient la ciclosporine et les antifongiques azolés, inhibiteurs puissants du CYP450 3A4.
Discussion : L’utilisation de TC est relativement fréquente chez les patients greffés et en pratique jamais déclarée au médecin. Au total, 100% des interventions réalisées par le pharmacien ont été acceptées par le patient. En dehors des risques d’IM avec les CYP450, l’usage d’HE topique non diluée peut exposer à des risques de brûlures et l’usage de probiotiques à une augmentation du risque infectieux.
Conclusion : En collaboration avec l’équipe médicale, l'approche proactive du pharmacien a conduit à l'identification de situations à risque d'effets iatrogènes majeurs mais également d'inefficacité des médicaments dits "essentiels".
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p 26 a sfgm tc real world study to characterize pediatric patients undergoing allogeneic hematopoietic stemcell transplantation hsct and identify the cytomegalovirus cmv serology status of both recipients and their donors auteurs bourge x 1 tournaire g 1 ouachee chardin m 4 sterin a 3 jubert c 5 bruno b 6 gandemer v 7 pochon c 8 rialland f 9 paillard c 10 robin m 2 sirvent a 11 buchbinder n 12 plantaz d 13 kanold j 14 guillerm g 15 daguindau e 16 huynh a 17 charbonnier a 18 suarez f 2 maillard n 19 francois s 20 malfuson j 22 devillier r 21 nguyen quoc s 2 neven b 2 dalle j 2 etablissement 1 msd france puteaux france 2 assistance publique hopitaux de paris paris france 3 assistance publique hopitaux de marseille marseille france 4 institut d hematologie et d oncologie pediatrique lyon france 5 chu bordeaux bordeaux france 6 chru lille lille france 7 chu rennes rennes france 8 chru nancy vandoeuvre les nancy france 9 chu nantes nantes france 10 chru strasbourg strasbourg france 11 chu montpellier montpellier france 12 chu rouen rouen france 13 chu grenoble grenoble france 14 chu clermont ferrand clermont ferrand france 15 chu brest brest france 16 chu besancon besancon france 17 toulouse oncopole toulouse france 18 chu amiens amiens france 19 chu poitiers poitiers france 20 chu angers angers france 21 institut paoli calmettes marseille france 22 hopital d instruction des armees percy clamart france presentateur tournaire guilhem |
P-26 - A SFGM-TC REAL-WORLD STUDY TO CHARACTERIZE PEDIATRIC PATIENTS UNDERGOING ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC STEMCELL TRANSPLANTATION (HSCT) AND IDENTIFY THE CYTOMEGALOVIRUS (CMV) SEROLOGY STATUS OF BOTH RECIPIENTS AND THEIR DONORS
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : BOURGE X. (1), TOURNAIRE G. (1), OUACHEE-CHARDIN M. (4), STERIN A. (3), JUBERT C. (5), BRUNO B. (6), GANDEMER V. (7), POCHON C. (8), RIALLAND F. (9), PAILLARD C. (10), ROBIN M. (2), SIRVENT A. (11), BUCHBINDER N. (12), PLANTAZ D. (13), KANOLD J. (14), GUILLERM G. (15), DAGUINDAU E. (16), HUYNH A. (17), CHARBONNIER A. (18), SUAREZ F. (2), MAILLARD N. (19), FRANCOIS S. (20), MALFUSON J. (22), DEVILLIER R. (21), NGUYEN-QUOC S. (2), NEVEN B. (2), DALLE J. (2)
Présentateur : TOURNAIRE Guilhem
Etablissement : (1) MSD France, PUTEAUX, FRANCE; (2) Assistance Publique - Hôpitaux de Paris , Paris, FRANCE; (3) Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille , Marseille, FRANCE; (4) Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique, LYON, FRANCE; (5) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (6) CHRU Lille, Lille, FRANCE; (7) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (8) CHRU Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, FRANCE; (9) CHU Nantes, Nantes, FRANCE; (10) CHRU Strasbourg, Strasbourg , FRANCE; (11) CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE; (12) CHU Rouen, Rouen, FRANCE; (13) CHU Grenoble, Grenoble, FRANCE; (14) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (15) CHU Brest, Brest, FRANCE; (16) CHU Besancon, Besancon, FRANCE; (17) Toulouse Oncopôle, Toulouse, FRANCE; (18) CHU Amiens, Amiens, FRANCE; (19) CHU Poitiers, Poitiers, FRANCE; (20) CHU Angers, Angers, FRANCE; (21) Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (22) Hôpital d'instruction des armées Percy, Clamart , FRANCE
RésuméBackground: The aim of this study was to perform a description of paediatric patients’ characteristics undergoing an allogeneic Hematopoietic Stem Cell Transplantation (HSCT) and to identify their cytomegalovirus (CMV) serology status and that of their donors.
Materials: Patients under the age of 18 who received an allogeneic HSCT in a French center reporting data in the ProMISe database of the francophone society of bone marrow transplant and cellular therapy (SFGM-TC) during the period comprised between January 1, 2019, and December 31, 2021.
Results: 904 allo-HSCT were performed between January 1, 2019, and December 31, 2021, in 22 hematopoietic stem cell transplant centres in France. Among them 57,5% (520) were males (Figure 1). Patients ages were analysed with 14,7% (133) being strictly below 2 years old, 29,8% (269) being between 2 and 6 years old, 25,9% (234) being between 7 and 11 years old and 29,7% (268) being between 12 and 18 years old. Age classes distribution wasn’t different throughout the years analysed, as shown in Figure 2
CMV serostatus of both donor and recipient were available for 96% of patients. Donor negative and Recipient negative (D-/R-) accounted for 32% of the population, Donor positive and Recipient negative (D+/R-) accounted for 16%, Donor Positive and Recipient positive (D+/R+) accounted for 29% and lastly Donor negative and Recipient positive (D-/R+) accounted for 19%. Serostatus was analysed through age classes (Table 1) showing a numerical trend toward a higher CMV seropositivity for recipient being older than 2 years old. R+ patients were 42,1% below 2 years old and 49,3% in the 2 to 6-year-old age group. The percentage remained stable in older patients.
The primary diagnoses leading to the graft were mainly primary immune deficiency for patients under 2 years old, accounting for 45.1% (60/133). After 2 years old, the leading cause was acute leukaemia (Table 2). Paediatric patients mainly received bone marrow (71%) as the source of stem cells, followed by cord blood (18%) and peripheral blood (11%) (Table 3).
Conclusions: The diagnosis leading to HSCT in the paediatric population differs according to age class. Serostatus also differs according to age class, with older patients approaching the levels of seropositivity seen in adults
Gender repartition
Age and gender repartition throughout years
CMV Serostatus according to age of recipients
Primary disease diagnosis
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p 27 controle qualite des cellules souches hematopoietiques autologues a letablissement francais du sang bilan national 2023 auteurs delesalle n 1 el samalouty a 1 baima a 1 reseau des responsables du controle 2 aoustin l 1 legendre a 1 etablissement 1 efs siege saint denis france 2 efs utc toutes regions france presentateur delesalle nathalie |
P-27 - CONTRÔLE QUALITÉ DES CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES AUTOLOGUES À L’ETABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG : BILAN NATIONAL 2023
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : DELESALLE N. (1), EL SAMALOUTY A. (1), BAIMA A. (1), RÉSEAU DES RESPONSABLES DU CONTRÔLE . (2), AOUSTIN L. (1), LEGENDRE A. (1)
Présentateur : DELESALLE Nathalie
Etablissement : (1) EFS Siège, Saint Denis, FRANCE; (2) EFS UTC, Toutes régions, FRANCE
Résumé Un bilan des résultats de contrôle qualité (CQ) des Cellules Souches Hématopoietiques (CSH) Autologues (Auto) des 16 banques de cellules de l’EFS a été réalisé pour l'année 2023.
Ce bilan portait sur les 2952 prélèvements de CSH-auto réceptionnés par les unités de thérapie cellulaire (UTC) de l’EFS et 1956 poches décongelées par ces mêmes UTC durant toute l’année 2023. Les données exploitées sont les données de chaque UTC extraites du logiciel médico-technique Inlog. Des indicateurs d’intérêt ont été définis et la saisie des données dans Inlog a été harmonisée en amont entre 2019 et 2021.
En l’absence d’exigences réglementaires concernant les caractéristiques des produits autologues, les différentes recommandations (JACIE, SFGM-TC, ANSM, ABM, interne EFS) décrivant des spécifications ont permis de fixer des objectifs de qualité concernant le nombre de CD34 viables (≥2x10E6/greffe), les rendements CD34 (≥70% à la décongélation), la viabilité cellulaire totale (≥60% à la décongélation), le taux de granuleux (<30% au prélèvement), l’efficacité de déplaquettisation (≥40% après transformation), les sorties d’aplasie (≤14 jours post greffe), etc …
La qualité des CSH auto prélevées, préparées et décongelées en 2023 est conforme aux objectifs de qualité définis. Une analyse multivariée montre que les paramètres influençant significativement les rendements en CD34 sont : le procédé utilisé, la méthode de lavage, le taux de cellules nucléées totales, le taux de granuleux avant transformation, ainsi que le taux de plaquettes. Concernant le procédé, l’utilisation d’albumine principalement aux étapes de congélation, de lavage et de remise en suspension montre de meilleurs rendements qu’avec du NaCl seul ou du NaCl glucosé.
L’exploitation nationale des données de CQ permet d’établir un suivi régulier de la qualité des CSH auto prélevées, préparées et décongelées et de comparer l’impact des différences de procédés sur la qualité des produits dans le but d’amélioration continue, de standardisation des méthodes et d’harmonisation des pratiques.
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p 28 place de lautogreffe des cellules souches hematopoietiques dans le traitement des lymphomes agressifs auteurs sahbani h 1 sayadi m 1 jabeur d 1 miled w 1 kacem k 1 ben neji h 1 bchir m 1 kharrat r 1 berred r 1 selmi a 1 mansouri r 1 benlakhal r 1 etablissement 1 universite de tunis el manar faculte de medecine de tunis hopital aziza othmana a tunis service d hematologie clinique tunis tunisie presentateur sahbani hela |
P-28 - PLACE DE L’AUTOGREFFE DES CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES DANS LE TRAITEMENT DES LYMPHOMES AGRESSIFS
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : SAHBANI H. (1), SAYADI M. (1), JABEUR D. (1), MILED W. (1), KACEM K. (1), BEN NEJI H. (1), BCHIR M. (1), KHARRAT R. (1), BERRED R. (1), SELMI A. (1), MANSOURI R. (1), BENLAKHAL R. (1)
Présentateur : SAHBANI Hela
Etablissement : (1) Université de Tunis El Manar, Faculté de médecine de Tunis, Hôpital Aziza Othmana à Tunis, Service d'hématologie clinique, Tunis, TUNISIE
RésuméIntroduction/ Objectif
L’immunochimiothérapie (ICT) associée à l’autogreffe de cellules souches périphériques (ACSP) représente le traitement de première ligne des lymphomes agressifs ayant un score pronostique élevé. L’objectif de notre étude était de décrire le profil des patients autogreffés et d’évaluer l’impact de l’ACSP sur la survie.
Matériels et méthodes
Nous avons étudié rétrospectivement les patients suivis au service d’hématologie clinique de l’hôpital Aziza Othmana à Tunis, pour un lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) avec un score IPI ≥ 2, lymphome du manteau (LM), lymphome T (LT) et Grey zone lymphoma (GZL), et ayant bénéficié d’une ACSP entre 2020 et 2023. L’étude descriptive et analytique des données a été faite par IBM SPSS 25.
Résultats
Nous avons colligé 58 patients, avec un âge médian de 45 ans et un sexe ratio à 1,32. Ils étaient suivis pour LBDGC (n=39, 67%), LM (n=11, 19%), LT (n=6, 10%) et GZL (n=2, 4%). Le LBDGC était de type GC (n=20) et non GC (n=19). Le LT était de type anaplasique (n=4), NOS (n=1) et angio-immunoblastique (n=1). Deux malades avaient un stade I (4%), six avec un stade II (10%), sept avec un stade III (12%) et 43 avec un stade IV (74%). Les localisations médullaires (n=19) et osseuses (n=16) étaient prédominantes. Un bulky était trouvé chez 12 patients (21%) au diagnostic. Un IPI à 3 et un MIPI ≥ 6 étaient objectivés respectivement chez 11 et 9 patients.
L’ICT de première ligne était à base de (R)CHOP (n=45, 78%) et RDHAOX (n=13, 22%), avec un nombre médian de cures à six. L’évaluation par scanner post-ICT a montré une réponse chez 53 malades (91%), une maladie stable (n=4, 7%) et une progression (n=1, 2%). Les cinq malades en échec thérapeutique (4 LBDGC et 1 LT) ont été rattrapés par des cycles (R)DAHAOX (n=4) et RICE (n=1) avec obtention d’une réponse complète (RC) (n=3) et partielle (RP) (n=2), puis autogreffés.
Le délai médian entre le diagnostic et l’ACSP était de 7 mois. Le conditionnement était par BEAM pour tous les malades. La richesse médiane du greffon était de 5,46.10 6 CD34/Kg. Quatre malades (7%) n’étaient pas évaluables post-ACSP devant un décès toxique pour 3 patients, et un patient était perdu de vue à 2 mois post-ACSP.
A 3 mois post-ACSP, six malades étaient en rechute précoce (11%) et 48 patients étaient en réponse (89%). A la date des dernières nouvelles, huit patients présentaient une rechute (5 LBDGC, 1 LM et 2 LT) avec un délai médian de 4 mois post-ACSP [2-15]. Ils avaient tous un stade IV au diagnostic, les localisations médullaires (n=4) et pulmonaires (n=3) étaient les plus fréquentes. Un IPI à 3 était trouvé chez deux malades. Leur statut pré-ACSP était RC (n=3) et RP (n=5). A la rechute, ils étaient tous en stade IV avec une localisation neurologique dans deux cas. Trois malades parmi les huit en rechute ont répondu à un traitement de rattrapage dont deux étaient allogreffés, avec maintien d’une RC pour un malade et un décès toxique pour l’autre. Les cinq autres patients étaient sous soins palliatifs.
Après un recul médian de 4 ans, la survie globale à 2 ans était de 63% et la survie sans évènement (SSE) était de 81% à 3 ans. La SSE après ACSP était de 65% à 1 an et demi.
Conclusion
Nos résultats sont concordants avec la littérature. La rechute précoce post-ACSP est un facteur de mauvais pronostic pour les lymphomes agressifs. Néanmoins, les nouvelles thérapies et le CAR-T cells ont permis d’améliorer de façon incontournable le pronostic de ces patients.
Bibliographie
- Bozkaya Y, Uncu D, Dagdas S, Erdem GU, Dogan M, Özet G, et al. Evaluation of lymphoma patients receiving high-dose therapy and autologous stem cell transplantation: experience of a single center. Indian J Hematol Blood Transfus. 2017 Jul; 33(3):361-369.
- Zahid U, Akbar F, Amaraneni A, Husnain M, Chan O, Bin Riaz I, et al. A review of autologous stem cell transplantation in lymphoma. Curr Hematol Malig Rep. 2017 Jun; 12(3):217-226.
- Dahi PB, Lazarus HM, Sauter CS, Giralt SA. Strategies to improve outcomes of autologous hematopoietic cell transplant in lymphoma. Bone Marrow Transplant. 2019 Jul;54(7):943-960.
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p 29 quantum first trial flt3 itdspecific measurable residual disease mrd clearance assessed through induction ind and consolidation cons is associated with improved overall survival os in newly diagnosed nd flt3 itd aml patients pts auteurs recher c 1 erba h 2 montesinos p 3 vrhovac r 4 patkowska e 5 kim h 6 zak p 7 wang p 8 connolly rohrbach j 9 chang k 9 liu l 9 mostafa kamel y 9 imadalou k 9 lesegretain a 9 cortes j 10 sekeres m 11 dombret h 12 amadori s 13 wang j 14 schlenk r 15 levis m 16 perl a 17 etablissement 1 toulouse hospital toulouse france 2 duke cancer institute durham etats unis 3 la fe university and polytechnic hospital valencia espagne 4 university hospital centre zagreb zagreb croatie 5 institute of hematology and blood transfusion warsaw pologne 6 catholic hematology hospital seoul st mary s hospital college of medicine the catholic university of korea seoul republique de coree 7 university hospital hradec kralove hradec kralove republique tcheque 8 chang gung medical foundation linkou taiwan 9 daiichi sankyo basking ridge etats unis 10 georgia cancer center at augusta university augusta etats unis 11 sylvester cancer center university of miami health system miami etats unis 12 saint louis hospital university of paris paris france 13 tor vergata polyclinic hospital rome rome italie 14 institute of hematology and blood diseases hospital tianjin chine 15 heidelberg university hospital and german cancer research center heidelberg allemagne 16 johns hopkins university baltimore etats unis 17 university of pennsylvania philadelphia etats unis presentateur recher christian |
P-29 - QUANTUM-FIRST TRIAL: FLT3-ITD–SPECIFIC MEASURABLE RESIDUAL DISEASE (MRD) CLEARANCE ASSESSED THROUGH INDUCTION (IND) AND CONSOLIDATION (CONS) IS ASSOCIATED WITH IMPROVED OVERALL SURVIVAL (OS) IN NEWLY DIAGNOSED (ND) FLT3-ITD+ AML PATIENTS (PTS)
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : RECHER C. (1), ERBA H. (2), MONTESINOS P. (3), VRHOVAC R. (4), PATKOWSKA E. (5), KIM H. (6), ZAK P. (7), WANG P. (8), CONNOLLY ROHRBACH J. (9), CHANG K. (9), LIU L. (9), MOSTAFA KAMEL Y. (9), IMADALOU K. (9), LESEGRETAIN A. (9), CORTES J. (10), SEKERES M. (11), DOMBRET H. (12), AMADORI S. (13), WANG J. (14), SCHLENK R. (15), LEVIS M. (16), PERL A. (17)
Présentateur : RECHER Christian
Etablissement : (1) Toulouse Hospital, Toulouse, FRANCE; (2) Duke Cancer Institute, Durham, ETATS-UNIS; (3) La Fe University and Polytechnic Hospital, Valencia, ESPAGNE; (4) University Hospital Centre Zagreb, Zagreb, CROATIE; (5) Institute of Hematology and Blood Transfusion, Warsaw, POLOGNE; (6) Catholic Hematology Hospital, Seoul St. Mary's Hospital, College of Medicine, The Catholic University of Korea, Seoul, REPUBLIQUE DE COREE; (7) University Hospital Hradec Kralove, Hradec Kralove, REPUBLIQUE TCHEQUE; (8) Chang Gung Medical Foundation, Linkou, TAIWAN; (9) Daiichi Sankyo, Basking Ridge, ETATS-UNIS; (10) Georgia Cancer Center at Augusta University, Augusta, ETATS-UNIS; (11) Sylvester Cancer Center, University of Miami Health System, Miami, ETATS-UNIS; (12) Saint Louis Hospital, University of Paris, Paris, FRANCE; (13) Tor Vergata Polyclinic Hospital Rome, Rome, ITALIE; (14) Institute of Hematology and Blood Diseases Hospital, Tianjin, CHINE; (15) Heidelberg University Hospital and German Cancer Research Center, Heidelberg, ALLEMAGNE; (16) Johns Hopkins University, Baltimore, ETATS-UNIS; (17) University of Pennsylvania, Philadelphia, ETATS-UNIS
RésuméBackground
FLT3-ITD is among the most common mutations in AML but has not historically been routinely assessed in pts in remission due to limitations of conventional detection methods. In the phase 3 QuANTUM-First (Q-F) trial, quizartinib (Quiz), a type-II FLT3 inhibitor, significantly improved OS vs placebo (Pbo) when added to intensive chemotherapy (IC) and as maintenance monotherapy in pts with FLT3-ITD+ ND-AML. We analyzed the impact of FLT3-ITD-specific MRD on clinical outcomes in Q-F.
Methods
Genomic DNA from BM or PB in pts with remission after 1-2 courses of induction (IND) and at end of consolidation (CONS; prior to transplant [HCT] or continuation [CONT] for HCT pts and prior to CONT for non-HCT pts) was analyzed with a FLT3-ITD PCR-NGS assay. ITD mutations after IND were cross-validated against ITDs at enrollment; ITD variant allele frequencies (VAFs) were calculated with a sensitivity of ~10 –5 and MRD was classified as undetectable below a 0 cutoff or as MRD – using a predefined 10 –4 cutoff. Composite CR (CRc; CR+CRi) rates by MRD status during IND were compared between arms by stratified CMH test. ITD VAFs during IND and CONS were compared between arms by Wilcoxon rank sum test. Nominal P-values were not adjusted for multiplicity.
Results
539 pts were randomized to Quiz (268) or Pbo (271); 368 pts (68.3%) achieved CRc after IND and MRD analysis was performed on 321 (87.2%) of these pts (162 Quiz, 159 Pbo) during IND response assessments. MRD was also assessed in 337 pts (172 Quiz, 165 Pbo) at end of CONS prior to CONT; of these, 166 (87 Quiz, 79 Pbo) received HCT. The % of pts in CRc at end of IND with ITD MRD <10 –4 was similar between arms (Quiz 25.4% vs Pbo 21.8%; P=0.3430), but a greater % of pts had CRc with undetectable MRD (0 cutoff) with Quiz vs Pbo (12.3% vs 7.0%; P=0.0403). For pts with CRc at end of IND, the median best ITD VAF by end of CONS was lower with Quiz vs Pbo (0% vs 0.0017%; P=0.0006) (Figure 1). Using the 0 ITD VAF cutoff at end of IND, a longer OS was observed with Quiz vs Pbo regardless of MRD status (HR: 0.79 in MRD−, 0.75 in MRD+; Figure 2). In MRD+ pts, median OS was not reached with Quiz and 35.4 months with Pbo (Figure 2). Results were similar using an MRD – cutoff of 10 –4.
Conclusions
These findings demonstrate the prognostic utility of ITD–specific MRD measurements in the management of pts with FLT3-ITD+ AML, and suggest that long-term OS benefits with Quiz derive in part from a deep and sustained reduction of FLT3-ITD.
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p 30 quantum first safety by treatment phase and by age in newly diagnosed nd patients pts with fms like tyrosine kinase 3internal tandem duplication flt3 itd positive acute myeloid leukemia aml auteurs recher c 1 dombret h 2 perl a 3 mitov t 4 liu l 5 mostafa kamel y 5 imadalou k 5 choi y 6 levis m 7 schlenk r 8 erba h 9 etablissement 1 toulouse hospital toulouse france 2 saint louis hospital university of paris paris france 3 division of hematology oncology university of pennsylvania philadelphia etats unis 4 daiichi sankyo london royaume uni 5 daiichi sankyo basking ridge etats unis 6 daiichi sankyo munich allemagne 7 division of hematologic malignancies johns hopkins university baltimore etats unis 8 heidelberg university hospital and german cancer research center heidelberg allemagne 9 duke cancer institute durham etats unis presentateur recher christian |
P-30 - QUANTUM-FIRST: SAFETY BY TREATMENT PHASE AND BY AGE IN NEWLY DIAGNOSED (ND) PATIENTS (PTS) WITH FMS-LIKE TYROSINE KINASE 3–INTERNAL TANDEM DUPLICATION (FLT3-ITD) POSITIVE ACUTE MYELOID LEUKEMIA (AML)
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : RECHER C. (1), DOMBRET H. (2), PERL A. (3), MITOV T. (4), LIU L. (5), MOSTAFA KAMEL Y. (5), IMADALOU K. (5), CHOI Y. (6), LEVIS M. (7), SCHLENK R. (8), ERBA H. (9)
Présentateur : RECHER Christian
Etablissement : (1) Toulouse Hospital, Toulouse, FRANCE; (2) Saint Louis Hospital, University of Paris, Paris, FRANCE; (3) Division of Hematology/Oncology, University of Pennsylvania, Philadelphia, ETATS-UNIS; (4) Daiichi Sankyo, London, ROYAUME-UNI; (5) Daiichi Sankyo, Basking Ridge, ETATS-UNIS; (6) Daiichi Sankyo, Munich, ALLEMAGNE; (7) Division of Hematologic Malignancies, Johns Hopkins University, Baltimore, ETATS-UNIS; (8) Heidelberg University Hospital and German Cancer Research Center, Heidelberg, ALLEMAGNE; (9) Duke Cancer Institute, Durham, ETATS-UNIS
RésuméBackground
In the phase 3 QuANTUM-First (Q-F) trial, quizartinib (Quiz) significantly improved OS vs placebo (Pbo) when added to intensive chemotherapy and as maintenance monotherapy in pts with FLT3-ITD+ ND-AML. We describe Quiz safety by treatment (Tx) phase (Induction [IND], Consolidation [CONS], Continuation [CONT]) and age (<60, 60-64, ≥65 years [y]) in Q-F.
Methods
Pts aged 18-75 y were randomized 1:1 to Quiz 40 mg/d or Pbo with standard IND chemotherapy; pts in remission then received CONS chemotherapy + Quiz (40 mg/d)/Pbo, followed by monotherapy CONT with Quiz (30-60 mg/d)/Pbo for up to 36 cycles. Safety was evaluated in pts who received study drug.
Results
TEAE rates were similar between arms in IND & CONS; grade ≥3 TEAEs were more common with Quiz in CONT (Table). Common TEAEs were GI events, infections, hypokalemia, pyrexia, febrile neutropenia, rash in IND & CONS; and upper respiratory tract infections, GI events, cytopenias, increased ALT in CONT. In IND & CONS, most pts in both arms had myelosuppression (median <4 wk to count recovery); in CONT, more pts had myelosuppression with Quiz. QT prolongation was more common with Quiz in all phases. QTcF >500 ms was low and only seen in IND & CONS. Ventricular arrythmias with Quiz in 2 pts (0.8%):cardiac arrest/ventricular fibrillation with severe hypokalemia. Infections were the most common serious TEAEs (SAEs). TEAEs leading to death were numerically higher with Quiz in IND & CONS, mainly due to infections in older pts, but lower with Quiz in CONT. TEAEs leading to discontinuation (disc) were higher with Quiz vs PBO. TEAEs leading to disc of Quiz were mostly infections in IND & CONS and cytopenias in CONT. SAEs, TEAEs leading to death, and TEAEs leading to disc were more common in older (≥65 y [n=134]) vs younger pts (<60 or 60-64 y [n=399]). Infections in the elderly were most commonly severe, serious, or fatal and a main cause of early death. With Quiz, cytopenias were more common in younger vs older pts; QT prolonged was highest in the 60-64 y group. GI AEs were more common in older pts with Quiz. QTcF >500 ms occurred mainly with Quiz in pts 60-64 y.
Conclusions
In Q-F, Quiz-associated infections and cytopenias were observed across phases; QTcF >500 ms was rare. In both arms, pts ≥65 y had more SAEs and TEAEs leading to death or disc, vs younger pts. Quiz safety profile in different Tx phases and age subgroups supports an overall positive benefit/risk.
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p 31 comparaison du lovo med et de la cobe2991 pour le lavage a decongelation des preparations de therapie cellulaire des resultats de controle qualite a limpact clinique auteurs rallon t 1 mebarki m 1 faivre l 1 larghero j 1 cornu s 1 deniaux m 1 robert i 1 cras a 1 nasone j 1 etablissement 1 hopital saint louis assistance publique des hopitaux de paris paris france presentateur rallon tristan |
P-31 - COMPARAISON DU LOVO MED® ET DE LA COBE2991® POUR LE LAVAGE À DÉCONGÉLATION DES PRÉPARATIONS DE THÉRAPIE CELLULAIRE : DES RÉSULTATS DE CONTRÔLE QUALITÉ À L’IMPACT CLINIQUE
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : RALLON T. (1), MEBARKI M. (1), FAIVRE L. (1), LARGHERO J. (1), CORNU S. (1), DENIAUX M. (1), ROBERT I. (1), CRAS A. (1), NASONE J. (1)
Présentateur : RALLON Tristan
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Louis Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, paris, FRANCE
Résumé Le lavage des préparations de thérapie cellulaire (PTC) après décongélation est une pratique très répandue en France. Il permet de diminuer les quantités de diméthyl-sulfoxyde (DMSO) et de débris cellulaires, responsables d’effets indésirables lors de l’administration au patient. Devant l’arrêt imminent de commercialisation de la COBE2991®, largement utilisée, les laboratoires français doivent trouver une alternative pour le lavage à décongélation. Pour cela, l’unité de thérapie cellulaire de l’hôpital Saint-Louis s’est équipée du LOVO Med® (Fresenius) qui est un appareil automatisé dont les programmes sont personnalisables. Après deux ans d’utilisation en clinique, l’objectif de ce travail est de comparer les données en vie réelle du LOVO Med® à la COBE2991® en terme de contrôle qualité et d’impact clinique.
Une étude rétrospective a été réalisée sur la période du 1er septembre 2021 au 24 octobre 2023. Les produits analysés étaient des cellules souches périphériques (CSP) autologues, des CSP allogéniques et des cellules mononuclées pour injection de lymphocytes du donneur (CMN pour DLI). La comparaison des cohortes LOVO Med® versus COBE2991® porte d’une part sur les données cellulaires obtenues (rendements et viabilités cellulaires ainsi que les résultats bactériologiques), et d’autre part sur les durées de manipulation, les effets indésirables (EI) à réinjection et les délais de sortie d’aplasie.
Au total, 653 décongélations de CSP autologues, 225 décongélations de CSP allogéniques et 68 décongélations de CMN pour DLI ont été étudiées. Les résultats de viabilité CD34+ et de rendement CD34+ pour les CSP, et de rendement CD3+ pour les CMN pour DLI, ont démontré une récupération cellulaire équivalente voire supérieure avec la cohorte LOVO® versus COBE2991®. Dans le cas où les rendements en CNT et les viabilités CD45+ étaient significativement différents en défaveur du LOVO®, les valeurs obtenues restaient conformes aux spécifications en vigueur. Le temps de manipulation était inférieur dans la cohorte LOVO® par rapport à la COBE2991® pour le lavage de 2 poches (médiane 59 minutes vs 69 minutes). De plus, les réinjections des cellules ne se sont jamais accompagnées d’EI graves et les durées de sorties d’aplasie ne diffèrent pas entre les deux cohortes (médiane de 11 jours pour la COBE2991® et 12 jours pour le LOVO® dans les greffes de CSP autologues ; et respectivement 19 et 20 jours dans les greffes de CSP allogéniques).
Il s’agit de la première étude présentant des données sur le lavage des PTC par le LOVO Med® en clinique sur une aussi large cohorte. Les résultats de contrôle de qualité cellulaire à décongélation démontrent que la méthode de lavage sur LOVO® permet de conserver voire d’améliorer la récupération cellulaire par rapport à la COBE® pour les cellules d’intérêt CD34+ (cas des CSP) et CD3+ (cas des CMN pour DLI). De plus, le lavage du DMSO et des débris cellulaires est efficace car les effets indésirables à la réinjection sont faibles dans les deux cohortes. Enfin, les délais de sortie d’aplasie étant comparables entre les 2 méthodes et conformes aux délais attendus selon les données de la littérature et des indicateurs de la SFGM-TC, la méthode LOVO® démontre une efficacité clinique par le maintien des fonctionnalités cellulaires.
Alors que plusieurs équipements arrivent en arrêt de commercialisation dont la COBE2991®, le LOVO® apparait comme une alternative sûre et efficace pour le lavage des PTC décongelés.
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p 32 maat033 pour assurer un microbiote intestinal optimal afin d ameliorer la survie des patients recevant une allo csh essai phoebus auteurs malard f 1 labopin m 1 2 holler e 3 dore j 4 gemperle ortiz n 5 plantamura e 5 mohty m 1 etablissement 1 sorbonne universite hopital saint antoine ap hp service d hematologie clinique et therapie cellulaire centre de recherche saint antoine umrs938 lyon france 2 ebmt paris office 184 rue du faubourg saint antoine paris france 3 university medical center franz josef regensburg allemagne 4 inrae metagenopolis universite paris saclay jouy en josas france 5 maat pharma lyon france presentateur malard florent |
P-32 - MAAT033 POUR ASSURER UN MICROBIOTE INTESTINAL OPTIMAL AFIN D'AMÉLIORER LA SURVIE DES PATIENTS RECEVANT UNE ALLO-CSH : ESSAI PHOEBUS
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : MALARD F. (1), LABOPIN M. (1,2), HOLLER E. (3), DORE J. (4), GEMPERLE-ORTIZ N. (5), PLANTAMURA E. (5), MOHTY M. (1)
Présentateur : MALARD Florent
Etablissement : (1) Sorbonne Université, Hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Service d'Hématologie Clinique et Thérapie Cellulaire,Centre de Recherche Saint-Antoine UMRs938, Lyon, FRANCE; (2) EBMT Paris Office, 184 rue du faubourg Saint-Antoine, Paris, FRANCE; (3) University Medical Center, Franz Josef, Regensburg, ALLEMAGNE; (4) INRAE Metagenopolis, Université Paris- Saclay, Jouy-en-Josas, FRANCE; (5) MaaT Pharma, Lyon, FRANCE
Résumé Contexte : L’allogreffe de cellules hématopoïétiques (alloCSH) est une thérapie bien établie pour de nombreuses hémopathies malignes. L'utilisation de l'alloCSH est en constante augmentation, avec près de 20 000 alloCSH /an (EBMT). Cependant, ce traitement est limité par une morbidité et une mortalité élevéesliées aux rechutes, aux infections, à la GvHD et à la toxicité du conditionnement. Des études pionnières ont montré que la diversité du microbiote intestinal des patients est non seulement corrélée à l’apparition de complications médicales après alloCSH, notamment la GvHD (1, 2) et les bactériémies (3), mais aussi à la rechute de la maladie sous-jacente (4). La restauration de la diversité du microbiote intestinal par microbiothérapie fécale pourrait être un traitement efficace pour améliorer le devenir clinique des patients, y compris la survie globale (OS) post alloCSH, grâce à la prévention et à la résolution de la dysbiose intestinale.
Méthode : PHOEBUS est un essai de phase IIb multicentrique randomisé en double aveugle évaluant l’efficacité de MaaT033 pour améliorer la survie des patients adultes allogreffés (NCT05762211).
MaaT033 est un médicament lyophilisé à base de microbiote fécal (matières fécales humaines allogéniques poolées), à écosystème complet, à haute richesse et diversité, sous forme de gélules à libération retardée .
387 sujets de ≥ 50ans atteints d'hémopathies malignes pour lesquelles une alloCSH est indiquée seront randomisés 1:1 pour recevoir soit MaaT033 (bras expérimental) soit un placebo (bras témoin) avant le début du conditionnement puis de nouveau après la récupération hématopoïétique post alloCSH. La stratification des patients est effectuée en fonction de l'indice de risque de maladie (DRI) et de la compatibilité donneur-hôte (HLA-identique vs 1 ou 2 incompatibilités).
Les critères d'inclusion comprennent l'âge ≥ 50ans, l'alloCSH avec conditionnement à toxicité ou intensité réduite, les neutrophiles > 0,5G/L et l'administration d'antibiotiques à large spectre dans les 90 jours précédant l'inclusion. Les critères d'exclusion comprennent un conditionnement non myéloablatif, un conditionnement myéloablatif conventionnel, la déplétion in vitro des lymphocytes T, l'alloCSH avec des cellules du sang de cordon, l'utilisation d'alemtuzumab, de vedolizumab ou d'abatacept comme prophylaxie de la GvHD et les antécédents de maladie digestive chronique.
Le recrutement est actuellement en cours en France, en Allemagne, en Espagne et en Belgique. L'essai a été approuvé aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Résultats : Le critère d'évaluation principal est d'évaluer la survie globale à 12 mois après la randomisation. Les critères d'évaluation secondaires comprendront l'évaluation de la sécurité de MaaT033, la survie sans GvHD, l'incidence cumulée de l’ aGvHD et cGVHD, la mortalité et la survie sans rechute etsans GvHD, la proportion de patients atteints d'infections sévères, la composition du microbiote intestinal et la qualité de vie.
Le 1er DSMB (juil 2024) a examiné les données de sécurité des 20 premiers patients et a recommandé que l'essai se déroule comme prévu sans modification. Il a conclu que la sécurité était acceptable et que le traitement était bien toléré.
Conclusion : PHOEBUS explore pour la 1ère fois le potentiel d'une microbiothérapie écosystémique complète pour améliorer la survie des receveurs d'alloCSH. Le recrutement est en cours et les évaluations préliminaires de sécurité sont favorables.
Bibliographie (1) Jenq et al. 2012
(2) Stein-Thoeringer et al. 2019
(3) Taur et al. 2012
(4) Peled et al. 2017 |
p 33 immunoselection des cd34 vers une optimisation du processus a travers une analyse multicentrique auteurs lefevre k 1 saiagh s 1 vrignaud f 1 clemenceau b 1 2 bercegeay s 1 lavault a 1 benjelloun zahar m 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire nantes france 2 inserm crci2na nantes france presentateur lefevre kimberley |
P-33 - IMMUNOSÉLECTION DES CD34+ : VERS UNE OPTIMISATION DU PROCESSUS À TRAVERS UNE ANALYSE MULTICENTRIQUE
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : LEFÈVRE K. (1), SAIAGH S. (1), VRIGNAUD F. (1), CLEMENCEAU B. (1,2), BERCEGEAY S. (1), LAVAULT A. (1), BENJELLOUN-ZAHAR M. (1)
Présentateur : LEFÈVRE Kimberley
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire, NANTES, FRANCE; (2) Inserm, CRCI2NA, NANTES, FRANCE
RésuméIntroduction :
La perspective d’élargissement de l’utilisation de l’immunosélection des cellules CD34+ a conduit l’Unité de Thérapie Cellulaire et Génique du CHU de Nantes (UTCG) à réévaluer le procédé de sélection et de conservation de ces cellules afin de proposer des modifications pour optimiser la qualité du procédé. De plus, une étude a été réalisée pour identifier les écarts dans les pratiques actuelles d'immunosélection des CD34+ entre les différents centres de production autorisés.
Matériel/Méthode :
Une comparaison a été réalisée entre le procédé actuellement utilisé à l’UTCG et celui du manuel du fabricant Miltenyi, tout en se référant aux recommandations de la SFGM-TC. Cette analyse a permis de construire un questionnaire clinico-technique portant sur plusieurs aspects : indications thérapeutiques, automate de sélection utilisé, usage d’immunoglobuline (IgG) pour bloquer les sites non spécifiques avant l’incubation avec l’anticorps anti-CD34, stabilité du produit final, élimination du PBS-EDTA et du DMSO pour un produit décongelé, contrôles qualité, et utilisation de la fraction négative. Il a été adressé à 29 unités de centres hospitaliers et à l’établissement français du sang.
Résultats :
Sur les 29 questionnaires envoyés, 16 réponses ont été obtenues et ont permis d’identifier 7 centres autorisés à réaliser des sélections CD34+ (figure 1). Parmi eux, 5 centres utilisent l’automate Miltenyi Prodigy (4 centres autorisés et 1 en cours d’installation/validation) et deux centres (dont l’UTCG) réalisent les immunosélections sur l’automate CliniMACS Plus. Les principales indications sont les boosts CD34+ en cas de mauvaise fonction du greffon. La moitié des centres n'utilisent pas d'IgG pour bloquer les sites non spécifiques. La stabilité du produit fini varie : de 3 à 6 heures après sélection à température ambiante, et jusqu'à 20 heures entre +2°C et +8°C dans de l'albumine (4-5%) ou du Plasmalyte + Albumine (5%). Concernant les contrôles qualité, 5 centres testent systématiquement la clonogénicité. Deux centres effectuent des contrôles sur la fraction négative et réalisent sa congélation en cas de demande du clinicien d’infusions de lymphocytes du donneur (DLI). Cependant, 4 centres ont cessé cette pratique faute d’utilisation clinique.
Conclusion :
Cette étude a mis en évidence des procédés de préparation des CD34+ différents entre les 7 centres français. Ainsi, les lavages de la cytaphérèse pourraient être automatisées pour réduire le temps de manipulation et améliorer la qualité de la matière première avant sélection. L’utilisation d’immunoglobulines, sujettes à des tensions d'approvisionnement fréquentes, ne semble pas essentielle et pourrait donc être supprimée. L’intérêt du maintien du test de clonogénicité doit être rediscuté en fonction des dernières données de corrélation entre ce test et la réponse clinique des patients, en particulier la sortie d’aplasie. L’UTCG du CHU de Nantes, seul centre sur la région grand ouest, permettrait d’assurer une mise à disposition pour les hôpitaux et patients de cette région. Dans ce contexte, une étude d’extension de la stabilité des préparations CD34+ jusqu’à minimum 24h sera réalisée. Une modification du dossier unique de procédé de thérapie cellulaire est nécessaire avant d’implémenter les améliorations et modifications retenues.
Cartographie de l'activité de thérapie cellulaire en France selon les réponses au questionnaire
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p 34 validation dune methode manuelle de numeration et de viabilite cellulaire utilisant le test dexclusion dune coloration au bleu de trypan auteurs lefevre k 1 ponsolle s 1 budloo m 1 judeaux e 1 laine e 1 pandolfino m 1 vrignaud f 1 saiagh s 1 lavault a 1 hien tizaanuo r 1 clemenceau b 1 2 benjelloun zahar m 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire nantes france 2 inserm crci2na nantes france presentateur lefevre kimberley |
P-34 - VALIDATION D’UNE MÉTHODE MANUELLE DE NUMÉRATION ET DE VIABILITÉ CELLULAIRE UTILISANT LE TEST D’EXCLUSION D’UNE COLORATION AU BLEU DE TRYPAN
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : LEFÈVRE K. (1), PONSOLLE S. (1), BUDLOO M. (1), JUDÉAUX E. (1), LAINÉ E. (1), PANDOLFINO M. (1), VRIGNAUD F. (1), SAIAGH S. (1), LAVAULT A. (1), HIEN TIZAANUO R. (1), CLEMENCEAU B. (1,2), BENJELLOUN-ZAHAR M. (1)
Présentateur : LEFÈVRE Kimberley
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire, NANTES, FRANCE; (2) Inserm, CRCI2NA, NANTES, FRANCE
Résumé Introduction :
La numération cellulaire et la détermination de la viabilité cellulaire sont des contrôles qualité majeurs de la production de cellules thérapeutiques. En 2022, la Pharmacopée Européenne a révisé le chapitre Numération et viabilité des cellules nucléées (2.7.29) qui préconise pour une numération manuelle l’utilisation du bleu de trypan comme marqueur d’exclusion. Si le bleu de trypan présente l’inconvénient d’être classé parmi les agents cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR), il permet une meilleure discrimination entre les cellules viables et mortes que l’éosine qui est actuellement utilisé à l’UTCG du CHU de Nantes. Cette étude vise donc à valider l'utilisation du bleu de trypan pour la numération/viabilité manuelle.
Matériel/Méthode :
La validation de numération manuelle sur cellule Malassez CHIP a été réalisée en comparant l’utilisation du bleu de trypan 0,4% (0,2% final) à l'éosine comme colorant d’exclusion avec 7 tests différents, réalisés par 3 opérateurs. L’étendue de mesure de la concentration cellulaire de la cellule Malassez CHIP est comprise entre 5 × 103 et 5 × 106 cellules par mL. La spécificité a été testée avec et sans cellules (lymphocytes T) dans 5 milieux différents. La linéarité, la fidélité et l'exactitude ont été évaluées sur des standards commerciaux de concentration et de viabilité et sur des suspensions de lymphocytes T et cellules mononuclées (CMN). La robustesse de la méthode a été testée en évaluant l’impact de la concentration protéique du milieu de suspension des cellules ainsi que celle du bleu de trypan.
Résultats :
Le bleu de trypan et l’éosine utilisés pour une numération/viabilité manuelle permettent de façon équivalente de distinguer les cellules mortes et vivantes et ce, quel que soit le milieu de suspension des cellules. Les R² des droites de régression des différentes gammes sont supérieurs à 0,95 prouvant la linéarité. La fidélité des mesures de concentration cellulaire avec la méthode au bleu de trypan est confirmée avec un coefficient de variation (CV%) < 10% pour toutes les concentrations et les viabilités mesurées par un opérateur à trois reprises et 3 opérateurs différents sur 3 microscopes différents. Les concentrations obtenues avec les deux colorants sont concordantes (3.96% de variations sur les lymphocytes T, 7.49% sur les CMN et 7.38% sur les standards) ainsi que pour les viabilités (2.30% de variations sur les lymphocytes T, 6.68% sur les CMN et 5.74% avec les standards). Les tests de robustesse montrent que la composition du milieu de conditionnement des cellules à compter (milieu de culture de base supplémenté ou non en sérum ou albumine humaine 4%), les différentes concentrations de bleu de trypan et le temps d'analyse n'ont pas d'impact significatif sur la toxicité cellulaire du colorant, avec des CV% < 10% dans tous les cas.
Conclusion :
L’ensemble de ces résultats est donc satisfaisant selon les méthodes statistiques utilisées. La méthode manuelle de numération et de viabilité des cellules nucléées par coloration au bleu de trypan 0,4%, est validée à l’UTCG selon la PE 2.7.29. La mise en œuvre de la méthode inclura la révision des documents, des mises à jour réglementaires, la formation des opérateurs et la gestion du risque d’exposition professionnel.
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p 35 administration precoce apres greffe de moelle dun boost de cellules souches peripheriques selectionne cd34 dans le but deviter le rejet de greffe experience dans les greffes haplo identiques pour drepanocytose auteurs barthelemy c 1 jestin m 1 brignier a 1 parquet n 1 chevillon f 1 boissel n 1 nasone j 1 peffault de latour r 1 faivre l 1 dhedin n 1 etablissement 1 hopital saint louis aphp paris france presentateur dhedin nathalie |
P-35 - ADMINISTRATION PRECOCE APRES GREFFE DE MOELLE D’UN BOOST DE CELLULES SOUCHES PERIPHERIQUES SELECTIONNE CD34+, DANS LE BUT D’EVITER LE REJET DE GREFFE : EXPERIENCE DANS LES GREFFES HAPLO-IDENTIQUES POUR DREPANOCYTOSE
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : BARTHÉLEMY C. (1), JESTIN M. (1), BRIGNIER A. (1), PARQUET N. (1), CHEVILLON F. (1), BOISSEL N. (1), NASONE J. (1), PEFFAULT DE LATOUR R. (1), FAIVRE L. (1), DHEDIN N. (1)
Présentateur : DHEDIN Nathalie
Etablissement : (1) Hopital Saint Louis, APHP, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction
L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est le seul traitement curatif dans la drépanocytose. En l’absence de donneur HLA identique, les greffes haplo-identiques à conditionnement réduit avec une prévention de la GVHD basée sur l’Endoxan post-greffe, sont une alternative. Pour éviter la GVHD, les greffons de moelle sont préférés aux cellules souches périphériques (CSP), et ce, malgré un risque de rejet plus élevé (50% dans l’expérience initiale : Bolanos Blood 2012). Un renforcement du conditionnement a permis de réduire l’incidence de rejet (De la Fuente BBMT 2018). Dans ce contexte, la constitution d’un greffon riche en CSH est une priorité. Nous rapportons ici notre expérience d’administration précoce, après une greffe de moelle suboptimale en CSH, d’un boost de CSP après sélection CD34+, dans le but d’éviter un rejet de greffe.
Patients et méthodes
De novembre 2013 à novembre 2023, 28 patients (pts) atteints d’une drépanocytose sévère, ont reçu une allogreffe HLA haplo-identique. Le conditionnement réduit était celui rapporté par l’équipe du Johns Hopkins (Fludarabine, Endoxan, ICT à 2 Gy et ATG), avec l’addition de Thiotépa chez 25 pts. La prévention de la GVH était basée sur l’Endoxan post-greffe + Mycophénolate Mofetil et Rapamune. Aucun pt n’avait d’anticorps HLA contre le donneur. L’objectif était de constituer un greffon médullaire d’au moins 4x108 cellules nucléés totales /kg de receveur. Les 6 premiers pts ont reçu une moelle primée par G-CSF.
Chez les pts ayant reçu un boost de CSP sélectionné CD34+, la mobilisation du donneur par G-CSF a débuté à J2 de la greffe; les CSP ont été recueillies à partir de J6, la sélection CD34+ par colonne Miltenyi et l’injection au pt ont été réalisées à J7 (après l’Endoxan de J3 et J4). Dans un cas, avec une importante différence de poids receveur/donneur en défaveur du receveur, le boost a été prélevé avant la moelle, sélectionné, congelé puis injecté à J7 post-greffe (pt 26).
Résultats
Parmi les 28 pts, 5 qui avaient reçu à J0 un greffon médullaire contenant moins de 2.5X106 CD34/kg, ont reçu un boost de CSP sélectionné CD34+. La tolérance du donneur à la mobilisation et au prélèvement était correcte. Le boost contenait, après sélection CD34, en médiane 4,4 X106 CD34/kg de receveur (range 2,6 à 6,5) et moins de104 CD3/kg. Les 28 patients ont présenté une reconstitution hématopoïétique sans rejet primaire. Aucun des 5 patients ayant reçu un boost C34+ n’a présenté de rejet secondaire et leur chimérisme était complet (>95% donneur) au dernier suivi. Parmi les 23 autres patients, 2 ont rejeté et ont présenté une reconstitution autologue (1 n’avait pas reçu de Thiotepa, l’autre avait un greffon de 2.7X106 CD34/kg) et 2 ont un chimérisme mixte au dernier suivi (greffon de 2,1 et 5,9X106 CD34/kg respectivement). Un des 5 pts ayant reçu un boost CD34+, a présenté une GVHDc versus 3 des 23 n’ayant pas reçu de boost (cf Tableau).
Discussion/ Conclusion.
Cette expérience montre la faisabilité d’une approche consistant à réaliser précocement après une greffe de moelle un boost de CSP CD34+. Le très faible nombre de lymphocytes CD3 injectés ne doit pas induire une augmentation de l’incidence de GVHD. Aucun rejet n’a été observé chez les patients ayant reçu un boost de CSP CD34+. Bien que cette étude, ne permette pas de conclure formellement à l’intérêt de cette approche, cette pratique est à considérer en cas de greffon pauvre dans des greffes à haut risque de rejet.
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p 36 etat des lieux de la prise en charge des lemp a jcv par immunotherapie cellulaire en 2024 en france auteurs lamant c 1 chevalier a 1 reppel l 1 gauthier m 1 decot v 1 chatenoud l 2 roelens m 2 stankoff b 3 gasnault j 4 weiss n 3 taoufik y 4 lhomme s 5 bonneville f 5 shor n 3 dalle j 6 bilger k 7 clement l 8 larghero j 9 petitpain n 10 pochon c 11 martin blondel g 5 bensoussan d 1 etablissement 1 unite de therapie cellulaire et banque de tissus chru de nancy vandoeuvre les nancy france 2 hopital necker enfants malades ap hp paris france 3 hopital de la pitie salpetriere ap hp paris france 4 hopital bicetre ap hp paris france 5 hopital purpan chu toulouse toulouse france 6 hopital robert debre ap hp paris france 7 icans institut de cancerologie strasbourg europe strasbourg france 8 hopital haut leveque chu de bordeaux bordeaux france 9 unite fonctionnelle de therapie cellulaire hopital saint louis ap hp paris france 10 crpv chru de nancy nancy france 11 hopital d enfants chru de nancy nancy france presentateur lamant corentin |
P-36 - ETAT DES LIEUX DE LA PRISE EN CHARGE DES LEMP À JCV PAR IMMUNOTHÉRAPIE CELLULAIRE EN 2024 EN FRANCE
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : LAMANT C. (1), CHEVALIER A. (1), REPPEL L. (1), GAUTHIER M. (1), DECOT V. (1), CHATENOUD L. (2), ROELENS M. (2), STANKOFF B. (3), GASNAULT J. (4), WEISS N. (3), TAOUFIK Y. (4), LHOMME S. (5), BONNEVILLE F. (5), SHOR N. (3), DALLE J. (6), BILGER K. (7), CLEMENT L. (8), LARGHERO J. (9), PETITPAIN N. (10), POCHON C. (11), MARTIN-BLONDEL G. (5), BENSOUSSAN D. (1)
Présentateur : LAMANT Corentin
Etablissement : (1) Unité de Thérapie Cellulaire et banque de Tissus - CHRU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy , FRANCE; (2) Hôpital Necker Enfants malades - AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Hôpital de la Pitié Salpêtrière - AP-HP, Paris, FRANCE; (4) Hôpital Bicêtre - AP-HP, Paris, FRANCE; (5) Hôpital Purpan - CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE; (6) Hôpital Robert Debré AP-HP, Paris, FRANCE; (7) ICANS - Institut de cancérologie Strasbourg Europe, Strasbourg, FRANCE; (8) Hôpital Haut-Lévêque - CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (9) Unité Fonctionnelle de Thérapie cellulaire- Hôpital Saint-Louis - AP-HP, Paris, FRANCE; (10) CRPV - CHRU de Nancy, Nancy, FRANCE; (11) Hôpital d'enfants - CHRU de Nancy, Nancy, FRANCE
Résumé Introduction/Objectif
Le transfert adoptif de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) spécifiques des polyomavirus (PyV) est une potentielle stratégie d’immunothérapie pouvant permettre d’accélérer la reconstitution immunitaire et le contrôle de la réplication virale chez les patients atteints de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Notre objectif principal est de faire une mise au point sur l’accès et la production des CTL anti-PyV en France depuis 2023.
Matériel et méthode
Actuellement, l’accès aux CTL anti-PyV est octroyé à titre « compassionnel » après non-opposition de de l’ANSM. Cet accès ne peut être permis qu’après validation préalable de l’indication et de la faisabilité d’un tel traitement par la RCP nationale « Infection du système nerveux central par le JC virus » puis le comité MTI-PP de la SFGM-TC. Les CTL anti-PyV proposés à ce jour en France sont des cellules mononucléées allogéniques d’origine humaine enrichies en lymphocytes T spécifiques du BKPyV après sélection immunomagnétique des cellules sécrétant de l’interféron gamma (IFNγ) en réponse à une stimulation pendant 5 heures par les pools de peptides spécifiques des protéines VP1 et LT du BKPyV (forte homologie de séquence avec les mêmes protéines VP1 et LT de JCPyV). Le processus de sélection immunomagnétique en milieu TexMACS sur le CliniMACS Prodigy (Miltenyi Biotec) est automatisé et se fait à partir d’une leucaphérèse prélevée chez un donneur sain le plus souvent intrafamilial préalablement sélectionné par screening Elispot IFNy sur la réponse immunitaire spécifique anti-BKV suite à une stimulation par un pool de peptides spécifiques des protéines VP1 et LT du BKPyV.
Résultats
Au total, entre janvier 2023 et juin 2024, suite aux recommandations de la RCP, le comité MTI-PP a été saisi à 10 reprises. Après analyse pluridisciplinaire des dossiers, un avis favorable quant à l’indication et la faisabilité d’une thérapie par CTL anti-PyV a été émis pour les 10 patients suivi d’une non opposition de l’ANSM. Sur les 10 patients dont l’indication a été validée seulement 6 ont bénéficié d’au moins une injection de CTL anti-PyV, une dégradation clinique brutale étant survenue chez les 4 autres patients dans l’intervalle. Le nombre moyen d’injections était de 2 par patients. Au total, 11 manipulations d’enrichissement par sélection immunomagnétique ont été réalisées. D’un point de vue technique, le pourcentage moyen avant sélection de cellules CD4 IFNγ+ est de 0.05% (+/- 0.04%) et de cellules CD8 IFNγ+ de 0.05% (+/- 0.06%). Les cellules CD4 INFy+ isolées après sélection présentent une pureté moyenne de 67.50% (+/- 9.93%) et un rendement de 45.7% (+/- 29.4%). Les cellules CD8 IFNy+ isolées après sélection présentent une pureté moyenne de 50.70% (+/- 26.13%) et un rendement de 59.7% (+/- 35.8%). La viabilité moyenne observée est de 48.60% (+/- 21.50%).
Discussion/Conclusion
Depuis 2023, 6 patients ont bénéficié d’une thérapie par CTL anti-PyV en France dans l’indication de LEMP. La sélection immunomagnétique des lymphocytes T CD4/CD8 IFNy+ spécifiques des PyV est efficace, bien que des variations dans l’enrichissement et le rendement aient été observées. L’accès à la thérapie doit en revanche encore être accéléré une fois l’indication validée. Un recul plus important sur les données cliniques, biologiques et d’imagerie post-injection et sur l’expansion in vivo des CTL anti-PyV est nécessaire pour évaluer la place de ce traitement dans la prise en charge de la LEMP.
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p 37 maribavir use for refractory cmv infection disease the results from the french compassionate programme auteurs cordonnier c 2 kamar n 3 gatault p 4 saliba f 5 vuotto f 6 couzi l 7 lefevre c 1 maric m 1 alain s 8 etablissement 1 takeda france paris france 2 assistance publique hopitaux deparis ap hp chu henri mondor paris est creteil creteil france 3 chu rangueil et inserm u1043 ifrbmt universite paul sabatier toulouse france 4 hopital bretonneau et hopital clocheville tours france 5 hopital paul brousse university paris saclay villejuif france 6 chu lille lille france 7 hopital pellegrin chubordeaux bordeaux france 8 chu et universite de limoges umr inserm1092 limoges france presentateur maric michele |
P-37 - MARIBAVIR USE FOR REFRACTORY CMV INFECTION/DISEASE: THE RESULTS FROM THE FRENCH COMPASSIONATE PROGRAMME
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : CORDONNIER C. (2), KAMAR N. (3), GATAULT P. (4), SALIBA F. (5), VUOTTO F. (6), COUZI L. (7), LEFEVRE C. (1), MARIC M. (1), ALAIN S. (8)
Présentateur : MARIC Michèle
Etablissement : (1) Takeda France, Paris, FRANCE; (2) Assistance Publique-Hopitaux deParis (AP-HP), CHU Henri Mondor, Paris-Est-Créteil, Créteil, FRANCE; (3) CHU Rangueil et Inserm U1043,IFR–BMT, Université Paul Sabatier, Toulouse, FRANCE; (4) Hôpital Bretonneau et hôpital Clocheville, Tours, FRANCE; (5) Hôpital Paul Brousse, University Paris Saclay, Villejuif, FRANCE; (6) CHU Lille, Lille, FRANCE; (7) Hôpital Pellegrin, CHUBordeaux, Bordeaux, FRANCE; (8) CHU et Université de Limoges UMR Inserm1092,, Limoges, FRANCE
Résumé Background: Maribavir, a benzimidazole riboside, inhibits CMV replication by inhibiting the UL97 protein kinase. Its indication is “treatment of CMV infection and/or disease that are refractory (with or without resistance) to one or more prior therapies in patients who had a hematopoietic stem cell transplant (HSCT) or solid organ transplant (SOT)”. The recommended dose is 400 mg twice daily for 8 weeks based on the summary of product characteristics (SmPC). In France, patients were treated with maribavir, through a compassionate use program (CUP), from November 2021 to April 2023, prior to the granting of European marketing authorization.
Methods: The main objectives of the CUP data collection were to describe patient characteristics at baseline, maribavir use, effectiveness, and safety data using descriptive statistics. Effectiveness was assessed by viral clearance (ie., CMV DNA concentration below the lower limit of quantification, ie, <137 IU/mL for plasma or <411 IU/ml for whole blood) at week 8. Effectiveness was estimated within all CUP patients, and separately within the SOLSTICE equivalent sub-group (i.e. patients with same eligibility criteria as the SOLSTICE pivotal trial [NCT02931539]). These analyses were conducted using an intention-to-treat (ITT) approach (including all treated patients), and a sensitivity analysis approach excluding lost to follow-up and deceased patients.
Results: In total, at baseline, on 84 approved requests 82 patients were treated with maribavir, with a median age of 58.7 years, and 69.0% of male patients. Most patients had a SOT (n=71, 84.5%; mainly kidney transplants n=55; 77.5%) and 15.5% of them had a HSCT (n=13). Twenty-four patients (29.0%) had cytopenia (n=17; neutrophil <1000/mm3 or hemoglobin <8 g/dl) and/or severe renal failure (n=13; creatinine clearance ≤30 mL/min/1.73 m²) and were included in the CUP (such patients were excluded from the SOLSTICE trial). CMV disease was observed in 31 patients (36.9%), with 67.9% of them having involvement of the gastrointestinal tract. More than 1/3 of patients (n=36; 42.8%) had a previous episode of CMV infection before treatment access request. Resistance testing was performed for 80 (95.2%) patients, of which 59 (78.7%) had identified mutations in UL97 (55.9%) and in UL54 (32.2%) genes. Median treatment duration was 8.4 weeks, which is aligned with the SmPC. Viremia clearance at week 8 was observed in 41.5% of patients (n=82) using the ITT approach, and 47.9% (n=71) using sensitivity analysis approach. Within the SOLSTICE subgroup (n=59), viremia clearance at week 8 was observed in 44.1% of patients using the ITT approach, and 51.0% in the sensitivity analysis approach (n=51). There were no new safety signals with respect to the maribavir SmPC.
Conclusions: This was the first analyses of maribavir use outside the SOLSTICE pivotal trial, in France. The population analyzed differed from the SOLSTICE population in that it had a higher proportion of SOT recipients, with CMV disease, more severe biological criteria and with identified antiviral resistance. Despite the more severe CUP patient profiles, the results showed coherent efficacy and safety findings with the pivotal study.
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p 38 analyse de la reponse vaccinale cellulaire t et humorale chez les patients traites par cellules car t anti cd19 auteurs llorens a 1 clemenceau b 2 grain a 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france 2 crcina nantes france presentateur llorens ana |
P-38 - ANALYSE DE LA REPONSE VACCINALE CELLULAIRE T ET HUMORALE CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR CELLULES CAR-T ANTI-CD19
Thème: 05. CAR-T cells
Auteurs : LLORENS A. (1), CLÉMENCEAU B. (2), GRAIN A. (1)
Présentateur : LLORENS Ana
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (2) CRCI²NA, Nantes, FRANCE
RésuméIntroduction :
Les cellules CAR-T anti-CD19 ont montré d’excellents résultats dans le traitement des leucémies aigües lymphoblastiques et des lymphomes B non hodgkiniens. Une fois injectées chez le patient, les cellules CAR-T s’expandent et lysent les cellules malignes exprimant le CD19 ainsi que les lymphocytes B sains. La plupart des patients traités et répondeurs présentent alors une aplasie B prolongée et une hypogammaglobulinémie. Actuellement, il n’existe pas de consensus sur la gestion de cette aplasie B, notamment concernant l’intérêt d’une supplémentation en immunoglobulines et la reprise du calendrier vaccinal. A l’exception de la réponse au vaccin contre le SARS-CoV-2 (1, 2, 3), peu d’études ont analysé l’immunité résiduelle chez ces patients, notamment post-vaccinale (4). Cette étude vise donc à évaluer les réponses vaccinales cellulaire T et humorale aux antigènes de vaccins infantiles (tétanos, tuberculose et variole notamment) et du SARS-CoV-2.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et monocentrique incluant tous les patients âgés de 1 à 80 ans traités par cellules CAR-T anti-CD19, dans les services d’hématologie clinique et d’oncohématologie pédiatrique du CHU de Nantes entre octobre 2022 et avril 2024. L’analyse de réponse vaccinale résiduelle est réalisée avant infusion des cellules CAR-T anti-CD19, au 21 ème jour et au 3 ème mois après le traitement. La fréquence de lymphocytes T sécréteurs de cytokines après incubation avec différents peptides vaccinaux est mesurée par la technique FluoroSpot IFN-γ/IL-10/Granzyme B. La réponse humorale à différents vaccins (tétanos, rougeole, rubéole, pneumocoque, SARS-CoV-2) est évaluée par dosage des taux sériques d’immunoglobulines spécifiques.
Résultats :
30 patients ont été inclus. Une diminution de la fréquence des lymphocytes T spécifiques sécréteurs d’IFN-γ est observée, à l’échelle individuelle, 3 mois après traitement. Cependant, nos résultats montrent la persistance d’une réponse cellulaire T au SARS-CoV-2 et à d’autres antigènes vaccinaux comme la tuberculose et le tétanos, à 3 mois, proche de celle mesurée chez les donneurs sains (figure 1). De même, les taux d’immunoglobulines spécifiques des patients diminuent après infusion des cellules CAR-T, tout en restant supérieurs aux seuils séroprotecteurs définis dans la population générale (figure 2).
Discussion :
Une réponse immunitaire vaccinale cellulaire T persiste après traitement par cellules CAR-T malgré la chimiothérapie de lymphodéplétion utilisée et l’aplasie B induite par ce traitement, en particulier anti-tuberculose, anti-tétanos et anti-SARS-CoV-2. Nos résultats confirment également la persistance d’une réponse humorale chez ces patients, malgré une diminution effective du taux d’immunoglobulines à l’échelle individuelle (4). Il reste néanmoins à vérifier si cette réponse vaccinale résiduelle persiste au-delà de 3 mois après le traitement et si elle permet ou non une protection clinique contre les infections chez ces patients. Pour cela, cette étude pourrait être prolongée avec l’analyse d’un prélèvement à un an post-infusion des cellules CAR-T et élargie sur un plus grand nombre de patient, par une étude nationale multicentrique. La confirmation de ces résultats pourrait alors permettre d’améliorer la prophylaxie anti-infectieuse chez les patients traités par cellules CAR-T.
Comparaison de la fréquence de lymphocytes T sécréteurs d’une cytokine incubés avec différents pools de peptides, entre les donneurs sains, les patients à l’inclusion et à partir de M3.
Évolution du taux sanguin d’IgG spécifiques chez les patients au cours du suivi (n = 22).
Bibliographie(1). Ram R, Hagin D, Kikozashvilli N, Freund T, Amit O, Bar-On Y, Beyar-Katz O, Shefer G, Moshiashvili MM, Karni C, Gold R, Kay S, Glait-Santar C, Eshel R, Perry C, Avivi I, Apel A, Benyamini N, Shasha D & Ben-Ami R (2021) Safety and Immunogenicity of the BNT162b2 mRNA COVID-19 Vaccine in Patients after Allogeneic HCT or CD19-based CART therapy—A Single-Center Prospective Cohort Study. Transplantation and Cellular Therapy 27, 788–794.
(2). Oh BLZ, Tan N, De Alwis R, Kunasegaran K, Chen Z, Poon M, Chan E, Low JGH, Yeoh AEJ, Bertoletti A & Le Bert N (2022) Enhanced BNT162b2 vaccine-induced cellular immunity in anti-CD19 CAR T cell–treated patients. Blood 140, 156–160.
(3). Atanackovic D, Luetkens T, Omili D, Iraguha T, Lutfi F, Hardy NM, Fan X, Avila SV, Saharia KK, Husson JS, Niederhaus SV, Margiotta P, Lee ST, Law JY, Mannuel HD, Vander Mause E, Bauman S, Lesho P, Hankey K, Baddley J, Kocoglu M, Yared JA, Rapoport AP & Dahiya S (2022) Vaccine-induced T-cell responses against SARS-CoV-2 and its Omicron variant in patients with B cell– depleted lymphoma after CART therapy. Blood 140, 152–156.
(4). Walti CS, Krantz EM, Maalouf J, Boonyaratanakornkit J, Keane-Candib J, Joncas-Schronce L, Stevens-Ayers T, Dasgupta S, Taylor JJ, Hirayama AV, Bar M, Gardner RA, Cowan AJ, Green DJ, Boeckh MJ, Maloney DG, Turtle CJ & Hill JA (2021) Antibodies to vaccine-preventable infections after CAR-T-cell therapy for B-cell malignancies. JCI Insight.
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p 39 reconstitution and licensing of natural killer cells following t cell replete haploidentical stem cell transplant with post transplant cyclophosphamide and antithymocyte globulin auteurs jullien m 1 2 willem c 2 3 salameh p 2 3 ferron e 2 3 peterlin p 1 garnier a 1 le bourgeois a 1 guillaume t 1 2 gagne k 2 3 chevallier p 1 2 retiere c 2 3 etablissement 1 chu de nantes nantes france 2 inserm u1307 crcina nantes france 3 etablissement francais du sang nantes france presentateur jullien maxime |
P-39 - RECONSTITUTION AND LICENSING OF NATURAL KILLER CELLS FOLLOWING T-CELL REPLETE HAPLOIDENTICAL STEM CELL TRANSPLANT WITH POST-TRANSPLANT CYCLOPHOSPHAMIDE AND ANTITHYMOCYTE GLOBULIN
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : JULLIEN M. (1,2), WILLEM C. (2,3), SALAMEH P. (2,3), FERRON E. (2,3), PETERLIN P. (1), GARNIER A. (1), LE BOURGEOIS A. (1), GUILLAUME T. (1,2), GAGNE K. (2,3), CHEVALLIER P. (1,2), RETIÈRE C. (2,3)
Présentateur : JULLIEN Maxime
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (2) INSERM U1307 CRCI²NA, Nantes, FRANCE; (3) Etablissement Francais du Sang, Nantes, FRANCE
Résumé Introduction
Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation using a T-cell replete HLA-haploidentical graft (hHSCT) has become possible thanks to the administration of high doses of post-transplant cyclophosphamide (PTCy) which reduces the incidence and severity of acute (a) and chronic graft-versus-host disease (GVHD) by depleting alloreactive graft T-cells in vivo. Addition of antithymocyte globulin (ATG) to PTCy-based hHSCT has been shown to improve the anti-GVHD effect of PTCy alone. Yet, little is known regarding the immune reconstitution after hHSCT using PTCy+ATG as GVHD prophylaxis, especially regarding natural killer cells (NK) reconstitution and functionality. The main objective of this monocentric study was to evaluate early T and NK reconstitution following hHSCT with a quadruple GVHD prophylaxis combining ciclosporin, mycophenolate mofetil, PTCy and ATG.
Methods
All patients received a RIC regimen and PBSC as source of graft. Blood samples were collected prospectively at days (d) 30, 60 and 100 post-hHSCT. T and NK cells were analyzed by flow cytometry (FC), and the main NK subpopulations identified using unsupervised clustering (UC). NK functionality was evaluated on d100 by studying NK degranulation in coculture with myeloid or lymphoid targets, and compared to those of a cohort of 200 healthy donors (HD).
Results
Between 05/2017 and 11/2023, 42 pts (median age 60, IQR 48-66) could be evaluated, including 17 conditioned by clofarabine-busulfan RIC, 17 by clofarabine-cyclophosphamide-low dose total body irradiation (TBI) RIC and 8 by thiotepa-busulfan-fludarabine RIC. Main diagnoses included AML (55%) and MDS (14%). Median follow-up was 30 months (m), with 24m OS, DFS, NRM, and relapse rate of 75%, 65%, 9.5% and 25%, respectively, d100 grade 2-4 and grade 3-4 aGVHD rates of 9.5% and 2.5%, with no significant differences across conditioning regimens.
NK were the predominant lymphocyte population within the first 3 months post-hHSCT. T and NK reconstitution kinetics were similar between the three conditioning groups. UC identified 11 NK clusters in HD and pts. Cluster distribution differed between HD and hHSCT recipients but was identical across conditioning regimens. Predominant cluster in hHSCT recipients were NKG2A+/KIR-/CD57- (68.8 vs 25.3% in HD, adj p <10-3), and NKG2A+/KIR2DL2-3+/CD57- (7.2 vs 4.23%, adj p <10-3).
Median NK degranulation was higher against lymphoid targets in hHSCT recipients than in HD (46.8 vs 14.3%, p<10-3), but was lower against AML (10.3 vs 14.8%, p<10-3). No difference was observed across the different conditioning regimens. In HD, degranulation of KIR2DL2/3+ clusters was higher in C1+ individuals, illustrating NK licensing by KIR2DL2/3 - HLA-C1 interactions. In hHSCT recipients, only recipient HLA-C influenced KIR2DL2/3+ cluster degranulation, while donor HLA-C had no effect, suggesting that NK licensing depends on non-hematopoietic rather than peripheral blood cells.
Conclusion
NK are the predominant immune cells early after PTCy+ATG hHSCT. The most represented clusters are NKG2A. While NK cytotoxicity seems higher against lymphoid targets, their reduced efficacy against myeloid malignancies emphasizes the need for tailored post-transplant immunotherapies in this setting.
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p 40 effet synergique de lassociation glutamine sitagliptine contre latteinte intestinale de maladie du greffon lhote aigue chez la souris apres allogreffe auteurs vandamme f 1 2 plet s 2 benzekri n 2 seguy d 1 2 etablissement 1 chu de lille service endocrinologie diabetologie maladies metaboliques nutrition lille france 2 faculte de lille unite inserm infinite u1286 lille france presentateur vandamme florent |
P-40 - EFFET SYNERGIQUE DE L’ASSOCIATION GLUTAMINE/SITAGLIPTINE CONTRE L’ATTEINTE INTESTINALE DE MALADIE DU GREFFON L’HÔTE AIGUË CHEZ LA SOURIS APRÈS ALLOGREFFE
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : VANDAMME F. (1,2), PLET S. (2), BENZEKRI N. (2), SEGUY D. (1,2)
Présentateur : VANDAMME Florent
Etablissement : (1) CHU de Lille, Service Endocrinologie, diabètologie, maladies métaboliques, nutrition, Lille, FRANCE; (2) Faculté de Lille, Unité INSERM, INFINITE U1286, Lille, FRANCE
RésuméIntroduction et but de l’étude : L’atteinte de la barrière intestinale induite par la radio/chimiothérapie précédant une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) joue un rôle majeur dans le développement de la maladie du greffon contre l’hôte (GvHD). Chez la souris, nous avons montré que l’action intestinotrophique de la glutamine orale a un effet protecteur contre la GvHD intestinale. Récemment, une étude a montré une très faible incidence de GvHD chez des patients allogreffés recevant de la sitagliptine. Ce traitement inhibe la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) qui dégrade le glucagon-like peptide-2 (GLP-2) et participe l'activation des lymphocytes. L’objectif était d’étudier le rôle protecteur de la sitagliptine, administrée seule ou en association avec la glutamine orale, vis-à-vis des dommages intestinaux induits par le GvHD, chez la souris.
Matériel et méthodes : Entre J-7 et J7 (sacrifice) des souris femelles B6D2F1 recevaient de la glutamine orale (Gln) et/ou de la sitagliptine par gavage (Sita) ou uniquement de l’eau de boisson (H2O). Après irradiation à J-1 par 2x450 cGy, un greffon calibré composé de 5x106 CSH et de 2x106 lymphocytes T était injecté à J0. Ce greffon était allogénique (A) ou syngénique (S), provenant respectivement de souris C57/BL6 ou B6D2F1. La consommation d’eau et de nourriture sur 24h était évaluée à J-7-J-6, J-1-J0 et J6-J7. A J7, un score clinique était côté de 0 à 10 (score le plus sévère). L’iléon était prélevé afin de mesurer la profondeur des cryptes, la hauteur des villosités et de quantifier l’apoptose au sein des cryptes par test TUNEL qui est, avec l’augmentation de leur profondeur, le marqueur caractéristique de la GvHD intestinale. La translocation bactérienne aérobie était évaluée par mise en culture des foies. Les groupes ont été comparés 2 à 2 par test de Mann-Whitney. Les résultats sont exprimés en médiane [Q1-Q3]
Résultats :Sous traitement (A-Gln, A-Sita, A-Sita/Gln) vs. sans traitement (A-H2O), les signes d’atteinte intestinale consécutifs à la GvHD étaient diminués, avec des villosités iléales (µm) plus hautes (188 [146-206], 186 [132-205], 198 [143-209] vs. 167 [117-179], p<0,001) et une proportion d’apoptose (%, t) moindre dans les cryptes (32 [31-33], 33 [25-37] et 20 [15-28] vs. 50 [47-57]), p<0,006) qui s’avéraient moins profondes (µm) (111 [66-125], 109 64-123] et 105 [60-121] vs. 122 [65-145], p<0,008). Le Tableau 1 résume les résultats des différents groupes allogreffés (A) (n=60), comparés au groupe S-H2O (n=6).
Conclusion : Individuellement, la glutamine comme la sitagliptine limitent les dommages intestinaux liés à la GvHD et leur association s’avère synergique. Cette synergie était telle que l’aptoptose cryptique, la taille des villosités et la translocation bactérienne des souris A-Sita/Gln, qui étaient obligatoirement sujettes à une GvHD, étaient comparables à celles constatées chez les S-H2O qui en étaient totalement exempts. Comparées au groupe S-H2O, l’aggravation du score clinique et l’augmentation de la translocation bactérienne dans le groupe A-Sita, non constatées dans le groupe A-Gln, pourraient s'expliquer par la diminution de l'activation lymphocytaire induite par la sitagliptine qui réduirait ainsi leur réactivité en cas d’infection. La prochaine étape sera de déterminer si l’effet bénéfique et synergique de la sitagliptine sur la GvHD provient de l’effet intestinotrophique du GLP-2 et/ou de la modulation de l’alloréactivité des lymphocytes T du greffon.
Tableau 1
Bibliographie
Farag SS, Abu Zaid M, Schwartz JE, Thakrar TC, Blakley AJ, Abonour R, et al. Dipeptidyl Peptidase 4 Inhibition for Prophylaxis of Acute Graft-versus-Host Disease. N Engl J Med. 7 janv 2021;384(1):11?9.
Benzekri N, Plet S, Vandamme F, Seguy D. CO07_34: Effet d’une supplémentation orale en glutamine sur le renforcement de la barrière intestinale dans la maladie aiguë du greffon contre l'hôte (GvHD). Nutr. Clin. Metab. 2023:(JFN de Marseille du 6 au 8 décembre 2023) |
p 42 conception dun programme de rehabilitation chez les patients traites par une allogreffe apport de lintegration de lexperience patient auteurs carpentier e 1 menard a 1 lefel j 1 fleury p 1 heuze c 1 lecacheur c 1 rigal o 1 etablissement 1 centre de lutte contre le cancer henri becquerel rouen france presentateur carpentier elise |
P-42 - CONCEPTION D’UN PROGRAMME DE REHABILITATION CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR UNE ALLOGREFFE : APPORT DE L’INTEGRATION DE L’EXPERIENCE PATIENT
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : CARPENTIER E. (1), MENARD A. (1), LEFEL J. (1), FLEURY P. (1), HEUZE C. (1), LECACHEUR C. (1), RIGAL O. (1)
Présentateur : CARPENTIER Elise
Etablissement : (1) Centre de Lutte contre le Cancer Henri Becquerel, Rouen, FRANCE
RésuméIntroduction/Objectif
La procédure d’allogreffe de cellule souche hématopoïétique (CSH) altère les fonctions physiques, mentale et la qualité de vie. Ces facteurs sont considérés comme des facteurs pronostics importants sur la survie post greffe. Plusieurs études suggèrent un impact positif des programmes de réhabilitations pré greffe sur les capacités physiques, psychiques et fonctionnelles. Des recommandations incitent à promouvoir le patient comme expert afin d’individualiser son parcours et optimiser son adhésion. L’objectif de cette étude est d’étudier dans quelle mesure l’expérience patient permettrait de repenser et construire un programme de réhabilitation pré greffe différent de ceux connus actuellement.
Méthode
2 groupes de patients entre 50 et 65 ans ayant reçus une allogreffe de CSH entre 2019 et 2024 ont été constitués. Une première phase a permis de recueillir les déterminants du comportement liées à l’activité physique (AP) au sein d’un groupe de 11 patients, lors d’entretien semi dirigé individuel. Ces données ont été soumises à un deuxième groupe collectif de cinq patients pour validation. L’analyse descriptive des verbatims recueillis a été réalisée par le logiciel Nvivo.
Résultats
Les bénéfices attendus (n=13), le soutien social familial (n=11), la pratique antérieure de l'activité physique (n=9) apparaissent comme des facteurs favorisants la pratique de l’activité physique pendant et après le traitement, communs à la population générale. De même, des facteurs psychosociaux impactés par la pathologie présentent des barrières à l’exercice, comme la fatigue liée au cancer (n=8) ou la perception négative de soi, par l’état de déconditionnement physique (n=8). Quatre nouveaux facteurs sont identifiés : l’accès au matériel d’AP (n=10), l’influence de l’équipe soignante (n=16) comme facteurs favorisant. Le manque de suivi sur la pratique d'AP, en dehors du temps d’hospitalisation (n=10) ainsi que la notion de maillage territorial insuffisant dans l’accès à l’AP (n=8) sont identifiés comme facteur limitant. L'intégration de ces éléments liés à la pratique de l'AP régulière, avant, pendant et après une allogreffe, a conduit à 6 modifications de l’organisation du parcours de soins initialement proposé (tableau).
Conclusion
L'intégration de l'expérience patient, est un des moyens de percevoir de nouveaux déterminants. Dans l’avenir, ceux-ci sont à prendre dans la conception des programmes de réhabilitation pré-greffe, afin d’optimiser la capacité fonctionnelle des patients avant la greffe. Des études prospectives devront être menées.
Programme de réhabilitation final, intégrant six modifications de l’organisation du parcours de soins initialement proposé.
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p 43 faisabilite de l utilisation d un questionnaire de reperage des expositions professionnelles chez les patients avec hemopathie maligne auteurs michel a 1 houot r 1 paris c 1 saade a 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur saade anastasia |
P-43 - FAISABILITÉ DE L'UTILISATION D'UN QUESTIONNAIRE DE REPERAGE DES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES CHEZ LES PATIENTS AVEC HEMOPATHIE MALIGNE
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : MICHEL A. (1), HOUOT R. (1), PARIS C. (1), SAADE A. (1)
Présentateur : SAADE Anastasia
Etablissement : (1) CHU de RENNES, RENNES, FRANCE
Résumé Introduction/Objectif. Plusieurs expositions professionnelles (benzène, pesticides, rayonnements ionisants, 1,3-butadiène, formaldéhyde…) sont susceptibles d'être à l'origine de d’hémopathies malignes et certaines d’entre-elles peuvent être prises en charge au titre d’une maladie professionnelle (MP) par la Sécurité Sociale. Dans cet objectif, il est recommandé de réaliser une consultation de pathologie professionnelle, lors de la prise en charge multidisciplinaire de ces patients. En pratique toutefois, la consultation de pathologies professionnelles n’est pas proposée systématiquement à tous les patients souffrant d’une hémopathie maligne et un sous-diagnostic de pathologies professionnelles est rapporté.
Dans ce contexte, nous proposons d’évaluer la faisabilité d’utiliser un questionnaire de repérage des expositions professionnelles susceptibles d'être à l'origine d'une hémopathie maligne pour permettre une meilleure orientation des patients en consultation spécialisée de pathologies professionnelles.
Méthodes. Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, de faisabilité, réalisée en 2023 sur une période de 3 mois. Un auto-questionnaire de repérage des expositions professionnelles, validé par des experts en hygiène industrielle, a été distribué systématiquement aux patients venant en consultation de suivi d’hématologie. Le projet a été validé par le comité d’éthique.
Résultats. Un total de 97 patients a complété le questionnaire en salle d’attente, dont 56 avec une hémopathie maligne (2 LAL, 3 LAM, 2 LH, 7 LMC, 24 LNH, 10 MM, et 8 autres). Les patients avaient un âge médian de 58 ans, 30 étaient des hommes (54%). Seize patients (29%) ont déclaré une exposition professionnelle (7 aux pesticides, 5 au benzène, 2 aux rayonnements ionisants ; 1 au trichloréthylène et 1 au 1,3-butadiène). Seuls 9 patients sur 16 ont rapporté une durée d’exposition (>1 an : 1, 1 à 10 ans :4 et >10 ans :4). Seuls 4 patients pensaient que leur maladie avait potentiellement une origine professionnelle. Aucun patient n’a été adressé en pathologie professionnelle par son hématologue.
Les hématologues ont rapporté que la mise en place qu’un questionnaire de dépistage en salle attente a généré de nombreuses interrogations chez les patients et de l’anxiété.
Discussion. Il existe un sous-diagnostic de l’étiologie professionnelle des hémopathies malignes, qui s’explique en partie par un manque d’information des médecins et des patients sur les possibilités de prise en charge en MP. La mise en place d’un questionnaire en salle d’attente de consultations d’hématologie semble être un bon compromis entre l’absence d’accompagnement et une consultation spécialisée en pathologie professionnelle réalisée d’emblée. Des informations claires, à destination des médecins et des patients sur les objectifs du repérage doivent toutefois accompagner ce dispositif.
Conclusion. Un questionnaire de repérage des expositions professionnelles pourrait être pertinent afin d’orienter le patient souffrant d’une hémopathie maligne vers une consultation de pathologies professionnelles.
Bibliographie
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p 44 fin de vie chez les patients atteints dhemopathie experience de lunite dhematologie adolescents et jeunes adultes de lhopital saint louis auteurs hadida v 1 chamoux r 1 lebel a 1 gros l 1 darrazi a 1 fourmont a 2 jestin m 1 dhedin n 1 rabian f 1 boissel n 1 chevillon f 1 etablissement 1 hopital saint louis paris france 2 hopital hotel dieu nantes france presentateur chevillon florian |
P-44 - FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D’HÉMOPATHIE : EXPÉRIENCE DE L’UNITÉ D’HÉMATOLOGIE ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES DE L’HÔPITAL SAINT LOUIS
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : HADIDA V. (1), CHAMOUX R. (1), LEBEL A. (1), GROS L. (1), DARRAZI A. (1), FOURMONT A. (2), JESTIN M. (1), DHÉDIN N. (1), RABIAN F. (1), BOISSEL N. (1), CHEVILLON F. (1)
Présentateur : CHEVILLON Florian
Etablissement : (1) Hôpital Saint Louis, Paris, FRANCE; (2) Hôpital Hotel Dieu, Nantes, FRANCE
Résumé INTRODUCTION
Le taux de survie des adolescents et jeunes adultes (AJA) de 15 à 25 ans atteints de cancer est estimé à 88% à 5 ans. En l’absence de traitement curatif, des soins palliatifs (SP) peuvent être instaurés. L’accès à une équipe de SP et l’intensité des soins sont des facteurs influençant la qualité de fin de vie1,2. Nous rapportons l'expérience du service d'hématologie AJA de l'hôpital Saint Louis sur la prise en charge de fin de vie des AJA.
MATERIELS ET METHODES
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients suivis dans l’unité décédés entre 2020 et 2023. Les données ont été recueillies par l’analyse des dossiers médicaux. Pour évaluer la qualité de fin de vie, nous rapportons les scores HI-EOL2 (high intensity end of life, réalisation d’une chimiothérapie intraveineuse dans les 14 jours précédant le décès ou > 1 hospitalisation en soins intensifs ou > 1 passage aux urgences ou > 1 hospitalisation dans les 30 jours précédant le décès) et MI-EOL2 (most intensive end of life, survenue dans les 30 jours précédant le décès d’une intubation, hémodialyse, réanimation cardio respiratoire ou par le décès en unité de soins intensifs) pour chaque patient.
RESULTATS
Trente neuf patients ont été inclus. Les patients étaient suivis pour une leucémie aigue (84,6%), un lymphome (7,7%) ou une hémopathie non maligne (7,7%). La médiane d’âge au diagnostic était 17 ans (1-26) et 19 ans (15-30) au décès. Les patients avaient reçu en médiane 3 lignes de traitement et étaient réfractaires à la dernière ligne dans 67% des cas. Vingt deux patients avaient été allogreffés. Dix sept présentaient une rechute post allogreffe avec un délai médian de 4 mois (2,5-38,6). Le délai médian entre l’allogreffe et le décès était de 7,5 mois (0,5-108).
La principale cause de décès était la progression de l’hémopathie (19/39 patients).
Pour 30 patients une décision de SP a été acté dans le dossier médical. Les 9 autres patients sont décédés de manière non attendue. Le délai médian entre la décision de SP et le décès était de 25 jours (2-180). Parmi les 30 patients en soins palliatifs, 19 ont rencontré l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP), une hospitalisation palliative (HAD) a été mise en place pour 12 d’entre eux. Un seul patient a été hospitalisé en unité de soins palliatifs (USP).
Dix neuf patients (49%) avaient un critère HI-EOL, 10 (26%) un critère MI-EOL. Parmi les patients en SP, 12/30 avait un critère HI-EOL, 3/30 un critère MI-EOL. Parmi les patients non en SP, 7/9 avait un critère HI-EOL et 7/9 un critère MI-EOL. L’implication de l’EMSP tendait à diminuer le risque d’avoir un critère HI-EOL (p 0,05).
Trente cinq patients sont décédés à l’hôpital dont 23 dans l’unité, 4 à domicile. Le lieu de décès souhaité a été exprimé par 14 patients (domicile pour 9/14, hôpital pour 5/14). Il y avait une concordance entre le lieu souhaité et le lieu réel du décès pour 8/14 patients.
DISCUSSION/CONCLUSION
La décision de SP est souvent prise dans le dernier mois de vie des patients AJA atteints d’hémopathie du fait de la rapidité d’évolution des pathologies. Malgré la prise en charge palliative, 40% des patients présentaient un critère HI EOL. L’implication de l’EMSP pourrait permettre de diminuer l’intensité des soins et la qualité de fin de vie. La majorité des patients décèdent dans le service malgré un souhait exprimé de décès à domicile et la mise en place d’HAD palliative, les USP sont peu sollicitées soulignant le manque de structure adaptée aux AJA.
Bibliographie 1 Upshaw NC, Roche A, Gleditsch K, Connelly E, Wasilewski-Masker K, Brock KE. Palliative care considerations and practices for adolescents and young adults with cancer. Pediatr Blood Cancer. 2021;68(1):e28781
2 Revon-Rivière G, Pauly V, Baumstarck K, Bernard C, André N, Gentet JC, et al. High-intensity end-of-life care among children, adolescents, and young adults with cancer who die in the hospital: A population-based study from the French national hospital database. Cancer. 2019;125(13):2300?8 |